Échec d'un test de dérive sous charge

[invite74a9d14b]

Salut à tous ! Il y a une question qui me tracasse et j'espère que vous aurez la patience de la considérer et d'y répondre.

Lorsque je fais un essai de dérive sous charge (ou de fluage) dans un procédé plus global de vérification d'une balance, j'ignore ce qu'il faut faire si ce test échoue. La norme FD X07-017-2 de 1997 sur l'étalonnage d'une balance n'aborde pas ce sujet (alors que la norme FD X07-017-1 sur la vérification le fait). Je vous donne si dessous le principe d'un essai de fluage appliqué aux balances :

- Charger l'instrument près de Max. Faire une lecture aussitôt que l'indication s'est stabilisée et noter ensuite l'indication alors que la charge reste sur l'instrument pendant une période de quatre heures. Comparer l'erreur à l'EMT. Pendant cet essai, il convient que la température ne varie pas de plus de 2°C.
- L'essai peut être terminé après 30 min si l'indication varie de moins de 0,5*e durant les 30 premières minutes et si la différence des indications entre 15 minutes et 30 minutes est inférieure à 0,2*e.

Voilà. Mais si cet essai n'est pas validé, que puis-je faire ? Est-ce ma balance est fichue, faut-il en limiter l'utilisation sous certaines conditions ou est-ce que j'ai un moyen de régler le problème et de continuer de l'utiliser ? En espérant que vous preniez le temps de me conseiller ou de me rediriger vers une norme abordant le problème.
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[Zozo_MP]

Bonjour

Il y a plusieurs choses singulières dans ce que vous dites.

La norme ne sert qu'a donner des directives dit autrement par rapport à ce que dit la norme suis-je ou non dans l'épure. Une norme ne sert pas à définir un produit donc on ne peut pas échouer à une norme à proprement parlé. On échoue dans la création du produit devant avoir une certaine efficience ce qui n'est pas du tout la même chose.

La seconde chose est à aborder au moins selon deux axes : votre matériel et les conditions de tests.

Vous devez à mon sens déjà avoir un repère fiable de ce que peut faire votre matériel ce qui suppose un protocole de test le plus élaboré possible et qui ne laisse aucune part au hasard dans son exécution.

Le point principal est d'avoir l'ensemble des éléments à la bonne température bien avant le test et pendant le test puis refaire les mêmes tests à condition ambiante pour mesurer le delta.
Sinon en tombe dans ce qu'à fait Volkswagen et d'autres constructeurs en faisant rentrer à grand renfort de chausse pied la réalité dans une norme avec les résultats que l'on connais.

La recherche d'une autre norme revient au syndrome du chausse-pied par contre savoir exactement ce que fait son matériel dans différentes plages d'utilisation et condition d'utilisation permet de savoir de combien on s'écarte de la norme.

Les normes sont souvent peu explicites et c'est plutôt là que le bas blesse donc si une norme n'est pas précise c'est que c'est une norme créé par des organismes pour occuper leurs gens et pas au service de l'industrie (je connais un organisme qui est champion pour pondre des normes inutiles et superfétatoires.

Il faudrait que nous connaissions votre norme (que je ne connais pas d'ailleurs) et de savoir si vous devez vous y plier ou non et pourquoi vous devez vous y plier. Un fabricant peut protéger tout aussi bien ces clients en définissant les strictes conditions d'utilisation. Car la plupart des clients sont incapables de lire les normes cela ne leur sert que d’anxiolytique ou de justificatif devant les assurances rien de plus.

La discussion reste ouverte

Cordialement

[yaadno]

bonjour:ce qui parait clair c'est lorsque la condition 30mn et 15mn est remplie :la dérive reste réversible;
par contre,dans un essai de fluage sur éprouvette,on définit 3 zones de déformations en fonction du temps et dans la 3iem zone,les déformations,ne sont + linéaires;si cette zone est atteinte,la dérive est irréversible;
j'espère ne pas avoir dérivé du sujet;
cdlt