Les sources de motivation : s'y concentrer ?
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Les sources de motivation : s'y concentrer ?



  1. #1
    shokin

    Les sources de motivation : s'y concentrer ?


    ------

    Salut à toutes et à tous,

    ne trouvez-vous pas que beaucoup de personnes manquent de motivation dans notre société ? comment alors motiver, se motiver soi-même ? quelles sont nos sources de motivations ? d'où vient le manque de motivation ? comment prévenir ou guérir ?

    Je signale que ce que je vais dire vient de mes réflexions et expériences et non d'une méthode que j'aurais lue dans un texte quelconque. Je vais essayer toutefois de structurer clairement mes propos.

    A priori, je distingue deux types de réelles sources de motivation relativement stable :

    - les passions (aimer une fille, aimer les échecs, aimer la nature, etc.)
    - buts (je veux préserver la nature, je veux être heureux, je veux obtenir un emploi stable, etc.)

    auxquelles j'oppose :

    - les fausses sources de motivation (qui ne motivent pas vraiment) : les punitions, les récompenses, l'impossibilité technique.

    Les sources de démotivations peuvent également se diviser en deux parties similaires.

    1. Pourquoi se concentrer sur nos sources de motivations ?

    Ce sur quoi je me concentre l'emporte souvent sur ce que j'oublie ou néglige.

    Exemples :

    A) Je visite une partie d'une ville, partie que j'associe à cette ville. Si je visite seulement cette partie de la ville et que je l'apprécie, je serai plus motivé à retourner voir cette ville. Si je visite seulement une autre partie de la ville, et que je n'apprécie pas, je serais moins motivé à retourner voir cette ville. [Raisonnement simplifié, abstraction faite d'autres sources de motivation comme "pourquoi je l'ai visitée".]

    B) Il y a des liens entre économie et politique (entre biologie et chimie aussi, c'est juste un exemple). Disons que j'aime l'économie et pas la politique. Il y a également des liens entre ces deux domaines et le droit. Mais je ne connais pas le droit. Si je me concentre sur l'économie pour commencer le droit, j'aurais plus de probabilités d'apprécier le droit que si je me concentre sur la politique (et ses liens avec le droit).

    Donc le fait de me concentrer sur ce que j'aime augmentera les probabilités que j'aime d'autres choses auxquelles je commence de m'intéresser. A contrario, si je me concentre/focalise sur ce que je n'aime pas, je risque de ne pas aimer ce que j'y associe.

    Donc, me concentrer sur mes sources de motivations, tout en gardant un esprit ouvert, me permet de créer d'éventuelles sources de motivations (pas forcément aussi fortes).

    Voilà donc... pour commencer...

    Je me pose maintenant une question plus difficile :

    comment se créer une réelle source de motivation quand on n'en a pas ?

    Shokin

    -----
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  2. #2
    invite9fe8e214

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    bonjour,

    Et si je te soumettais, Shokin, la croyance comme source de motivation, qu'en dirais-tu?

    Bien à toi,
    Jens-Christophe

    P.S:Et j'ajouterais que, lors-ce qu'il y a abscence de toute source de motivation, il y a dépression, et suicide si rien ne change.

  3. #3
    shokin

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Jenscsi
    Et si je te soumettais, Shokin, la croyance comme source de motivation, qu'en dirais-tu?
    C'est aussi possible, mais est-ce que croyance et passion ne se rejoignent pas ? pas toujours ?

    Exemple : je crois en la Nature, j'aime la nature (je la personnifierais même ).

    Citation Envoyé par Jenscsi
    P.S:Et j'ajouterais que, lors-ce qu'il y a abscence de toute source de motivation, il y a dépression, et suicide si rien ne change.
    Voilà pourquoi je posais la question suivante fondamentale et centrale du sujet :

    Citation Envoyé par shokin
    comment se créer une réelle source de motivation quand on n'en a pas ?
    Shokin
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  4. #4
    invite9fe8e214

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Mais alors, quand il y en a pas on ne s'en créé pas une, puis-ce qu'on EST mort.(suicide)
    À moins que, miraculeusement, dans notre dépression, quelque chose vienne nous sauver.Si on peut se relever d'une dépression, c'est bien qu'un évênement est arrivé qui nous a fait prendre conscience de quelque chose.(d'une source de motivation)
    Mais, à mon avis, on ne la créé pas.Elles sont déja à l'intérrieur de nous, attendent que à être "libéré"

    Amicalement,
    Jens-Christophe

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    shokin

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    On ne sort pas d'une dépression par miracle, il me semble.

    Peut-on se créer une source de motivation ?

    ou celle-ci provient-elle nécessairement d'un autre être ?

