Handicap et maladies

[invite6f9dc52a]

Alors sur quels critères se baser pour classer les maladies et les handicaps ?

Amha, les définitions de l'OMS précédemment proposées sont assez souples parce qu'elles permettent de ne pas prendre en compte ce qui est bénin (ou très courant) ou avec des conséquences perçues comme minimes ou acceptables sans prise en charge ni adaptation particulière de la société.

Il y a des personnes qui considèrent que l'autisme n'est pas une maladie parce que celui-ci est "inné" (on n'est pour toute la vie ou on ne l'est jamais, sauf contre-exemple pas encore observé).

Le problème est que beaucoup de maladies correspondent à ce critère (messages précédents).

D'une manière général est pathologie ce qui est diagnostiqué comme tel (sauf erreur, bien sur) parce que si la démarche médicale a été entreprise, c'est qu'il y avait gêne ou handicap perçu.
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[noir_ecaille]

L'autisme est pathologique, en ce sens que le cerveau fonctionne de manière déséquilibrée et peut selon le degré être légèrement à lourdement handicapant. Beaucoup doivent suivre une thérapie au moins comportementale/psychologique voire chimique.

Pas mal d'Asperger sont sous médication chimique et tous sont suivis régulièrement. Dans le genre de perturbations cognitives fonctionnelles directes, on trouve par exemple l’hyperacousie ou les crises de colères incontrôlées même à l'âge adulte (trouble de la gestion des émotions), avec malheureusement des séjours ponctuels à réguliers au poste de police ou en maison de repos chez pas mal d'Asperger livrés à eux-même ou sans médication (d'où médication pour leur permettre de ne pas sombrer dans leurs propres émotions). Pour avoir discuter de loin avec un Asperger, ils détestent d'ailleurs ces crises dans lesquels ils ne ressentent aucune libération (autre symptôme ?).

Bref. Est pathologique ce qui s'éloigne de l'homéostasie tant physiologique que psychologique et "sociale". On se souvient de la vague de suicides dans les bureaux d'entreprises françaises, il y a quelques années, au motif patronal qu'un employé stressé est plus productif -- sauf que le stress est un état tendant vers la pathologie car s'éloignant de l'équilibre psychologique. D'où à terme des dégâts tels qu'un phénomène de société étant alors a priori la "norme" (= garder ses employés sous "bonne" pression) a été (re)catalogué comme délétère pour la santé. Comme quoi ce n'est pas qu'une question de particularisation des gens différents.

[mh34]

PS: Je viens de lire ton message précédent qui répond a la question, donc tout les "nains" ont un suivit médical?

Ben en principe...oui. Surtout dans les premières années de la vie. Ceux qui présentent le moins de risques apparents sont les achondroplasiques, mais malgré tout un suivi médical systématique est recommandé tous les 3 à 5 ans ( risque accru de sténose du canal lombaire, et d'apparition de maladies cardio-vasculaires).
http://www.socialstyrelsen.se/raredi...achondroplasia

[Cendres]

Bonjour,

Les prisons sont remplies de sociopathes ou de psychopathes ?

Remplies non, mais il y en a. Et on trouve aussi pas mal de malades mentaux qui n'ont rien à y faire.

[invite6c093f92]

Ben en principe...oui. Surtout dans les premières années de la vie. Ceux qui présentent le moins de risques apparents sont les achondroplasiques, mais malgré tout un suivi médical systématique est recommandé tous les 3 à 5 ans ( risque accru de sténose du canal lombaire, et d'apparition de maladies cardio-vasculaires).
http://www.socialstyrelsen.se/raredi...achondroplasia

Ok, merci, je ne savais pas.
Cordialement,

[invite6c093f92]

Et on trouve aussi pas mal de malades mentaux qui n'ont rien à y faire.

Les malades mentaux sont reconnus irresponsables, donc ils ne vont pas en prison...(en théorie, je sais)
[mode HS on] Est-ce aux citoyens de subir potentiellement la "dangerosité d'un individu quand bien même il soit malade mental? la prison a pour but de mettre hors société un individu dangereux, alors je suis d'accord que la place d'un malade mental est une prise en charge psychiatrique, ce qui se fait dans certaines prison(mal évidemment), mais ce n'est pas aux citoyens de payer le risque d'une non-prise en charge adéquate pour cause de manque de moyens, c'est un malheureux pis aller.[mode HS off].
Cordialement,

[invite6f9dc52a]

Les malades mentaux sont reconnus irresponsables, donc ils ne vont pas en prison...(en théorie, je sais)

Certains malades mentaux sont irresponsables (le champ est large) et ensuite, il y a les gens qui ont un bon avocat et les autres...

[vep]

S'il y a beaucoup de malades mentaux en prison c'est lié à plusieurs facteurs :
- le milieu carcéral et la privation de liberté peuvent favoriser des décompensations psychotiques
- la maladie mentale peut conduire à des conduites déviantes (et illégales)
- La maladie mentale ne favorise pas l'insertion sociale ... et on trouve plus de marginaux en prison que de cadres moyens


Et un malade mental qui commet un délit ou un crime ne sera pas forcément reconnu irresponsable même s'il est diagnostiqué psychotique. Il faut pour cela que l'abolition du discernement au moment de passer à l'acte soit prouvée. (une simple "altération" du discernement ne permet pas d'échapper à la prison)

[invite6c093f92]

Et un malade mental qui commet un délit ou un crime ne sera pas forcément reconnu irresponsable même s'il est diagnostiqué psychotique. Il faut pour cela que l'abolition du discernement au moment de passer à l'acte soit prouvée. (une simple "altération" du discernement ne permet pas d'échapper à la prison)

Tout à fait exact , j'ai eu une réaction vive à la phrase de Cendres...étant confronté au problème, c'est épidermique du coup je m'emporte et réfléchis encore moins que d'habitude.
Désolé.
Cordialement,

[Cendres]

Bien. Les autres intervenants ont très bien répondu avant que je n'aie à m'expliquer.

Voir à différentes dates: http://www.lemonde.fr/societe/articl...9895_3224.html

http://www.ladepeche.fr/article/2014...en-prison.html

http://www.senat.fr/rap/r09-434/r09-4342.html

[invite6c093f92]

Je ne nie pas ces faits, ma 1ère partie de ma réponse était sarcastique, et la 2ème en mode [HS] car je ne conteste qu'il n' ont rien à y faire, mais qu'en faire hein...?les prises en charges psy sont dépendantes des moyens mis à leurs dispositions soit peanuts, alors pour la victime et les autres citoyens quelles solutions? Il est aussi évident qu'une mise à l'écart carcérale n'est que temporaire, et pouvant être aggravante pour le statut psy du prisonnier, c'est inefficace, mais bon quand t'es victime...tu peux souffler pendant plusieurs mois, et te "reconstruire" un peu aussi, et ça c'est pas négligeable. Et ne pas me parler de la prise en charge de la victime...parce que c'est du foutage de gueule, tout comme le "suivi" psy suite à l'injonction de soins d'un condamné...bref, c'est encore HS .
Cordialement,