bonsoir,
l'un de vous saurait-il, quels effets positifs et negatifs, y a-t-il à operer une epilepsie qui n'est pas pharmacoresistante?
merci
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bonsoir,
l'un de vous saurait-il, quels effets positifs et negatifs, y a-t-il à operer une epilepsie qui n'est pas pharmacoresistante?
merci
Il me semble qu'une opération visant à enrayer une épilepsie, peu importe qu'elle soit résistante aux médicaments ou non, consite à sectionner le corps calleux. Corrigez-moi si je me trompe.
Or, sectionner le corps calleux n'est pas sans conséquence. Il doit y avoir quelques syndromes associés à ce type d'opération. Le syndrôme de négligence peut-être, ou quelque chose du genre. Je suis brûlé désolé
le fait est qu'avec l'epilepsie, le foyer epileptogène et meme ses zones voisines osnt atteintes lorls d'une crise. ce qui fait que leurs activitées sont alterées. alors que l'ablation de ce foyer epargne les zones voisines. alors, desolé, mais dire que quel que soit le type de l'epilepsie l'ablation est un mauvais choix temoigne d'une meconnaissance de cette maladie.
si je vous pose la question, c'est qu'une certaine personne epileptique veut passer à l'acte chirurgical bien que son etat soit plus ou moins controlé par les medicaments. et je voulais savoir s'il y avait des benefice à faire ceci à par un effet psychologique, de sentiment de bien etre? et quels risques encoure cette personne?
merci
Qui a dit que c'était un mauvais choix?
La réponse se trouve pourtant dans mon intervention précédente.si je vous pose la question, c'est qu'une certaine personne epileptique veut passer à l'acte chirurgical bien que son etat soit plus ou moins controlé par les medicaments. et je voulais savoir s'il y avait des benefice à faire ceci à par un effet psychologique, de sentiment de bien etre? et quels risques encoure cette personne?
S'il s'agit de sectionner le corps calleux, il y a des conséquences. Cela donne le syndrome du patient N.G. En termes pratiques, ce qui est percu par son hémisphère droit (champ visuel gauche) ne pourra pas être mis en paroles par son hémisphère gauche. Elle va percevoir la chose par son hémisphère droit et comprendre de quoi il s'agit, mais lorsqu'il lui s'agira de décrire la chose avec des mots, l'hémisphère droit ne sera pas en mesure de fournir à l'hémisphère gauche l'information nécessaire. Par exemple si tu lui places un objet à sa gauche, elle va le voir et elle va être consciente de la présence dudit objet, sauf qu'il ne pourra pas le confirmer en paroles.
La pertinence d'une telle opération se pose donc en fonction de l'inéquation entre les le caractère préjudiciable de l'épilepsie vs celui de l'intervention.
Positif: la diminution éventuelle du nombre de crise
Négatif: la perte possible de fonctions cérébrales (hémiplégie, paralysie, perte de sensation, héminégligence, aphasie... ça dépend de l'endroit de l'ablation)
Avant toute opération les médecins essaieront de localiser le foyer d'origine (ce qui est pas toujours simple, notamment parce que les foyers peuvent être secondaires et donc leur ablation ne changera pas grand chose...), en espérant qu'il y en ai un seul et pas dans une région où on est sur de faire un handicap majeur. En tout état de cause c'est une opération risquée, et je serais surpris qu'un médecin accepte d'opérer une épilepsie non pharmacorésistante. Même dans certain cas de pharmacorésistance il faut renoncer vu les dégâts qui seraient immanquablement créés. D'un autre côté si le foyer est clairement identifiable (par exemple un lésion focale précise), et dans une région où d'habitude l'ablation ne produit pas de handicap, alors c'est peut-être pas complètement impossible de considérer que ce soit une idée défendable.
Pas complètement faux mais assez préhistorique. Disons que c'était un progrès à l'époque où l'alternative était l'ablation complète d'un hémisphère.
Bonsoir tout le monde ,
Est-il vrai qu'une épilepsie qui se limite à la perte du langage ou du fil de la discussion lors des crises ,
est une des plus difficile à localiser et donc à soigner par la chirurgie ?.
Merci
Marc
Aucune idée