    Shokin
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  7. #6
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Shokin
    comment se créer une réelle source de motivation quand on n'en a pas ?
    En renversant la proposition :
    En motivant la création…

    Dans le cas présent, la motivation de la création sera son absence.
    C’est, dans un ordre d’idée analogue, ce qui fait que certains suicides soient vécus comme des solutions.
    Ou bien, de manière plus ordinaire, on peut observer que certaines conduites suicidaires prennent appui (soient "motivées") sur une sensation d’absence, de vide existentiel.

    En fait, il y a distinction entre motivation et sensation d’absence de motivation.

    Amicalement,

    Aigoual.

  8. #7
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par shokin
    Peut-on se créer une source de motivation ?
    Ou celle-ci provient-elle nécessairement d'un autre être ?
    C’est la question existentielle par excellence.

    Je suis la relation à l’autre…
    … si l’autre manque, je meurs.

    Ce qui revient à transformer la question.
    Est-il possible de réinventer l’autre en l’absence de toute source ?

    Boris Cyrulnik dans ses ouvrages sur la résilience affirme que non.
    Certes, il décrit des trajets de résiliences particulièrement douloureux, en reconstruction presque complète, à partir de presque rien.

    Mais c’est précisément ce "presque" qui fait toute la différence.
    Il faut malgré tout un infime objet de départ qui fasse sens.

    Amicalement,

    Aigoual.

  9. #8
    shokin

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Salut, Aigoual,

    merci pour ta contribution, je vais aller voir du côté de la résilience et de Boris Cyrulnik.

    As-tu d'autres chercheurs, ouvrages à nous conseiller ?

    On peut se demander si c'est en créant qu'on arrive à croire ou en croyant qu'on arrive à créer (ou si ça dépend des situations).

    Shokin
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  10. #9
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Salut Shokin,

    Il y a bien sûr d’autres auteurs, plus théoriques ou plus conceptuels.
    Mais j’aime bien Cyrulnik.
    Avec lui, ce que d’autres nomment "transfert", "objet", ou "relation", possèdent une dimension immédiatement perceptible, tangible, sans pour autant céder en rien à la rigueur du discours (l’homme est psychiatre, psychanalyste et éthologue de formation)

    Ou bien, si tu préfères, le concept ne prédomine jamais sur le sujet, comme c’était le cas avec Lacan, par exemple (entre autres, car ils sont nombreux)
    La personne du résilient l’intéresse davantage que la résilience elle-même, là où beaucoup auraient tendance à privilégier la mécanique psychique à la personne du patient.

    Citation Envoyé par shokin
    On peut se demander si c'est en créant qu'on arrive à croire ou en croyant qu'on arrive à créer.
    C’est effectivement la question de fond de la résilience.
    Quand tout contribue, autour de soi, à nier ce que l’on est (ce que l’on pense ou ce que l’on fait, c’est la même chose), d’où provient cette certitude "irrationnelle" que l’on puisse continuer à être, malgré tout ?

    Plus que de croyance, je parlerais ici de foi, au sens fort du terme.
    C’est à dire l’affirmation improuvée et improuvable, pire même, incertaine et scientifiquement improbable, que Je suis et que l’Autre est.

    Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir vécu de graves traumatismes (comme ce fut le cas de B.C.) pour faire l’expérience de la perte du soi.
    Les camps de la mort en ont évidemment été le moment emblématique de l’histoire, tel que Bruno Bettelheim a si bien su l’analyser dans ses livres.
    Non, il peut suffire d’une érosion lente et continue, d'une violence parfaitement ordinaire, d’autant plus destructrice qu’elle restera invisible et surtout, indigne d’un quelconque témoignage.

    Il est paradoxalement plus facile de pouvoir affronter, même au prix de la terreur, de grandes violences, même incommunicables, qu’une succession innombrable de toutes petites violences ordinaires, dont l’insignifiance interdit de bien les identifier et surtout, de permettre l’éveil d’un quelconque intérêt chez l’autre.

    Or, c’est précisément cet éveil chez l’autre, même minuscule, qui en retour restaure la certitude impossible et pourtant vitale d’être soi.
    C’est l’oxymoron de base des propos de B.C. : je tire ma certitude d’être, de la somme de tout ce qui me nie…
    Je suis moi, parce que les autres sont.
    Mais si jamais aucun de ces autres ne vient témoigner du fait qu’ils sont, alors comment puis-je être moi ?

