Je suis quand même quelque peu étonné de voir discuter avec assurance de la nature et de l'importance d'éventuels biais d'une étude qu'aucun des interlocuteurs n'a lue.
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Je suis quand même quelque peu étonné de voir discuter avec assurance de la nature et de l'importance d'éventuels biais d'une étude qu'aucun des interlocuteurs n'a lue.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Apparemment , il y en a peut-être au moins un: http://forums.futura-sciences.com/ac...ml#post4155706 ?!
Là où l'ignorance est un bienfait, c'est de la folie d'être sage (Thomas Gray).
Bonjour, j'ai eu écho comme tous, de l'info aux différents journaux télévisés . Tous mettaient l'accent sur le danger de la consommation de cannabis pour les ados avec une consommation qui commence à 13 ans..
Mais tout le monde le sait , me semble t-il .Je l'entends dire et le répète aussi depuis 30 ans ; ces drogues : alcool, cannabis , tabac ..sont très dangereuses notamment quand les organes, le cerveau ne sont pas encore formés .
D'autant que pour consommer du cannabis; il faut le fumer avec du tabac , en tout cas c'est le principal moyen de consommation .
Jeune instit on nous avait mis en garde contre les méfaits de l'alcool pour les enfants .Sur le plateau ardéchois les paysans donnaient de l'alcool très tôt à leurs enfants.Pastis maison vers 5 ans pour aider à dormir, je l'ai vu, puis vin au repas pour les 13-18 ans . On a vu les ravages; ce sont des personnes qui sont marqués à vie !
Je n'ai personellement pas besoin d'étude pour dire que la consommation de cannabis (d'autant qu'il parait que celui en vente est beaucoup plus fort qu'il y a 20 ans) de tabac, d'alcool est à interdire absolument pour les moins de 21 ans ...
Il est tout de même beaucoup plus sain de penser à former son corps avec le sport , son esprit avec les études à ces ages là, ça on le garde ensuite à vie, même si l'on fait quelques excès entre temps .
J'ai été aussi consommateur de cannabis , j'ai commencé à l'armée à 21 ans ...En pensant aux effets(on ne touche pas terre !) , je me demande comment un jeune ado reçoit ça et comment il peut suivre des études, notamment scientifiques .
1max2mov
Bon, je vais finalement reparler un peu de ce papier, parce qu'effectivement, inutile de discuter de quelque chose que personne ne connait.
Le principe de cette étude est de suivre une cohorte d'environ 1000 individus, ces individus sont questionnés, étudiés, à propos de multiples paramètres de consommation ou de comportements légaux et illégaux. La consommation de cannabis n'est qu'un parmi d'autre. Par ailleurs, les auteurs signalent que ces personnes ont 38 ans et que leur consommation en cannabis est suivie depuis l'age de 18 ans, elles connaissent donc bien l'institution et un lien de confiance c'est établi.
Le premier point étudié est effectivement une évaluation du QI moyen en fonction de la consommation en cannabis. Les auteurs montrent une diminution, particulièrement nette chez les gros consommateurs. Nous en avons déjà parlé.
Ils se posent ensuite la question de savoir si la diminution de QI est spécifique d'une fonction mentale ou globale. Pour cela, ils font passer aux personnes toute une batterie de tests plus spécifiques; les plus gros consommateurs ont de moins bon résultats que les autres (en particulier dans la fonction exécutive et la vitesse d’exécution; pas une grosse surprise).
Est ce que cette baisse de QI est due à un manque d'éducation: la réponse est non, la baisse est aussi notée dans des sous groupes à éducation égale.
Le point peut être le plus contestable vient ici. On retrouve l'effet pygmalion dont nous parlons hier. Pour établir l'impact sur la vie quotidienne, les auteurs ont adressé un questionnaire à des personnes connaissant les participants de l’étude (les personnes étaient indiquées par les participants eux mêmes). Les réponses ont montré que les consommateurs sont souvent décrit comme ayant une moins bonne attention et une moins bonne mémoire que les autres.
