modèle cosmo stationnaire et expansionniste
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modèle cosmo stationnaire et expansionniste



  1. #1
    doudou

    modèle cosmo stationnaire et expansionniste


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    hello
    comparons les
    Le deuxième est spécifiquement construit autour de l'éloignement cinétique des galaxies, s'éloignant toujours plus vite, toujours plus loin, leur direction de mouvement étant toujours dirigée vers une zone où les redshifts sont plus prononcés, l'originalité de ce modèle étant d'obtenir cet éloignement en faisant gonfler le vide nous séparant des dites galaxies. Ce phénomène d'expansion ne reçoit pas la critique négative qu'il mérite, à savoir que la question énergétique pose problème vu que les galaxies sont accélérées, quand bien même si cette accélération diminue (modèle avant 98) ou, pire encore, si elle-même s'accélère (modèle à base d'énergie noire, post 98). Ce modèle est plébiscité mais l'équation qui le décrit (de Riemann) n'est pas non plus vérifiée, le taux d'expansion n'étant pas mesuré variant en fonction de la densité le long de la ligne de visée, à une échelle de 1Gal (dans les superamas, les dispersions de vitesses ne semblent pas être influencées par l'expansion sur des distances relatives à la taille du super-amas, le taux reste nul à assez grande échelle donc). Et donc le taux d'expansion varierait instantanément de 0 dans les zones de densité à H0=70 dans le vide, un miracle. Cette situation n'a pas évolué malgré une cosmologie dite de précision: le modèle reste donc dopé à l'énergie et sa description est encore fantasmée

    Dans le cas du modèle stationnaire, les galaxies sont en principe considérées fixes, tout au plus peut on considérer leur vitesse locale, celle que l'on mesurerait en leur sein au travers de leur dipôle cosmologique, en somme leur vitesse par rapport à leur univers observable. Dans cette vision, le redshift cosmo doit recevoir une interprétation autre qu'une vitesse d'éloignement. Les galaxies sont fixes parcequ'elles seraient au milieu de masse uniformément répartie autour d'elles, et grosso-modo elles restent à leur place, lentement on peut éventuellement observer des densités locales toujours plus importantes par effondrement local. Si l'univers est infini, il n'y a pas d'échelle, rien ne change en gros, au lieu d'observer des rassemblements de galaxies comme aujourd'hui, on observerait des rassemblements de trous noirs, l'univers resterait stationnaire. A l'infini, on voit mal vers quoi ce système évolue, un trou noir unique, de taille infinie? tout dépend du rôle du phénomène qui explique les redshifts cosmo. On peut éventuellement parler de la forme de l'univers, de l'espace 'par défaut', sans masse. Dans un premier temps, on retient l' "espace plat" pour l'univers stationnaire vide, un espace euclidien, Newtonien, dans lequel les galaxies sont parsemées, jetées comme des graines, localement l'espace est déformé par les masses. C'est finalement l'espace dans lequel on fait des simulations, on ajoute sur les animations de cube d'univers un trait dont la longueur diminue pour représenter l'unité de longueur, diminuant du fait de l'expansion (un brin factice donc): le modèle expansionniste est lui-même modélisé par un univers stationnaire, où l'expansion est représenté par un trait, faute donc de pouvoir faire des simulations relativistes à grande échelle. Cette vision peut toutefois recevoir une description relativiste, cf ce fil dans lequel on cherche à caractériser la matière noire sous la forme d'une transition relativiste entre la géométrie d'une galaxie et celle de son univers observable, disons que tout se joue avec ce que l'on entend par espace plat, et qu'il se peut que l'on travaille dorénavant avec un espace 'en apparence plat'. Bref

    Si on veut assimiler les redshifts cosmo comme des vitesses (pour comparer donc le modèle stationnaire avec le modèle expansionniste) tout en voulant rester dans un modèle stationnaire (pas d'équation de Riemann, le vide ne gonfle ni ne rétrécit), on va être obligé de supposer que l'univers est fini, car les galaxies sont alors dans une boule et elles ont été nécessairement initialement propulsées par une explosion, telles des projectiles, et sont désormais (depuis le big-bang) en train de tomber. Le problème dans cette vision, c'est qu'on aurait du coup l'impression d'être au centre, ce qui est très peu probable. En tout cas, la vitesse d'éloignement des galaxies diminuerait, leur redshift drift serait positif, c'est le cas dans Sandage: l'unité prise pour décrire le redshift drift est le km/s (par an). On suppose donc que le modèle de Sandage est celui-ci, mais il est primitif et très peu probable. A écarter