    Certains en déduisent qu’ils sont seuls à être, et tentent de le rationnaliser au travers de savants solipsismes réduisant le monde à eux seuls, et fonctionnant alors comme des cocons, des matrices prénatales les protégeant de tout, y compris de la mort qu’ils ont ainsi vaincu.
    Ils deviennent parfois, lorsqu’ils réussissent, dictateurs, assassins, génocideurs ou que sais-je encore…

    D’autres en concluent que le soi n’a pas de sens objectif et préfèrent tout objectiver, les autres comme eux-mêmes, allant jusqu’à l’acceptation théorique d’une équivalence totale et fusionnelle avec ces autres qui ne sont qu’objets, comme eux.
    Eux aussi ont vaincu la mort, parce qu’elle n’existe tout simplement plus.
    On les retrouve alors parmi la cohorte de ces gens qui n’hésitent pas à "donner leur vie" pour une cause, un idéal ou une croyance, prêt à détruire autant qu’ils se détruisent.
    Quelle importance ?

    C’est la raison pour laquelle parfois, les discours autant théoriques qu’abstraits qui courent dans les fils, à propos de la conscience, la nature de l’homme ou de sa prédétermination génétique, entre autres, me scandalisent (scandale, "ce qui fait obstacle")

    J’évite à le dire, bien sûr. Je ne serai pas compris, pas entendu.
    Je préfère chercher les articulations logiques qui pourraient permettre à mes interlocuteurs de toucher les limites de l’abstraction théorique.
    Malheureusement ici, ce n’est pas affaire de logique, et la logique n’est pas en cause.
    Lorsque la logique en vient à être niée par la logique elle-même (bien malgré elle, je le répète, elle n’y est pour rien…) tout devient possible, y compris le pire.

    Cela dit…
    … ces propos sont-ils scientifiques ?

    A toi de voir ce que tu peux en faire.

    Amicalement,

    Aigoual.

  11. #10
    shokin

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Aigoual
    Ou bien, si tu préfères, le concept ne prédomine jamais sur le sujet, comme c’était le cas avec Lacan, par exemple (entre autres, car ils sont nombreux)
    Voilà un point auquel je ne me suis jamais réellement questionné jusqu'à maintenant. Une réflexion et une recherche sur le sujet pourraient m'éclairer sur d'autres points que le sujet de cette discussion.

    A priori, je suis d'accord que le concept ne prédomine jamais le sujet, même si le sujet attribue grande crédibilité au concept (n'en sommes-nous pas rendus à une société un peu trop conceptualisante ?).

    Les concepts, sont-ils devenus une source de motivation plus que les êtres et choses ?

    Citation Envoyé par Aigoual
    Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir vécu de graves traumatismes (comme ce fut le cas de B.C.) pour faire l’expérience de la perte du soi.
    Les camps de la mort en ont évidemment été le moment emblématique de l’histoire, tel que Bruno Bettelheim a si bien su l’analyser dans ses livres.
    Non, il peut suffire d’une érosion lente et continue, d'une violence parfaitement ordinaire, d’autant plus destructrice qu’elle restera invisible et surtout, indigne d’un quelconque témoignage.

    Il est paradoxalement plus facile de pouvoir affronter, même au prix de la terreur, de grandes violences, même incommunicables, qu’une succession innombrable de toutes petites violences ordinaires, dont l’insignifiance interdit de bien les identifier et surtout, de permettre l’éveil d’un quelconque intérêt chez l’autre.
    "Intéressant" ! Je suis sûr que l'on si l'on considérait ces propos tiens, notre société "de consommation et du travail" s'en retrouverait légèrement mieux. Les petites doses sont plus pernicieuses que l'on peut penser.

    Citation Envoyé par Aigoual
    C’est l’oxymoron de base des propos de B.C. : je tire ma certitude d’être, de la somme de tout ce qui me nie…
    mais aussi de tout ce qui m'affirme ?

    Nous en découvrons sur la résilience !

    Shokin
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  12. #11
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Shokin
    le concept ne prédomine jamais le sujet, même si le sujet attribue grande crédibilité au concept (n'en sommes-nous pas rendus à une société un peu trop conceptualisante ?)
    Oui, c’est cela.
    En gros, il ne faut jamais oublier que les concepts sont des outils à notre service et non l’inverse.
    Cela ne veut absolument pas dire qu’il faut refroidir la passion du chercheur ou du théoricien, bien au contraire (non, je ne pense pas que nous vivions dans des sociétés davantage "conceptualisantes" qu’autrefois. Ce sont simplement les formes des concepts qui ont changé)

    Cela veut dire qu’il n’existe pas de concepts qui soient suffisamment universels pour me réduire à lui.
    Cela signifie aussi que mon attachement à un concept possède des origines qui me sont propres et qu’il me faut connaître si je ne veux pas en devenir l’esclave.

    Cette croyance (car il s’agit bien de "croyance") en des concepts qui m’engloberaient totalement et définitivement, débouche sur ce que je nomme (dans mon langage non normé…) des "démarches idéologiques"

    On peut faire de l’idéologie avec tout en n’importe quoi.
    Il suffit simplement d’affirmer que le concept résout ce que Je suis ou ce qu’est l’Autre.
    La séduction de cette proposition est immense : elle suggère la résolution de la mort elle-même, d’abord la mienne, éventuellement celle de l’autre.

