Salut,
Je vais essayer de répondre à tes interrogations :
1) on doit passer par un stockage de l'électricité, soit des batteries soit des condensateurs, soit les deux.
Pour celà, il faut obligatoirement avoir du courant continu à un moment donné, c'est là qu'intervient les redressement/régulateur de charge. Il pallie aux variations de tension et fréquence du générateur.
Ensuite, il faut un onduleur synchronisé avec le resaut EDF.
Ici interviennent d'autres paramètres, c'est à dire que la tension continue dont on dispose aux batteries influence le choix de l'onduleur. si la tension des batteries est assez élevée, on n'a pas besoin de transformateur dans l'onduleur et ça revient moins cher, d'autant que les composants, à puissance égale, seront plus petits car comme la tension est élevée, l'ampérage en jeu est plus faible.
2) le régulateur de charge : comme il se trouve sur le marché public de plus en plus de variateurs de fréquence pour moteurs assynchrones, les composants électroniques haute tension de puissance se trouvent assez facilement soit en neuf ou en "récupération" ( perso, j'ai des transistors IGBT de 300A et de 600A 1200/1600 V presque gratos, et les condos qui vont avec.) Donc, le régulateur peut se faire pour qq centaines d'€ ( entre 100 et 500, je pense, si tu trouve un électronicien interessé par ton projet et qui veut bien y participer pro deo )
3) Combien de batteries ? C'est la grande question, c'est en fonction de la tension qu'on peut sortir des bobines, plus elle est élevée, plus il faudra de cellules ( 1,5v par élément au plomb, 1,2v par élément alcalin) Parfois il est possible de trouver des batteries de clark pour un bon prix, mais il faut s'y connaitre un peu pour les vérifier.
Généralement, un élément de clark complet, c'est 48VDC, ce qui est déjà pas mal, dans l'idéal, il faudrait s'approcher le plus possible de la tension d'utilisation pour minimiser les pertes ( 220 ou 380 v, qui en réalité sont actuellement 230 et 415 v) car sinon, l'onduleur peut être aussi un "doubleur" de tension.
Attention toutefois, il ne faut pas rigoler avec des circuits transportant ces tensions, surtout que la limitation interne des batteries ne dépendt que de leur résistance interne, ce sont des courants mortels à plus d'un titre. !! Ces composants devront être bien protégés de toute intrusion, volontaire ou non ( gammins, animaux etc.) Et seulle une personne bien au courant des dangers potentiels devra s'en occuper.
Potentiellement, je pense que ton éolienne pourrait débiter largement plus de 15 KWh, c'est ce qui me fait approcher le problème avec une assez grosse réserve de marges pour les composants ( je vois plus grand que 15 KWh, donc j'évalue en conséquence, qui peut le plus, peut le moins )
4) Là, ça devient un peu plus compliqué, pour les couples aimants/ bobines, c'est fonction des calculs qu'on peut faire ( je rappelle que je ne connais pas les formules, si tu peux me les trouver...), et de ce que l'on veut avoir, par exemple, travailler avec des groupes d'aimants et des bobines plus grandes serait peut-être avantageux ( moins de mise en oeuvre et moins de précision nécessaire)
5) Tu as écrit :
"Posté par Eurole 5. Existe-t-il des bobines standard dans le commerce (comme c’est le cas des aimants)
Je lis dans une épreuve de CAPES physique:
"On désire vérifier qualitativement la relation e = delta phi / delta t
...et on mesurera la fém. e induite...
Le circuit électrique sera une petite bobine plate (plus elle a de spires, plus elle est plate et plus sa surface est petite, mieux c'est)
..."
Celà n'est vrai que dans le cadre de l'expérience en question, en effet, si tu as un grand nombre de spires de fil fin, la tension de sortie vas être élevée, mais le courant diminuera d'autant, il me semble que c'est un compromis à faire, entre la tension ET le courant ( resistance interne de la bobine) Car c'est l'ensemble qui détermine la puissance produite.
Tu as écrit :
"Vu le nombre élevé de couples aimant-bobine, il serait possible de les assembler en petits groupes, ce qui limiterait le diamètre du cuivre des bobines
en connectant le groupe en parallèle à un fil de gros diamètre."
Oui et non, on ne peut pas le faire dirrectement, il faut intercaler des redresseurs car sinon, une bobine va se comporter comme une charge si elle n'est pas rigoureusement en phase et de même carractéristiques que l'autre, en fait tu vas produire du courant qui sera perdu dans l'autre bobine en parallèle.
Si ma suggestion de nombre de pôles N et de nombre d'aimants N+1 ( en fait, 2N et 2N+1 pour être sûr d'avoir un nombre pair de pôles et impair d'aimants, d'ailleur, il me semble que ce serait mieux l'inverse, 2N pour les aimants, et 2N+1 pour les bobines), aucune bobine n'est à aucun moment en phase avec une autre, et la collecte du courant doit se faire au travers d'un redressement, ou alors il faudrait un système de commutation électronique très complexe et entièrement fiable pour ne pas avoir de "problèmes".
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