Enfin, les auteurs montrent que les participants commençant leur consommation à l'adolescence ont plus tendance à devenir des consommateur persistants d'une part et à avoir une diminution de QI plus importante que les consommateurs commençant à l'age adulte. (cut off 18 ans). Ils se sont ensuite intéressés aux participants ayant arrêté de consommer du cannabis. Le déclin de QI persistait chez ceux ayant commencé à l'adolescence et pas chez ceux ayant commencé à l'age adulte. Ils en conclue que le cannabis pourrait avoir des effets neurotoxiques durant le développement du cerveau.
Voilà, maintenant, vous pouvez discuter en meilleur connaissance de cause ^_^
piwi
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
Bonjour,
Peut être que ça lisse les écarts de QI sociaux puisqu'un fils de cadre a plus les moyens d’acheter du cannabis qu'un fils d'ouvrier
http://douance.org/qi/qicorrel.htm4 Noirs Américains (en moyenne à 75-80% d'origine Africaine) 85 16
22 France : QI Moyen de l'enfant si le père est Manoeuvre 92 30
22 France : QI Moyen de l'enfant si le père est Employé de Commerce 100 50
22 France : QI Moyen de l'enfant si le père est Cadre Moyen 107 30
22 France : QI Moyen de l'enfant si le père est Cadre Supérieur 112 78
Piwi salut !
Je suis assez d'accord mais que veut dire "éducation égale" ?
Et en ce qui concerne la "consommation" à l'adolescence ... est-ce qu'un pétard pas trop fort à 16 ans puis rien et enfin une bonne consommation à 18 ans est un facteur de risque ???
J'ai peut être répondu a astromoteur avant qu'il pose sa question !
je consomme du cannabis ceci explique peut être cela
Nous n'avons plus la même vision du monde ce qui fait que le QI de votre monde n'est pas le notre.
Humour on
Ya qu'a voir dans quel état vous l'avez mis le monde avec votre alcool et votre QI !
Humour of
éducation égale est même niveau de diplôme.
Pour la fréquence de la consommation, j'ai oublié de précisé qu'ils ont dissocié les personnes ayant eu une consommation reconnue comme fréquente (difficile de savoir quoi mettre là dessous) des personnes ayant reconnu une consommation non fréquente. Les résultats n'étaient pas significativement différents selon la fréquence.
Sinon pour EauPure, si je suis votre raisonnement je conclue que les personnes ayant le plus de chance de consommer seront les personnes à fort revenu, donc à fort QI. Le résultat n'en est que plus alarmant non? Plus sérieusement, les auteurs ont mesuré le QI des participants à l'age de 13 ans, avant le début supposé de la consommation, et tous les groupes avaient un QI moyen d'environ 100.
Cordialement,
piwi
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
Si je puis me permettre, le monde des non consommateurs de cannabis n'est pas un monde d'alcoolique. Votre dichotomie est un peu forcée. Par ailleurs, j'ajouterais que si notre monde n'est pas le votre, il n'en reste pas moins que vous vivez dedans. Ce n'est pas parce que vous consommez que vous en changez. On peut penser que le problème est là.
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
Le curare est indispensable, le plus souvent, dans le cadre d'une anesthésie générale, et la digitaline sauve des milliers de vies chaque année. T'as pas mieux comme exemples ? Parce que là, tu as tout faux
Je vous invite à chiquer de la digitale pourpre et à nous dire ce que vous en pensez.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce n'est pas parce qu'un produit est naturel qu'il est forcément fondamentalement bénéfique. le curare et la digitaline ont constitué les plus puissants poisons bien avant d'être récupérés par la médecine. Une utilisation rationalisée et encadrée est nécessaire. Pensez-vous que les termes "rationalisé" et "encadré" soient particulièrement adapté à l'utilisation du cannabis comme stupéfiant?
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
Ben...Je constate que Piwi a suivi mon propos et mon humour et pas toi (peut-être un défaut d'attention dû à ...). Je pensais que tout le monde comprendrait; la prochaine fois j'expliquerais...
Là où l'ignorance est un bienfait, c'est de la folie d'être sage (Thomas Gray).