    Dans la réalité, Je ne suis pas à résoudre et Je ne me résous pas, pas plus que l’Autre, ni que notre mort annoncée commune.
    Bien entendu, l’idéologue possède un avantage de taille sur moi.
    Il dispose d’une articulation logique cohérente globale de compréhension totale du réel, là ou moi, je ne peux que me référer à des propositions tout aussi logiques et cohérentes, mais partielles.
    Du coup, en raison de mes ignorances, c’est moi qui passe pour le "croyant", tandis qu’il serait le "sachant"

    Il ne faut surtout pas penser que l’idéologue soit nécessairement "dans l’erreur".
    C’est cela le danger et la perversion de la mécanique :
    Il n’est pas dans l’erreur, sa thèse est cohérente, elle est valide.
    Au détail près des limites de la thèse.
    Pour lui, les limites se résolvent par la thèse.
    Pour moi, une limite est précisément ce qui ne se résout pas.

    Amicalement,

    Aigoual.

  13. #12
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Shokin
    Citation Envoyé par Aigoual
    C’est l’oxymoron de base des propos de Boris Cyrulnik : je tire ma certitude d’être, de la somme de tout ce qui me nie…
    … mais aussi de tout ce qui m'affirme ?
    Oui, c’est cela.

    On pourrait définir la résilience par l’ensemble de ce qui résiste à la mort (dissolution de ce que je suis) sans pour autant la nier (principe de réalité)

    J’aime bien cette notion de "principe de réalité" dont Freud est l’inventeur.
    Elle ne suppose pas qu’il faille me soumettre à une impossible réalité, dont je n’aurai jamais la connaissance totale et absolue, faisant de moi un objet à l’égal de tous les autres objets du réel.
    Elle suppose au contraire, par ce simple petit mot de "principe", qu’aucune idée, aucun fantasme, aucun désir, aucune croyance, aucune idéologie ne pourra me réduire à l’état d’objet.
    Le principe de réalité, c’est la démarche qui résiste à leur totipotence fusionnelle et définitive.

    C’est le point précis "qui achoppe"
    C’est également à ce point précis de résistance que se situe la perception fugace de ce que nous nommons le réel.

    Or, dans un monde où l’homme est devenu en grande partie son propre environnement, le point d’achoppement par excellence, c’est l’autre.
    D’où la permanence universelle de ce fantasme destructeur qui consisterait à laisser entendre que la suppression de cet ultime achoppement, passerait par la suppression de l’autre, en résolution totale du réel.

    Ou bien, si tu préfères, le fantasme nous dit que c’est l’autre qui nous interdit l’accès au réel.
    Alors que le principe de réalité nous dit à l’inverse, que la réalité se perçoit par tout ce qui résiste, tout ce qui "achoppe", entre moi et l’autre.

    Amicalement,

    Aigoual.

  14. #13
    invite1762dbc2

    Wink Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Bonjour,
    Le mot motivation est un véritable mot éponge à la fois très commun et délicat à saisir et le problème vient du sens commun qui absorbe des choses radicalement différentes.
    Les hommes qui la connaisse depuis que l'homme est homme : ont fini pour lui rendre hommage par lui donner un nom "motivation".
    Hommage tardif puisque le mot fu créé par deux plublicistes, Ernest Dichter et Louis Cheskin ; ainsi Monsieur Littré n'eut point la chance de pouvoir consigné la "motivation" dans son oeuvre. Ce qui est un comble pour cet érudit.
    Si l'on veut comprendre la motivation il peut être utile :
    1°) de partir des différentes définition de celles-ci pour apercevoir les différents courant de pensée.
    2°) de comprendre la différence entre Motivation et implication.
    3°) comprendre l'adhésion (pas celles des moules comme dans le Philèbe) dans sont rapport à l'implication et la motivation.

    Voilà pour un premier post en ayant lu les autres auparavant.

  15. #14
    invite1762dbc2

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Hum !
    C'est le problème de l'oeuf et de la poule. En réalité la motivation est la source au service d'un désir. Le langage commun parle de source de la motivation.
    D'où l'intérêt de partir d'un définition (comme suggéré plus haut dans le fil) car il s'agit d'une dynamique entre plusieurs éléments et non pas d'un objet fini qu'il suffirait de détenir pour que tout ailles pour le mieux.


  16. #15
    invite1762dbc2

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    remarque sur le PS
    Bien sûr que le succidaire est motivé, comme l'aurait dit avec humour Lacan il est motivé à faire avancé ça névrose sauf qui ne le sait pas et c'est ça qui le déprime.
    :-I

  17. #16
    invite1762dbc2

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    La motivation est toujours privative mais certains auteurs font la distinction entre motivation intrinsèque et motivation extrinsèque. Mais il paraît plus prudent de le resituer dans un modèle relationnel de l'individu et son environnement.

