Bonjour à tous !
Pour faire plus d'un heureux, offrons plus d'un fromage !
Voilà une question fromagère reprenant un faux paradoxe (à noter une erreur dans le choix du nom du fromage pour l'énoncé):
1 "Dans le gruyère (emmental), il y a des trous."
2 "Un trou, c'est (entre autres) un endroit où il n'y a pas de gruyère."
3 "Plus le morceau de gruyère est gros, plus il y a de trous."
4 "Donc, plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère."
Il est clair que selon la proportion de trous -que l'on peut considérer comme à peu près constante- dans le gruyère, c'est l'accroissement relatif de la portion de matière "fromage" rapporté à la matière "trou" qu'il faut considérer. Exprimons cela d'une autre manière :
dérivé première de la fonction "emmental" : positive.
dérivé seconde : dépend de la tendance au fromage à créer des trous plus ou moins rapidement que la masse de la matière fromage croît...
En tendant vers un morceau d'emmental gigantesque (proche de l'infini), il restera toujours du "fromage" et du "trou" dans ce morceau. On voit, alors à la limite si le gruyère est fait de fromage, ou de trou. Mais le trou fait-il vraiment partie du fromage, ou n'est-ce qu'une vue de l'esprit ?
Et l'univers dans tout ça ?
Mais, où ai-je donc mis mes pilules ?
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