Quoique vous pensiez, et disiez, le cannabis est responsable de zéro mort par an; à la différence de l'héroïne, de la cocaïne, du crack, du tabac, et de l'alcool, entre autres ..... Dramatiser son usage sans distinguer ce qui le sépare d'une addiction meurtriére comme celles que je viens de citer, c'est ... bref, restons polis. Ignorez le fait que certains pays autorisent son usage comme antalgique, en cas de cancer par exemple, ignorez, ignorez, .... Ce "débat" est indigne de FS, ciao à tutti, je cesse de perdre mon temps à lire vos ... à nouveau, restons polis !
Ah bon!? Voir le lien que je donne plus loin.
Oui, mais l'usage est encadré par autre chose que des pseudo-caïds
Là où l'ignorance est un bienfait, c'est de la folie d'être sage (Thomas Gray).
Au départ il s'agissait simplement de donner une info, via cette étude.
Etude qui comme toutes les autres est critiquable certes. Mais qui va dans le même sens que les autres.
Bien sûr qu'il faut relativiser la dangerosité du cannabis ; pour transformer les gens en zombies, je ne connais rien de mieux que des drogues "légales" dont une partie de la population a rempli ses armoires à pharmacie... Et c'est vrai que les usages médicinaux du cannabis sont bel et bien connus et utilisés dans plusieurs pays.
Mais comme toute substance active, il a ses risques. Ce qu'on veut, c'est, je l'ai déjà dit, que ceux qui en consomment de façon récréative soient simplement au courant des risques. C'est tout. Comme pour tous les consommateurs de substances analogues ( par analogue j'entends ayant des effets psycho-actifs).
Et soit dit en passant, je regrette qu'on ne publie pas davantage dans la presse grand public ou de vulgarisation, comme ici, le même genre d'études sur les psychotropes de tous horizons en vente sur ordonnance...
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Pour appuyer mh34, et aussi en partie bu2bu :
_Moi je m'inquiète des mélanges alcools + cannabis ou X + alcool ou héroïne + alcool ! bad moove !
_Moi je m'inquiète de la multiplication des produits hautement toxique qu'on voit dans les festivals !
_moi je m'inquiète de la (ou les) nouvelles drogues carrément destruction comme le cristal !
_moi finalement, je m'inquiète pour moi car je prends des psychotropes sous ordonnances et que si ça me chante je peux consommer ce que je veux !
l'un est légal l'autre pas , pour élargir il y a aussi les partisans des antidépresseur, neuroleptique, tranquillisant, et les naturels qui ne veulent que du café et du chocolats.
Mais en inde il y a du thé et il y a une cohérence car plusieurs cultures sont intriquésPar ailleurs, j'ajouterais que si notre monde n'est pas le votre, il n'en reste pas moins que vous vivez dedans. Ce n'est pas parce que vous consommez que vous en changez. On peut penser que le problème est là.
Changez de monde revient à changer sa vision du monde non ?
Je suis heureux d'apprendre que le trainard que j'ai fauché sur le passage clouté ne compte pas: je vais demander à récupérer mon permis.
Je n'ai rien compris !l'un est légal l'autre pas , pour élargir il y a aussi les partisans des antidépresseur, neuroleptique, tranquillisant, et les naturels qui ne veulent que du café et du chocolats.
Mais en inde il y a du thé et il y a une cohérence car plusieurs cultures sont intriqués
Changez de monde revient à changer sa vision du monde non ?
Je viens de survoler le topic, beaucoup de spéculations et peu d'informations… Au moins deux intervenants ayant cependant lu l'article, je repose ici quelques questions restées sans réponses sur l'autre sujet, et commente un peu plus.
L'étude en soi me semble tout à fait intéressante, mais étant données les conclusions annoncées il était évident que les médias allaient en faire leurs choux gras, et les auteurs auraient peut-être dû être un peu plus précautionneux (en tout cas si leur but était uniquement scientifique).
