Bonjour,
nous assistons en ce moment à l'apparition sur le marché de piles à combustibles au propane, utilisant un reformeur intégré. Ces piles (exemple : Voller) ont l'objectif de remplacer à terme les petits groupes électrogènes actuellement largement commercialisés (aussi appelés APU : auxiliary power units). Pour l'instant c'est hors de prix (exemple : la PAC Emerald du fabricant Voller coûte 24 000 € pour une puissance de 800 W), mais on peut compter que cela va baisser.
En revanche, et c'est là le sujet de cette discussion, le problème qui ne sera pas résolu apparemment, est celui du rendement énergétique. En effet, le reformeur sépare l'hydrogène du carbone, et seul l'hydrogène est envoyé dans la pile à combustible. Le carbone est rejeté en totalité dans l'atmosphère, et son énergie ne sert qu'à séparer l'hydrogène. D'où un rendement énergétique moitié de celui d'un groupe électrogène diesel.
Cette situation n'est tenable que dans le cas de la cogénération, où on aurait besoin de la chaleur pour d'autres usages. Mais ces appareils sont actuellement destinés aux véhicules de loisirs (caravanes, bateaux, etc.) et là, la chaleur disponible dépasse de très loin les besoins en eau chaude et en chauffage, même l'hiver.
Voilà, je suis curieux de connaître les réactions que peut susciter cet état de choses.
Jean-Marc
Candidat à l'achat d'un générateur électrique silencieux et si possible peu polluant pour équiper un bateau de plaisance.
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