Double diplôme ou année de césure ?

[DerniereLigneDroite]

@ DerniereLigneDroite : bien sûr qu'il faut s'investir dans sa thèse. Mais certainement pas au détriment de sa santé mentale. Je suis la première à m'investir à fond dans ma thèse, mais à des moments il faut savoir stopper et décrocher du boulot. Ne pas oublier que ce n'est pas le nombre d'heures de travail qui fait l'efficacité et qu'avoir un rythme sain aide à obtenir cette efficacité.

Mon but n'est certainement pas de nier la souffrance des doctorants, loin de là. Mais n'avoir accès qu'à un discours pessimiste, réel certes dans certains cas, n'aide pas à ce faire un avis objectif sur ce qu'est la vie d'un doctorant. Et je parle en connaissance de cause : étant de nature anxieuse, j'étais moi-même très inquiète lorsque j'étais étudiante en master quand j'entendais des témoignages similaires sur la thèse. J'ai eu la chance d'être rassurée par des doctorants et des encadrants de thèse qui m'ont montré une autre réalité de ce qu'est le doctorat, et que oui, faire une thèse dans un environnement bienveillant et en étant bien, c'est possible et c'est loin d'être une exception.

Pour different raison, la santé mentale des doctorants est de fait un sujet sensible. Quoiqu'il en soit mon point n'est pas qu'il faille ne pas faire de these mais plutot que si quelqu'un "ne le sent pas", c'est respectable et raisonable et qu'il ne faut pas essayer de le convaincre.

En attendant, pour le posteur la question qui se pose avant tout, c'est de savoir comment parvenir à son objectif de faire de la recherche en R&D. Et pour ça, il faut déjà commencer par goûter à la recherche via des stages, qu'ils soient en labo ou en R&D. Ensuite se posera la question d'une thèse ou non, s'il souhaite continuer dans ce milieu. Reste qu'en biologie / pharmaco, la thèse est clairement un bonus.

+1 la premiere question c'est de savoir si on veut vraiment faire de la recherche et on ne peut pas y repondre sans avoir d'experience de premiere main avec au moins un stage. Et oui en bio/pharmaco il faut etre docteur, le truc c'est que ca ne suffit pas forcement, il faut souvent faire au moins un post doc meme pour travailler dans le privé. C'est un choix de vie important et il faut bien y reflechir. Mais en effet pour eclairer cette reflection il faut un ou plusieur stager
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[Brother95]

Bien vu

Pour revenir en arrière sur les cotutelles et les CIFRE, je suis tombé là-dessus :
Le doctorat industriel européen - "European Industrial Doctorate"

Cela permet d'associer une université et une entité (entreprise ou autre) dans le contrat doctoral pourvu qu'elles soient toutes 2 européennes.
Avec 50% du temps passé chez le partenaire privé.
C'est donc un panachage de Cifre et de cotutelle qui me semble intéressant (avec bien sûr des difficultés à surmonter).
La suisse ne fait hélas pas partie de l'UE...
Il ne s'agit pas de convaincre le postulant de faire une thèse mais simplement de décrire honnêtement l'éventail des possibilités dans la mesure ou le postulant souhaite travailler hors de France...

Il est clair qu'en début de M1 chez APT il n' a qu'une vue très 'intellectualisée' de la recherche et non pas un vécu.
En ce sens la césure pourrait permettre d'anticiper qq peu cette expérience (sans que cela soit un argument décisif pour décrocher le job de ses rêves en fin de M2)
Il peut éventuellement panacher cette césure (si APT le permet) avec 6 mois de cours dans une fac etrangère (ce qui permet de valider la mobilité internationale dans un domaine ad hoc) et 6mois de stage en labo (à trouver).

Il faudrait également que le posteur rebondisse un peu plus sur les éléments d'info qui lui sont fournis...
Sinon le fil ne peut que s'encalminer. Comme toujours.