Il me semble tout à fait logique qu'un cerveau en développement, sous l'effet de substance psychoactives, se développe différemment. Il me semble probable qu'une différence de structure du cerveau implique des capacités cognitives différentes. De là à supposer qu'il ne puisse y avoir que dégradation parce qu'on observe cet effet sur quelques observables (je ne dis pas que c'est ce que font les auteurs, je n'ai pas eu l'accès à l'étude, d'où d'ailleurs mes questions), je trouve que c'est une généralisation quelque peu abusive et contraire à la neutralité scientifique (on conçoit bien que ça la foutrait mal si on observait un quelconque effet positif, mais ce n'est pas le rôle des scientifiques de jouer les pères la morale…). Bref. Baisse des capacités d'attention et de mémorisation, réactions plus lentes, tout cela est observé depuis belle lurette et est difficilement contestable. Aujourd'hui, baisse du QI moyen (j'insiste sur ce terme, on verra plus bas pourquoi). En écrivant cela me vient cette question : dans quelle mesure cette baisse du QI est-elle corrélée à la baisse d'attention en classe ? Pourrait-on observer une telle diminution avec une baisse d'attention provoquée par d'autres phénomènes (dépression, etc.) ? D'autre part peut-on imaginer que d'autres capacités intellectuelles, non mesurées, soient au contraire développées ? Par exemple l'imagination, l'empathie, etc. (je cite au pif, je n'en ai aucune idée) ? La suite de ce post semble donner raison à cette question.
Zut, j'étais parti pour poser des questions sur des faits et j'en arrive moi-même à proposer ma propre analyse à partir de données que je n'ai pas…
Bref, passons aux faits.
L'accès à l'étude complète n'est pas libre, mais l'accès aux suppléments d'information l'est. On y trouve des choses intéressantes, et notamment le fait que si l'on observe un effet négatif sur le QI moyen, en revanche il ne semble pas y avoir d'impact significatif sur les tests de type « Block Design » (très légère baisse) et les tests arithmétiques (très légère amélioration), et au contraire un effet largement positif sur le test de complétion d'image (tableau S01).
Il me semble étonnant que les auteurs passent ces faits sous silence dans l'abstract, dont la fin semble d'ailleurs un peu trop moraliste à mon goût (bien que ce soit effectivement du bon sens, un abstract dans une revue scientifique n'est pas l'endroit pour faire de la propagande).
Ceci étant, en y regardant de plus près (tableau S02), on observe des choses encore plus étonnantes, telles que l'amélioration significative des résultats à ce dernier test (complétion d'image) pour les gens présentant une forte dépendance au tabac et à l'alcool.
Je demande donc aux spécialistes et à ceux qui ont lu l'étude : quelle est sa fiabilité statistique ? La population totale est de 1037 individus, mais quelle taille font les différents échantillons sur lesquels se basent les conclusions ?
Merci.
Il y a eu les "observables" de cette étude et il faudrait montrer que ces tests psychométriques ne sont pas le reflet des "capacités intellectuelles" et à cela s'ajoutent toutes les autres études déjà réalisées sur le produit.De là à supposer qu'il ne puisse y avoir que dégradation parce qu'on observe cet effet sur quelques observables (je ne dis pas que c'est ce que font les auteurs, je n'ai pas eu l'accès à l'étude, d'où d'ailleurs mes questions), je trouve que c'est une généralisation quelque peu abusive et contraire à la neutralité scientifique
Bref, après ces suppositions, dire que c'est une généralisation abusive sans savoir ce que représentent ces tests est bien une affirmation abusive (en étant gentil).
Ca a été répondu plus haut dans un des deux fils : "à éducation/diplômes" équivalents.
Pour ces tests précis, je ne sais pas mais d'autres pour certaines capacités intellectuelles, c'est connu mais je ne vois pas de rapport avec le sujet (ou alors les auteurs ont laissé passé un facteur que n'importe quel internaute trouverait sans même avoir eu accès à l'étude ?).
Si les tests utilisés sont mal choisis et ne sont pas un reflet des capacités, pourquoi pas, mais il faut le montrer avant toute critique et toute affirmation.
Comment mesure t'on l'empathie ?
Est ce bien d'en avoir plus et par exemple subir moralement la souffrance des autres en plus de la sienne ?
Pourquoi en avoir "plus" serait mieux qu'en avoir "normalement" ou moins ?
Oui, les tests psychométriques sont censés être interprétés dans leur ensemble mais si quelqu'un pouvait nous dire ce que représentent ces tests dans ce contexte et en quoi l'état actuel des connaissances peut permettre une interprétation différente des auteurs qui sont réputés au fait de ces connaissances et en quoi il se trompent, ça éviterait de critiquer une étude sans savoir de quoi on parle.On y trouve des choses intéressantes, et notamment le fait que si l'on observe un effet négatif sur le QI moyen, en revanche il ne semble pas y avoir d'impact significatif sur les tests de type « Block Design » (très légère baisse) et les tests arithmétiques (très légère amélioration), et au contraire un effet largement positif sur le test de complétion d'image (tableau S01).
