Envoyé par SimplemindBonjour à tous !Envoyé par Simplemind
En ce qui concerne les "processus psychologiques", je me demande si la notion de motivation ne doit pas rester dans le champ du conscient au risque de partir sur des thèses plus psychologiques que phylosophiques.
La motivation relève pour bcp de la justification d'un individu dans ses actes: "Quelles sont vos motivations ?" On pense ici au mot "mobile" qui partage la même étymologie et relève aussi de la justification. "Quel est le mobile du crime ?"
On peut alors visualiser une autre "motivation" qui devient intégration sociale. Je ne peux prendre part que si je peux justifier ma présence et mon action. On retombe sur le dépressif qui ne trouve pas de goût à la vie et donc pas de justification possible à ses actes. La motivation est alors légitimité à vivre et agir.
Retrouver la motivation passerait, dans cette optique, par une réintégration de l'individu dans un projet de groupe où le groupe prend le relai de l'individu dans l'allégation des motivations. Le groupe donne alors le sens des actes à l'individu qui les a perdu. N'est ce pas la pratique de beaucoup de sectes ?
Simplemind, tes définitions couvrent elles un cas bien réel qui est que qqn peut être motivé à l'action portée sur objet/projet mais motivé par un autre objet/projet.
Par exemple, si je suis motivé à satisfaire et obtenir reconnaissance de mon patron: je peux être acharné à l'action sans que l'action ne soit ma motivation en elle même. Ces définitions couvrent elles ce cas ?
J.
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