Critiques sur la première vidéo...
Déjà définir le temps de la même manière qu'un tout uniforme, façon laplacienne. Ce qui suit n'est qu'une vaste métaphore de notre perception des évènements façon tranche de cacke -- comme si le temps n'était qu'une tranche de cake, alors qu'il est largement plus "élastique", et déformé...
Puis cette supposition à 25'00'' que l'extraterrestre perçoit le futur de sa cible dans son pseudo-maintenant, c'est à chier. N'importe quel astronome vous dira qu'on ne perçoit que le passé des étoiles, avec certains effets Dopller-Fizeau.
L'histoire de "voyager" dans le "future" alors qu'il s'agit simplement d'un découplage des référenciels temporels est vraiment à chier. Cela souligne uniquement la non-uniformité du temps en tant que dimension. Alors qu'en simultanéité, ça se rapproche plus d'un parcours angulaire : proche du centre la distance parcourue est petite, et loin du centre pour un même angle elle sera beaucoup plus grande. On n'est donc pas "dans le future", le présentateur "a" juste parcouru le même angle de temps, mais pour des coordonées linéaire (la longueur d'arc) plus modeste que s'il avait effectué son parcours plus loin d'un centre de courbure.
Ensuite on tombe sur les bonnes vieilles considérations du paradoxe du grand-père. Avec en plus une définition des trous de ver que je ne connaissais guère, sauf dans quelques ouvrages SF.
Ensuite à propos de la flèche du temps et de l'entropie, on compare un bouquin, pour lequel on a induit/agrandit le désordre autour/ailleurs afin de l'ordonner, à "plus d'ordre". Non ! L'ordre n'est jamais que local, momentané. Dans un passé suffisamment lointain, ou à une échelle systémique suffisamment grande, le livre induit/est du désordre. L'ordre n'est qu'une ponctualité, dans l'espace comme dans le temps.
Ensuite c'est la première fois que j'entends parler du Big-Bang comme de l'évènement "le plus ordonné de l'univers" De ce que j'en sais, c'est plus chaotique et surtout on a beaucoup de mal à expliquer après le Big-Bang la nucléogenèse, et notamment certaines ruptures dans les lois mathématiques.
Il n'y a guère que la fin des temps proposée dans ce docu-fiction, qui semble coller à un peu de "réalité" (spéculative) scientifique.
Le rappel de conclusion est un beau gloubiboulga qui met tout le monde d'accord sur le fait qu'on a du mal à définir le temps, mais en prenant pour vraie de belles c***ries car le temps est, dans ce documentaire, extrêment mal vulgarisé à mon sens. Par exemple le coup du passé qui existe toujours, ça reste à démontrer, de même que l'hyperdéterminisme (qui imprègne tout ce docu-fiction) sur l'existence immuable du future.
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