Il me semble étonnant que les auteurs passent ces faits sous silence dans l'abstract, dont la fin semble d'ailleurs un peu trop moraliste à mon goût (bien que ce soit effectivement du bon sens, un abstract dans une revue scientifique n'est pas l'endroit pour faire de la propagande).
Par ailleurs, si c'est du bon sens, ce n'est pas de la propagande et l'adjectif moraliste est une opinion toute personnelle qui provoque un biais supplémentaire (voir début de message) dans la lecture de ces conclusions.
J'aurais préféré une réponse de quelqu'un qui a lu l'étude.
Ben justement, j'en cite au moins une qui montre une amélioration des capacités.
Pour le reste tu ne réponds pas à mes questions et je ne comprends pas pourquoi tu essaies de les dénigrer. Je relève des éléments qui m'étonnent et n'ai pas moyen de les vérifier (autre que de payer ou d'attendre six mois que l'article soit gratuit, mais dans six mois j'aurai probablement oublié son existence, en revanche si quelqu'un est motivé pour me l'envoyer par courriel ce serait avec joie), donc je demande à ceux qui l'ont lu, pas à ceux qui semblent en croisade, ni d'un camp ni de l'autre.
Je ne dénigre pas, je relève les présupposés négatifs qui n'ont aucun support objectif, j'évite donc une croisade sans fondement.
J'aurais préféré des présupposés de quelqu'un qui a lu l'étude.
Est-ce qu'il peut s'interpréter indépendamment des autres ?
Pourquoi ?
Que représente cette amélioration ?
le reggae , Bob Marley
Ce sont des crimes dut à la prohibition , il y a eu les mêmes crimes lors de la prohibition de l'alcool aux USAh bon!? Voir le lien que je donne plus loin.
Oui, mais l'usage est encadré par autre chose que des pseudo-caïds
Par contre ils sont assez limité sur la route et il est difficile donner pour cause à ces accidents la seule consommation de cannabis car il y a souvent des combinaison cannabis et alcool.
http://www.doctissimo.fr/html/dossie...bis-alcool.htm
L’enquête "Stupéfiants et accidents mortels de la circulation routière", coordonnée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT)1, publiée en décembre 2005, a démontré que de conduire après avoir fumé du cannabis représente un danger mortel. Ainsi, 230 personnes, dont la moitié a moins de 25 ans, meurent chaque année sur les routes à cause du cannabis. Cette étude épidémiologique a aussi démontré que conduire sous l’effet du cannabis double le risque d’être responsable d’un accident mortel, et que la combinaison cannabis et alcool multiplie ce risque par quinze.
Bonjour,
Les accidents causés par les antidépresseurs révèlent que c'est plus compliqué.
Cela montre qu'il y a une habitude à prendre et que ce sont seulement les changements qui peuvent provoquer des accidents.http://www.lemonde.fr/vous/article/2...2814_3238.html
L'équipe Inserm "Prévention et prise en charge des traumatismes", qui coordonne cette étude en partenariat avec l'Afssaps, la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés et l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité, a trouvé un risque accru d'accident de 34 % pour les 2 936 conducteurs qui avaient pris au moins un antidépresseur la veille de l'accident. Mais ils ont surtout montré que le risque était maximum, de l'ordre de 49 % en plus, au moment de la mise en route du traitement et qu'il était également augmenté de 32 % lors de sa modification.
Bonjour.
Concernant l'effectif, je ne suis plus bien certain parce que je n'ai plus l'étude sous les yeux pour l'instant, mais il me semble qu'il y a trois sous groupes de consommateurs (faible, moyen, et important) qui doivent avoir chacun un effectif d'environ 80 individus. Il y a aussi un groupe de consommateurs occasionnels, je crois que c'était de l'ordre de 250
Je n'ai pas souligné mais c'est peut être important de le faire, que les auteurs proposent eux même un certains nombre de points faibles et de biais de leur étude. J'ai en tête, le fait qu'ils sont dépendant de déclarations qui peuvent être fausse ou en tout cas peu précises. Il y a aussi le fait que les données proviennent d'une région géographique réduite où je crois me souvenir que la consommation est toute façon importante. Il y a d'autres choses, mais je ne m'en souviens plus.
