Bonsoir.
Dans cette brève étrangère il est fait référence a un truc pas prévu qui nécessite investigation complémentaire.
Comme ici il a du monde au fait de ce qui se passe au LHC, ont ils une petite info (sans trahir bien sûr) à nous donner ?
Genre à quelle heure Genève est englouti ?
@+
Dernière modification par Philou67 ; 22/09/2010 à 09h00. Motif: Lien corrigé
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonsoir.
Ce serait des indices de la formation d'un plasma quark gluon, d'après ce que j'ai compris.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonjour,
Le site du LHC a été mis à jour ce matin :
http://www.lhc-france.fr/?article376
Plus précisément, il a été ajouté ceci :
http://user.web.cern.ch/user/news/2010/100921.html
Inutile de dire que ma curiosité est a son maximum !
Affaire à suivre..et à débattre
Par contre, je n'arrive toujours pas à comprendre quelle part d'énergie est réellement utile dans la collision (sur les 7 TeV), sachant qu'un proton est fait de 3 quarks, et que la somme des masses de ces quarks (quelques MeV) n'équivaut pas à la masse totale du proton, (environ 1 GeV) la plus grande part de "masse", provenant de l'énergie de liaison de ces quarks via les gluons (de masse nulle).
Si quelqu'un sait quelque chose sur cette répartition d'énergie de collision quark-quark, gluon-gluon, et quark-gluon....
Bonjour,
Sur wiki, au CERN il en ont déja trouvé mais à une énergie de 33 TeV
Mais je ne comprend pas ce qui suit puisqu'on s'étonne d'en trouver à 7 TevLa première création de plasma de quarks et de gluons fut annoncée en février 2000.
Elle eu lieu au CERN, en utilisant des noyaux de plomb accélérés à une énergie de 33 TeV par le Supersynchrotron à protons (SPS), puis projetés sur des cibles fixes. Les impacts amenèrent localement la matière à une température « 100 000 fois supérieures à celle du cœur du Soleil[1] » et avec des "densités d’énergie" 20 fois plus grandes que celle du noyau atomique[2].
C'est aussi que je ne sais pas faire la convertion entre énergie par nucléon et énergie par noyauLa prochaine étape sera celle des collisions de noyaux de plomb au Large Hadron Collider (LHC), avec l’expérience ALICE.
Cette fois, les noyaux atteindront une énergie de 2,76 TeV par nucléons avant d’entrer en collision[
Mesurer la masse de la situation permettrait de connaitre sa gravité :)
Merci pour cet info.Envoyé par DomiM
Justement, les collisions du passé à 33 TeV avec des noyaux de plomb donnaient une énergie par nucléon très inférieure à 7 TeV.
En effet, le noyau de plomb contient 82 protons et environ 125 neutrons (selon l'isotope), pour un numéro atomique égal à 207.
On avait donc seulement 33/207 TeV par nucléon soit à peine 160 GeV /nucléon.
En fait c'est le même raisonnement qu'avec le proton.
Le noyau est une structure "composite" faite de nucléons
Le proton est une structure qui est aussi "composite" (faite de 3 quarks et de "x "gluons)
Par contre, je ne pense pas qu'il suffise de diviser 7 par 3 dans ce dernier cas, ce serait trop simple...surtout que les quarks u et d sont très légers, comparés à la masse totale du proton dont il est constitué (avec des gluons de masse nulle)
Pour le noyau, c'est assez simple si mon raisonnement précédent est juste..par contre pour la conversion énergie par quark ou par gluon d'une part et énergie par nucléon d'autre part, là..comme dit..çà me dépasse un peuC'est aussi que je ne sais pas faire la convertion entre énergie par nucléon et énergie par noyau
Y a t-il un expert dans la salle ?
Je me demandais aussi : pourquoi un gros noyau (plomb)plutôt qu'un nucléon ?
En effet l'énergie/nucléon est moindre mais, corrigez moi si je me trompe :
La température (car dans la reproduction miniature du Big Bang, la température est aussi importante sinon plus que l'énergie/nucléon) :
Elle est donnée par l'expression E=3/2kT donc en ce qui concerne la température, elle sera considérablement plus importante avec des noyaux de plomb non ?
E désigne couramment l'énergie d'une molécule (pas d'un nucléon), donc ici précisément le noyau de plomb.
Il y a donc deux choses importantes qui diffèrent selon la nature de la particule composite :
- L'énergie/nucléon qui a tendance à baisser quand le projectile est plus "gros".
- La température qui augmente quand le projectile est plus gros...
Quel avantage présente la première option par rapport à la seconde ?
Surtout, si j'ai dit une bêtise corrigez-moi..