  18. #17
    invite1762dbc2

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Les ouvrages relatifs à la motivation et l'implication sont un bon point de départ pour découvrir par fil rouge les autres auteurs.
    Paul Diel, D'Iribarne philippe, Claude Levy-Leboyer, Pierre Louart,Pierre MorinMonique Noulin, Josph Nuttin, Maurice thèvenet, Pierre Bourdieux, R.Francès, O Gélinier, E Lauwer, F Herzberg, E Lawler, H. Levison, A Ripon, F Robaye, A schircks, Jhon Searle, Max Weber, V.H Vroom, JC Toussaint, Je Thurman.
    A peluche

  19. #18
    shokin

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Aigoual
    (non, je ne pense pas que nous vivions dans des sociétés davantage "conceptualisantes" qu’autrefois. Ce sont simplement les formes des concepts qui ont changé)
    Notre société n'est-elle tout de même pas devenue (ou ne veut-elle pas devenir) une société du savoir ? l'homme un être devenu pensant (plus qu'agissant) ?

    Citation Envoyé par Aigoual
    Cela veut dire qu’il n’existe pas de concepts qui soient suffisamment universels pour me réduire à lui.
    Mais une collaboration de plusieurs/beaucoup de/tous les concepts peut-elle suffire pour que je puisse m'y réduire universellement ?

    Citation Envoyé par Aigoual
    La séduction de cette proposition est immense : elle suggère la résolution de la mort elle-même, d’abord la mienne, éventuellement celle de l’autre.
    Cela pourrait aider à expliquer certaines choses, sur la mort et la peur de la mort.

    La mort qui me nie donc m'affirme (puisque je lui résiste) ? si je meurs, suis-je encore moi ?

    la mort (ou la peur de la mort) serait une source de motivation ?

    Citation Envoyé par Aigoual
    Pour lui, les limites se résolvent par la thèse.
    Pour moi, une limite est précisément ce qui ne se résout pas.
    Intéressant point de vue nouveau pour moi, cette distinction.

    Résoudre ou agir permet donc de repousser ses limites ou d'étendre la thèse.

    Ya-t-il contradiction éternelle entre fantasme et principe de réalité (existence d'un point d'achoppement)

    Citation Envoyé par Simplemind
    2°) de comprendre la différence entre Motivation et implication.
    L'implication n'est-elle pas liée à l'engagement ? lequel serait une source de motivation (mais comment s'engager ?).

    Un terme que je n'ai pas encore réellement compris (pas faute d'avoir lu divers ouvrages) : la névrose.

    Merci pour les auteurs, y en a foule dont je n'avais entendu parler.

    Shokin
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  20. #19
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Salut Shokin,

    Beaucoup de questions dans ton message…
    J’ai prend une ici, je verrai les autres ensuite.

    Citation Envoyé par Shokin
    Ya-t-il contradiction éternelle entre fantasme et principe de réalité ?
    Le fantasme prétend réaliser le réel (c’est à dire, supprimer les hiatus irréductibles entre lui et moi)
    Le principe de réalité résout le fantasme en rétablissant la vérité du hiatus.
    Cela se fait en deux temps : il faut d’abord le fantasme avant de pouvoir mettre en œuvre le principe de réalité.
    Sans le premier, le second est impossible.

    Il est donc faux de penser que le principe de réalité vise à supprimer le fantasme, bien au contraire.
    C’est notamment sur cette erreur que vit et souffre le dépressif, évoqué un peu plus haut.
    Le fantasme fonctionne comme un moteur.
    Sans moteur, pas de mouvement, pas de "motivation".

    Donc, pour répondre à ta question de départ, si tu souhaites recréer des motivations là où elles sont absentes, il te faut retrouver les fantasmes qui leurs sont sous-jacents.

    La grande difficulté pour le dépressif, tient dans le fait qu’il est parfaitement conscient (personne au monde n’est plus lucide qu’un dépressif) de la nature illusoire du fantasme.
    Il sait très bien qu’un fantasme ne doit jamais, ne peut jamais se réaliser.
    Dans le même temps, il sait tout aussi bien que les fantasmes ne fonctionnent que dans l’illusion de la possibilité de leur réalisation (faute de quoi, ce ne serait plus des fantasmes, mais des rêveries)

    Pour lui donc, il s’agit beaucoup moins d’un refoulement, d’un combat permanent contre les risques réels ou imaginaires de passages à l’acte, que d’une perception suraigüe de l’inutilité du fantasme.
    Dans son extrême lucidité, le dépressif peut très bien envisager tous les fantasmes possibles sans angoisse particulière.
    Contrairement aux autres, dont il sait remarquablement bien décrypter les comportements inconscients sous-tendus par autant de fantasmes, il ne craint ni la mort, ni la perte de soi.

