A quoi bon conserver un secret de fabrication s'il n'y a pas de concurrence ? Ton argumentation ne tient pas la route. L'administration politico-économici-sociale était en effet très centralisée à l'époque de l'ancienne Egypte, état de fait émanant principalement de l'inexistence de la monnaie dans une nation si peuplée et étendue.
"récemment" me semble un mot mal adapté quand on sait que Champollion a redécouvert la signification des hiéroglyphes il y a près de deux siècles. Quant aux "secrets", ou plutôt "techniques" de fabrication, elles se transmettaient de Maîtres à élèves sans aucune volonté de dissimulation. J'ajoute que sous l'Ancien Empire, entre 93 et 95% de la population ne savait ni lire ni écrire.
1) Sous l'Ancien et le Moyen Empire, on utilisait pas le terme "Pharaon" pour nommer le roi héréditaire. On ne l'appela ainsi qu'à partir de la 18è Dynastie.
2) S'il est vrai que la construction d'une pyramide relevait évidemment du domaine sacré de par sa finalité, il n'en était rien des techniques utilisées dont la plupart furent inventées par des architectes professionnels sans fonction religieuse aucune.
3) L'écriture en tant que telle n'était pas réservée qu'au Roi ou qu'aux représentants des clergés. La minorité de la population qui avait appris à lire utilisait fréquemment une écriture usuelle, le hiératique, plus tard le démotique, enfin le copte. Par contre, les hiéroglyphes étaient considérés comme sacrés même si les élites non religieuses pouvaient probablement les lire.
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