Subconscient... kezako ??

[karlp]

Comment d'habitude aucune évolution de votre part. Qu'apportez-vous dans un débat ? http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Lakoff

Patrick

Je vous trouve très patient, Patrick.

J'ai jeté un oeil au lien proposé :

http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Lakoff

Je ne connaissais pas les travaux de ce monsieur et je trouve ce passage particulièrement éclairant:

Lakoff s'oppose à la conception courante selon laquelle les métaphores ne relèveraient que de l'imagination poétique, sans affecter la pensée ou l'action elle-même. Il soutient que les métaphores sont présentes à chaque instant de notre vie, orientant notre perception et notre pensée et étant ainsi à la base du sens donné à nos concepts. Selon lui, une observation attentive de notre langage permet de voir que les métaphores structurent nos concepts.

A l'attention de Nicolas, si vous souhaitez dialoguer et non polémiquer, je souligne le passage qui correspond très bien, quoi que partiellement, à ce que nous appelons inconscient: nous ne "mesurons" pas , lorsque nous parlons ou pensons, le déterminisme du signifiant. Lacan l'exprimait aussi en soulignant le fait que la dimension du DIRE était occultée par ce qui est dit (les significations nous aveuglent sur le signifiant).
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[invite7863222222222]

Je vous trouve très patient, Patrick.

Nous sommes aussi très patient avec vous qui êtes toujours à la recherche d'une définition de l'inconscient.

Quand vous serez peut être moins paranoïaque, vous répondrez sans doute à la question que je vous ais posé.

[mh34]

Euh...dites, qu'est-ce que vous diriez de prendre tout ça sur un ton détendu, tous, hmm?

Cette phrase n'est difficile à lire que parce que chacun des termes importants de cette phrase est à lui seul un résumé de tout un travail exposé antérieurement. Je peux vous assurer qu'en réalité ce qu'elle dit est assez simple.
Mais je crois que vous même devez fréquemment rencontrer l'incompréhension de vos patients lorsque vous utilisez des termes médicaux spécifiques.

Je pense que c'est quand même un peu différent. En médecine, il est rarissime qu'on ne puisse pas dire la même chose en langage courant, au prix de quelques périphrases courtes ; je n'ai pas d'exemple de situation où je n'ai pas pu faire passer le message, expliquer ce que je voulais, parce que je n'avais pas de "mots" ou d'"expressions" de remplacement. Or si je vous ai bien compris, il faut pour comprendre cette phrase, avoir au préalable assimilé des concepts et écouté la totalité des conférences antérieures. Ce cas ne se présentera pas en médecine ; on arrive TOUJOURS à mettre à la portée des patients les notions qui les intéressent : si on n'y arrive pas, c'est qu'on ne l'a pas voulu. Est-ce aussi le cas en psychanalyse "lacanienne"? Et si oui...tiens, faisons un test : pouvez-vous me "traduire" cette phrase dans des mots que je comprenne sans que ça prenne trois pages d'explication préalable?

Amicalement.

[invite6754323456711]

Je vous trouve très patient, Patrick.

C'est juste s'adapter à son environnement en modifient notre mode de réaction pour l’ajuster aux contraintes de l’expérience psychologique. Dans cette relation le support physique est piloté par nos émotions qui proviennent du sens que l'on donne au phrase.

Patrick

[invite7863222222222]

Dans cette relation le support physique est piloté par nos émotions qui proviennent du sens que l'on donne au phrase.

Chez les êtres immatures peut-être, mais chez les gens matures, le support physique est surtout piloté par la confiance que l'on s'accorde à soi, et qui peut devenir assez inébranlable face aux clowneries de certains.

[invite6754323456711]

Ce cas ne se présentera pas en médecine ; on arrive TOUJOURS à mettre à la portée des patients les notions qui les intéressent : si on n'y arrive pas, c'est qu'on ne l'a pas voulu.

Je serais surpris que face à une situation semblable un psychologue ne trouverait pas aussi une schématisation pour exprimer une explication possible. Maintenant vouloir raisonner sur une telle schématisation conduirait inévitablement à des incohérences car pour gagner en clarté il faut perdre en véracité. Au vue du peu de compréhension sur les présupposés des autres qui apparaît sur ce fil cela ne fera que rajouter de l'huile sur le feu non ?

Patrick

[invite7863222222222]

Maintenant vouloir raisonner sur une telle schématisation conduirait inévitablement à des incohérences car pour gagner en clarté il faut perdre en véracité

Encore une fois, les clowneries consistant à perdre en véracité ne sont bonnes qu'à perturber qu'un enfant de 3 ans, pas un homme adulte et mature.

[invite6754323456711]

Encore une fois, les clowneries consistant à perdre en véracité ne sont bonnes qu'à perturber qu'un enfant de 3 ans, pas un homme adulte et mature.

Comment signale t-on sur FS des attaques ad hominem répétitives ?

Patrick

[invite7863222222222]

Comment signale t-on sur FS des attaques ad hominem répétitives ?

Patrick

Ce n'est pas une attaque ad hominem, c'est une critique d'une démarche partagée par bon nombre de personnes qui se réclament de certaines courants psychanalytiques consistant à refuser de discuter et justifiant leur manque de clarté par des sous entendus en mettant en cause les capacités de compréhension de leur interlocuteur.

S'il y a bien quelqu'un qui devrait être modéré, c'est bien vous.

[invite02ff802c]

Lakoff s'oppose à la conception courante selon laquelle les métaphores ne relèveraient que de l'imagination poétique, sans affecter la pensée ou l'action elle-même. Il soutient que les métaphores sont présentes à chaque instant de notre vie, orientant notre perception et notre pensée et étant ainsi à la base du sens donné à nos concepts. Selon lui, une observation attentive de notre langage permet de voir que les métaphores structurent nos concepts.

A l'attention de Nicolas, si vous souhaitez dialoguer et non polémiquer, je souligne le passage qui correspond très bien, quoi que partiellement, à ce que nous appelons inconscient: nous ne "mesurons" pas , lorsque nous parlons ou pensons, le déterminisme du signifiant. Lacan l'exprimait aussi en soulignant le fait que la dimension du DIRE était occultée par ce qui est dit (les significations nous aveuglent sur le signifiant).

Il y en a une que j’apprécie particulièrement : « la dimension du DIRE était occultée par ce qui est dit ». Très beau ! très fort !
Autant les textes de Freud, mais pas lui seul, sont intelligibles pour moi qui suis d’une intelligence et d’une culture limitées, autant tout ceci n’a aucun sens à mes yeux, du moins pas un sens qui me semble mériter de me donner la peine de le creuser. Cela ne concerne pas que le seul discours lacanien d’ailleurs. Mais ça n’a aucune importance. Je mourrai peut-être idiot.
J’ai des tas d’autres choses à lire et à étudier qui se conçoivent bien et qui s’énoncent clairement… sans prise de tête.

Cela dit, j’aimerais savoir qui sur ce forum comprend ces passages.

ND

[shokin]

Cette discussion se perd en chicanes peu scientifiques. On ferme.