    Comment, dans ces conditions, ce "prince cristallin de l’inutile" peut-il échapper à sa tragédie ?

    Probablement en sachant retrouver l’instant ou le fantasme a été nié.
    Qui m’a dit et quand, que je n’étais pas immortel ? Car Je suis immortel, je le sais.
    Qui m’a dit et quand, que je n’étais pas unique ? Car Je ne suis unique, je le sais.
    Qui m’a dit et quand, que mes désirs ou mes pensées n’étaient pas universels ? Car Je suis la pensée et le désir, je le sais.

    En clair, qui m’a fait remarquer (volontairement ou non, peu importe) que ce sujet qui est moi et qui contient l’intégralité du monde, n’était finalement qu’une poussière sans valeur spécifique, qu’un objet insignifiant parmi tant d’autres, dans l’immensité de l’univers ?

    Le "Je" contient l’intégralité de ce qui est. Il est son sens unique, eternel et immortel.
    Le "moi" n’en est qu’une fraction, sans signification particulière, local et périssable.

    Le principe de réalité en est la résolution, sans réduction de l’un à l’autre.

    Rapporté à la démarche scientifique, tu peux en déduire comment les processus créatifs se révèlent précisément au clivage entre désir et réalité.
    Pour qu’il y ait extension du domaine du réel, il faut que l’extension du désir précède.
    Mais de cela, les scientifiques n’en sont pas toujours conscients.
    Ce qui explique pourquoi la science peut apparaitre aux autres, si froide, si brutale, si inhumaine parfois…

    Amicalement,

    Aigoual.

  21. #20
    invite1762dbc2

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par shokin
    Notre société n'est-elle tout de même pas devenue (ou ne veut-elle pas devenir) une société du savoir ? l'homme un être devenu pensant (plus qu'agissant) ?



    Mais une collaboration de plusieurs/beaucoup de/tous les concepts peut-elle suffire pour que je puisse m'y réduire universellement ?



    Cela pourrait aider à expliquer certaines choses, sur la mort et la peur de la mort.

    La mort qui me nie donc m'affirme (puisque je lui résiste) ? si je meurs, suis-je encore moi ?

    la mort (ou la peur de la mort) serait une source de motivation ?



    Intéressant point de vue nouveau pour moi, cette distinction.

    Résoudre ou agir permet donc de repousser ses limites ou d'étendre la thèse.

    Ya-t-il contradiction éternelle entre fantasme et principe de réalité (existence d'un point d'achoppement)



    L'implication n'est-elle pas liée à l'engagement ? lequel serait une source de motivation (mais comment s'engager ?).

    Un terme que je n'ai pas encore réellement compris (pas faute d'avoir lu divers ouvrages) : la névrose.

    Merci pour les auteurs, y en a foule dont je n'avais entendu parler.

    Shokin
    Exactement l'implication est liée à l'engagement dans une organisation si petite soit-elle. Elle implique un rapport d'altérité. Il y a un consensus des auteurs sur la notion de relation entre l'individu et l'organisation. L'implication est donc une attitude qui signifie l'identification et l'engagement envers une organisation, ce comportement est un idicateur du non-retrait de la part de l'individu.

    A toit de voir si tu veux continuer le fil sur la motivation car de la question de départ il y a depuis quelques posts une nette orientation sur autre chose.
    Cela mérite soit deux fils soit de n'en poursuivre qu'un.

    A plutarque

  22. #21
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Simplemind
    L'implication est donc une attitude qui signifie l'identification et l'engagement envers une organisation, ce comportement est un indicateur du non-retrait de la part de l'individu.
    Salut,

    C’est quoi, un "un indicateur du non-retrait" ?
    Tu veux dire qu’il y a renoncement à possibilité de retrait, c’est à dire renoncement volontaire de liberté ?

    Amicalement,

    Aigoual.

  23. #22
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par shokin
    Notre société n'est-elle tout de même pas devenue (ou ne veut-elle pas devenir) une société du savoir ? l'homme un être devenu pensant (plus qu'agissant) ?
    Peut-être.
    Je ne sais pas vraiment si les rapports de forces ont fondamentalement changé.
    Le savoir dont tu parles est un savoir social, donc enjeu de pouvoir.
    En ce sens tu as raison, nos pouvoirs (donc les dominances) se sont considérablement accrus.
    Il est malgré tout probable que les équilibres entre dominants et dominés n’ont pas beaucoup varié.
    Sans compter les contre-savoirs, qui ont certainement progressés en proportion.
    Je n’adhère pas vraiment à l’idée que nos ancêtres étaient plus stupides que nous.

