Rapidement: comme je ne vois pas ce qu'une émotion pourrait être d'autre que "psychoaffective" et que les affects ou tout autre influence psychologique (ou n'importe quoi d'autre) sont susceptibles d'amener ou d'influencer absolument n'importe quel autre affect (ou même action cognitive), par définition ou par construction, une peur peut donc bien en être issue.
Je ne comprend pas ce que pourrait être ici une peur archaïque ou non archaïque (ce qui les différencierait en tant qu'émotions) mais il est évident qu'un individu n'est pas forcé de pouvoir reconnaitre l'origine de tous ses affects, y compris la peur, ni même de savoir qu'il la subit (c'est même un des boulots des psy de les faire (re)connaitre quand ça devient pathologique ou simplement trop gênant).
Enfin, l'individu et ce qu'il ressent est la somme de ce qu'il est et de ce qu'il ressent, donc en particulier son égo et la "psychoaffectivité": c'est une tautologie (à moins que quelque chose ne m'échappe).
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), mais certaines réactions émotionnelles n'ont-elle pas ce que vous appelez un réflexe "médulaire" ? Autrement dit, la réaction (avec sa stimulation physiologique) précédant la prise de conscience. Par exemple dans le cas de la surprise (cas de moutons fuyant instinctivement à l'approche surprise d'un promeneur non vu). De plus, il m'a semblé que vous considériez l'acte de retrait de la main surprise par une zone chaude non comme un acte émotionnel. Personnellement, je considérais cet acte de retrait comme une manifestation de la peur. Certes, il y a deux temps : la réaction puis l'émotion (au sens classique du terme : conscience renforcée et fortement somatisée). Si, je dis bien si j'ai bien compris, vous considérez cet acte réflexe comme non émotionnel.