    De ces trois descriptions, les perspectives penchent donc pour que le redshift ne soit pas représentatif d'une vitesse, je pense en effet qu'on a fait le tour de ce que l'interprétation de vitesse permet, que ce soit à redshift drift positif ou négatif
    Si l'on tient à sortir de l'interprétation du redshift sous forme de vitesse, il y a une solution mathématique, il suffit de faire des projections, on peut construire une règle qui permet à un élément normé (=1) écrit en N dimensions d'être de norme <1 lorsqu'il est écrit en N+ dimensions. Ce n'est pas insurmontable, par exemple un vecteur constitué de composantes orthogonales de même norme répond à cette description. La géométrie et le photon recevrait donc une telle description, par exemple elle est construite à l'aide de vecteurs orthogonaux, il est construit à partir de phases, en somme des rotations des axes de celle-ci. Pour continuer, il faut trouver des propriétés issues de la physique des particules, et on se dit que la sphère de Bloch est à insérer dans cette géométrie, elle permet de parler de phase entre deux vecteurs orthogonaux, la géométrie obtenue est alors intéressante: la représentation de vecteurs (d'état) orthogonaux est sous la forme de vecteurs opposés, le plan complexe permet de construire une phase. Dans cette 'suggestion', notre géométrie est alors complexe, il y aurait donc localement une projection d'état des particules de l'univers observable d'une particule, sur celle-ci. Je n'ai pas l'impression de réinventer la physique quantique, on va même dire que c'est ce qu'elle dit elle-même: tout n'est que projection d'état

    Et là, tout est beaucoup plus simple, un univers stationnaire dont le nombre local (au centre d'une masse, élémentaire) de dimensions augmente dans le temps semble être une solution aux curieuses observations du cosmos. Et comme ce nombre est lié à la masse de l'univers observable, de faible densité, il est utilisé pour définir l'espace 'en apparence plat' qui permet de résoudre le mystère de la matière noire

    Voilà, je n'ai pas cherché à défendre les modèles expansionniste et type Sandage, il y a sûrement des considérations de forme de l'univers, mais bon. Je défends le modèle stationnaire infini où le redshift cosmo ne témoigne pas d'une vitesse relative mais d'autre chose, j'ai donc un biais: j'écorche volontairement les autres modèles, ceux-ci doivent se défendre ou pointer du doigt des éventuels problèmes le modèle que je défends. Je propose qu'on ne parle pas spécifiquement de l'interprétation du redshift positif, cette histoire de dimensions, arrêtons-nous juste sur le signe du redshift drift, et étudions les sous-cas "vitesse" ou "non vitesse", les sous-sous-cas univers fini ou infini, etc... En gros on fait le bilan en supposant que la cosmologie est dite de précision, qu'un passage en revue de la physique passée et présente doit être fait, et on applique le razoir d'Ockham: tout ce qui dépasse un peu trop, couic

    -----

  2. #2
    doudou

    Re : modèle cosmo stationnaire et expansionniste

    une solution mathématique
    ah oui, pour rejoindre la solution physique, il suffit de considérer que l'univers observable gonfle: on voit toujours plus loin, non pas parceque les télescopes sont plus grands mais parceque l'interaction prend du temps. Initialement, il a une taille et masse élémentaire, chaque élément de géométrie de l'univers naissant t=0 est centré sur un univers observable de cette taille et il inclut au temps t=1 les éléments directement voisins, il double de taille en deux fois moins de temps que le prochain doublement de taille. En partant d'une dimension de Planck (par exemple), l'univers double de taille ~200fois, on peut dire que le début est initié par une inflation tellement la progression est rapide
    Et donc, l'univers se décrit localement comme un regroupement local de dimensions, progressant partout dans le temps, orthogonales entre-elles et des phases internes (cf le coup de la sphère de Bloch). Si on considère qu'une progression de dimension se fait par échos, un signal se divise (1/N) en autant de signaux qu'il y a de dimensions (N): les états s'ajustent peu à peu entre eux, en passant de l'état N à l'état N+1
    Je serais d'avis de décrire l'univers initial en une ligne composée de vecteurs normés orthogonaux, complexes, élémentaires. Une ligne dirigée par un vecteur qui les rassemble tous est dégénérée: Σuk²=1=>uk=0 ∀k. Elle autorise pas mal de chose, comme l'"instantanéité infinie"

  3. #3
    doudou

    Re : modèle cosmo stationnaire et expansionniste

    je n'ai pas mis de 's' à modèle dans le titre, mais finalement les deux cherchent à se mélanger quand ils utilisent la même interprétation du redshift cosmo, une vitesse d'éloignement, celle-ci étant interprétée différemment suivant que la géométrie est statique ou relativiste (eq Friedmann), c'est juste que si l'on avait voulu rendre équivalents ces deux modèles, les galaxies du modèle stationnaire recevraient une énergie venant de nulle part pour pouvoir s'éloigner avec accélération comme dans le modèle expansionniste. En principe, pour comparer deux modèles, il faut au moins qu'ils évoluent de la même façon, énergétiquement parlant en tout cas, le modèle expansionniste ne peut pas déroger aux conditions strictes de la consommation d'énergie. Dans le cas d'un modèle stationnaire qui gonfle en rayon d'action, son énergie augmente naturellement car les interactions augmentent car l'univers observable centrée sur une masse contient toujours plus de masses, je ne sais si un modèle expansionniste peut reprendre à son compte cette idée, je ne vois pas en quoi un rassemblement toujours plus important de matière permettrait à ses constituants de s'éloigner les uns des autres, l'énergie potentielle augmenterait en même temps que l'énergie cinétique? Dans un modèle stationnaire, l'énergie potentielle (gravitationnelle) augmente mais elle augmente toujours, elle n'est jamais transformée en énergie cinétique, en vitesse

  4. #4
    JPL
    Responsable des forums

    Re : modèle cosmo stationnaire et expansionniste

    Poursuite d’une discussion déjà fermée
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

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