    Reste le savoir comme instrument de pure connaissance.
    Il faut à mon sens, d’autres motivations pour cela, qui elles passent par des démarches beaucoup plus individuelles.

    Amicalement,

    Aigoual.

  24. #23
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par shokin
    Une collaboration de plusieurs/beaucoup de/tous les concepts peut-elle suffire pour que je puisse me réduire universellement [à un unique concept universel] ?
    Possible, encore que leur nombre devrait être potentiellement infini pour achever la tâche.
    En fait, ce concept universel existe, il est le pré-requis à tout le reste.
    Il s’agit du réel lui-même, dont on pourrait dire qu’il contient tout, sans pour autant se réduire à rien.

    Que signifierait dans ce cas, me "réduire au réel", puisque de fait, je suis déjà dans le réel ?
    Et pourquoi ais-je besoin d’autres concepts pour décrire ce qui est, sinon parce que j’en suis déjà la réduction, en écart avec lui ?

    En clair, qu’est ce qui me motive à prendre de la distance avec ce que je suis, pour mieux comprendre ce que je suis déjà, de fait ?

    Curieux paradoxe, n’est-ce pas ?

    Amicalement,

    Aigoual.

  25. #24
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par shokin
    Si je meurs, suis-je encore moi ?
    Sais pas.

    C’est une question analogue à celle-ci :
    Pourquoi suis-je moi, et non pas l’autre, fût-il mon frère jumeau ou mon clone ?
    Il y a ici une rupture de cohérence dans la continuité du réel qui ne se résout pas.

    Amicalement,

    Aigoual.

  26. #25
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par shokin
    la mort (ou la peur de la mort) serait une source de motivation ?
    Un moteur de survie, certainement (Motivation : ce qui meut)
    Ne définit-on pas la vie comme étant tout ce qui s’oppose à la mort ?

    Mais le moteur seul suffit-il à donner un sens ?
    D’un point de vue objectif (externe à soi) rien n’a de sens.
    Le réel n’a pas de sens en soi.

    Du point de vue du sujet (interne à moi) l’obligation de donner du sens est incontournable.
    Le réel, en soi dépourvu de sens, ne possède que celui que je lui donne.
    (Motivation : ce qui donne du sens)

    Là encore, l’interne et l’externe ne peuvent se réduire l’un à l’autre.
    Il y a ici aussi un hiatus qui ne se résout pas.

    Amicalement,

    Aigoual.

  27. #26
    invite1762dbc2

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Aigoual
    Salut,

    C’est quoi, un "un indicateur du non-retrait" ?


    Amicalement,

    Aigoual.

    Un individu est soi engagé dans l'organisation quelque qu'en soit le motif, soit pour des raisons diverses il se met en retrait (non participation indifférence, etc...) C'est souvent ce qui fait dire dans le langage commun, "tient il n'est plus motivé".
    En réalité il reste toujours motivé mais ne trouve plus dans cette organisation de quoi faire aboutir son désir.

    Je vous proposerais une définition de la motivation cela éclairera ce fil sur le thème de la motivation. Ou à défaut d'éclairer cela servira de fil rouge.


    PS : pour rire savez vous amis du forum d'où vient l'expression "le fil rouge". (le premier qui dis la couleur est recalé, Non mais ! )

  28. #27
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Simplemind
    Un individu est soi engagé dans l'organisation quelque qu'en soit le motif, soit pour des raisons diverses il se met en retrait (non participation indifférence, etc...) C'est souvent ce qui fait dire dans le langage commun, "tient il n'est plus motivé".
    En réalité il reste toujours motivé mais ne trouve plus dans cette organisation de quoi faire aboutir son désir.
    Ca c’est intéressant.

    Ce qui reviendrait à reformuler la question de départ de Shokin, qui était "Peut-on soi-même se recréer des sources de motivation ?" en quelque chose comme : "Est-il possible de trouver des motivations, seul, à l’exclusion de toute participation à des dynamiques collectives ?"

    Mon approche était beaucoup plus introspective.
    Cependant je supposais de même, qu’il n’était pas possible de trouver une source à exister sans transiter par l’autre (même si cet autre n’était pas nécessairement identifié dans un collectif)
    Sources qui, dans les cas extrêmes de pertes de motivations (dont la dépression) auraient été détruites en même temps que le lien à l’autre.

    Citation Envoyé par Simplemind
    Je vous proposerais une définition de la motivation cela éclairera ce fil sur le thème de la motivation.
    Pour moi, le mot "motivation" signifie "ce qui meut", avec une racine commune à d’autres termes proches, tel que "mobile", "motile", " moteur", etc.

    Mais peut-être ta proposition sera-t-elle plus précise.

    Citation Envoyé par Simplemind
    d'où vient l'expression "le fil rouge" ?
    Il me semble me souvenir qu’il s’agissait du titre d’une animation télévisée, du temps préhistorique des yéyés…
    Mais je ne me souviens plus du contexte.

