C'est très exactement ce qui est certes difficile à comprendre mais pourtant essentiel: on peut prédire une évolution du climat global sans avoir besoin de prévoir les détails. El Nino fait partie de la variabilité interannuelle, celle ci restera bien entendu, mais c'est par rapport à une moyenne de température que s'exerce cette variabilité. On peut prévoir l'évolution de cette moyenne avec un degré de confiance raisonnable , c'est ça l'exercice. Quant aux cyclones, leur prévision relève de la prévi à courte échéance ce qui est complètement extérieur au pb.Envoyé par domlefebvre
Ensuite se pose, le pb beaucoup plus complexe de la prévi régionale. Il y a des grandes tendances qui ne font guère de doutes: un cycle de l'eau plus actif et plus rapide. Un intensification des cellules de Hadley et donc de leurs branches descendantes, d'où une extension vers les hautes latitudes des zones arrides. Un déplacement probable des courants jets. et donc du rail de dépressions plus vers les hautes latitudes également. Conséquence presque évidente: la zone Méditerranéenne risque fort davantage de sécheresse.
Les modèles commencent à tourner pour donner des prévi plus fines mais il me semble que les résultats sont encore assez divergents.
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