    Amicalement,

    Aigoual.

  29. #28
    invite1762dbc2

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Aigoual
    Fil rouge

    Il me semble me souvenir qu’il s’agissait du titre d’une animation télévisée, du temps préhistorique des yéyés…
    Mais je ne me souviens plus du contexte.

    Amicalement,

    Aigoual.
    Bonsoir Aigoual

    Las t'as pas bon

    C'est la marine Anglaise (à voile) qui à inventer cela car elle était lasse de se faire voler ses cordages et à donc insérer un fil rouge en leur sein, mais avec un tressage tellement particulier qu'il est impossible de retirer le dis "fil rouge" sans détruire le cordage. Il était donc facile de voir que le cordage appartenait à la royal sans aucun doute possible et de confondre n'importe quel détenteur ou recelleur. Par analogie ce terme a été repris pour indiquer qu'avec un fil rouge on pouvait suivre tout les méandres d'une discussion, etc... (et parfois des sacs de noeuds) sans jamais perdre sa voie, sans se dévoyer en quelque sorte. Une forme de recentrage permanent linéaire.

  30. #29
    invite1762dbc2

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Aigoual
    Ca c’est intéressant.

    Ce qui reviendrait à reformuler la question de départ de Shokin, Mon approche était beaucoup plus introspective.
    Cependant je supposais de même, qu’il n’était pas possible de trouver une source à exister sans transiter par l’autre (même si cet autre n’était pas nécessairement identifié dans un collectif)
    Sources qui, dans les cas extrêmes de pertes de motivations (dont la dépression) auraient été détruites en même temps que le lien à l’autre.


    Pour moi, le mot "motivation" signifie "ce qui meut", avec une racine commune à d’autres termes proches, tel que "mobile", "motile", " moteur", etc.

    .
    Tu as raison sur les différents points (auxquels je répondrais) mais cela nécessite de ne pas perdre ou de ne pas mélanger les différents éléments.

    Voici donc les définitions que je propose en attendant mieux. Définitions d'auteurs ayant des points de vues et venant de domaine très différents)
    "La motivation est un désir du sujet focalisé sur un objet et engagé dans un projet."
    "c'est tout ce qui est moteur qui pousse à agir"
    "Processus psychologiques qui cause l'apparition, l'orientation et la persistance d'actions volontaires dirigées vers les buts."
    Celle que je préfère et la première car elle contient les trois éléments clés de la motivation.

    A plutarque

  31. #30
    Aigoual

    Re : Les sources de motivation : s'y concentrer ?

    Citation Envoyé par Simplemind
    Voici donc les définitions que je propose en attendant mieux. Définitions d'auteurs ayant des points de vues et venant de domaine très différents)
    "La motivation est un désir du sujet focalisé sur un objet et engagé dans un projet."
    "c'est tout ce qui est moteur qui pousse à agir"
    "Processus psychologiques qui cause l'apparition, l'orientation et la persistance d'actions volontaires dirigées vers les buts."
    Celle que je préfère et la première car elle contient les trois éléments clés de la motivation.
    Donc prenons la première.
    J’ai un sujet, qui à un désir, tendu vers un objet (but) organisé dans un projet (une structure d’action)

    Supposons que je supprime l’un des termes :

    Si le désir n’est pas celui du sujet, l’action vers le but persiste, mais dans la souffrance d’une contrainte qui peut devenir insupportable, sauf à accepter la soumission.
    La motivation n’est plus mienne, même si elle continue à s’exercer à travers moi.
    Prototype : l’esclave.

    Si les désirs du sujet s’expriment dans l’action, mais que le but manque, on peut supposer une quête effrénée de jouissance, toujours inassouvie, jamais atteinte.
    Ma motivation s’éparpille en tout sens, uniquement bordée par ce qui est extérieur à moi.
    Prototype : le tyran.

    Si les désirs du sujet possèdent bien un but, mais n’ont pas de stratégie d’action, alors c’est un douloureux sentiment d’impuissance qui prédomine.
    Ma motivation me dessert, jusqu’à se retourner contre moi.
    Prototype : le prolétaire (parce que dépossédé de son travail)

    Enfin, si je sujet est nié, plus rien n’est possible, puisqu’un objet n’a ni désir, ni but, ni cadre d’action.
    C’est la fin de toute motivation, avec à son terme extrême, la négation de tout, le suicide et la mort.
    Prototype : la victime.

    Donc, si je veux restaurer une motivation manquante (question de départ), il me faut vérifier les quatre termes simultanément.

    Correct ?

    Amicalement,

    Aigoual.

    (PS. : il doit être possible de trouver d’autres prototypes, mieux représentatifs)

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