Pour ce qui est des tests. A noter qu'ils sont décrits sur 18 pages dans les supplementary data (S3). Lors de leur lecture il faut bien faire attention aux p values (qui, en gros, définissent la significativité statistique du résultat. Quand la valeur est inférieure ou égale à 0.05, on considère que la différence que l'on observe entre les deux groupes n'est pas due au hasard. Par exemple, si vous avez une une perte de QI de n points entre deux groupes et que p-value = 0.035, alors vous concluez que cette différence est bien réelle. Si p-value = 0.84, vous concluez à l'inverse que même si vous observez une différence, celle ci n'est pas une propriété des groupes mais une variation due au hasard de l'expérimentation)
Dans le cas du test "arithmetic" il y a une différence de 0.20 dans le sens du groupe de consommateurs de cannabis, mais la p-value = 0.84. La conclusion est donc que l'on n'observe pas de différence statistique significative entre les deux groupes (ce qui ne veut pas dire qu'elle n'existe pas, simplement que l'on ne peut pas conclure). Et c'est comme cela pour tous les tests, on ne peut conclure que le cannabis ait aucun avantage pour aucun tests.
A EauPure, votre fervent militantisme est un peu agaçant. Je pense que tout le monde ici connaît les effets du cannabis par lui même ou en ayant observé un consommateur. La question n'est pas de savoir si le cannabis a des effets positif supérieurs à ses défauts, ce point fait quand même consensus, on ne va pas le rediscuter. La question est de savoir si les effets toxiques (et ici neurotoxiques) sont aigu à la consommation ou entraînent des lésions permanentes.
Cordialement,
piwi
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
Amha, le message précédent résume bien la situation et va dans le sens que Tarninou essayait de de formuler, à savoir que le niveau de preuve est diminué, surtout par l'aspect déclaratif de certaines investigations.
C'est même beaucoup plus compliqué car on ne partage pas ici la dépression du traitement et sans pouvoir trancher, ce genre de données est en faveur du risque de la maladie (l'instauration du traitement représente souvent un pic dans son expression (dont le manque de concentration fait partie au premier plan) et elle peut être moins bien contrôlée lors du changement de traitement - en général, c'en est la raison). De plus, les anxiolytiques connus comme accidentogènes (un peu comme le cannabis qui, lui, est donné comme multipliant le risque d'accident par 1.8 - je ne sais pas trop comment) et souvent associés sont ignorés. Reste à faire aussi la part des choses avec l'alcool souvent associé et la fatigue connue pour aussi multiplier les risques d'accidents.
Abordé ici: http://www.ouest-france.fr/actu/actu...08003_actu.Htm
Et pour en revenir à l'étude et toujours sans savoir ce que représentent ces tests ici:
Picture Completion Subtest, Block Design Subtest, Arithmetic Subtest : les variations sont dues au hasard mais pas forcément dans tous les sous groupes de consommateurs (je pense uniquement au premier chez les plus gros consommateurs).
Merci piwi. La colonne des p-values est coupée par ma version de LibreOffice. Je me rends compte après coup que j'avais la réponse à ma question sur la taille des échantillons dans en haut du tableau S01*: une quarantaine d'individus pour les trois échantillons de consommateurs réguliers, 508 pour les occasionnels, 242 pour l'échantillon témoin. Je m'étonne que tu regardes la valeur « linear trend », j'aurais plutôt regardé les valeurs directement dans la colonne « 3+ waves », que je pense correspondre aux gros consommateurs depuis l'adolescence. Ceci étant, je ne suis pas sûr d'avoir bien compris la signification des « 1 wave » (ou « 1 diagnosis »), « 2 waves » (ou « 2 diagnosis ») et « 3+ waves » (ou « 3+ diagnosis »).
Mais qu'importe, j'ai trouvé une copie de l'article, je la lirai à tête reposée quand j'aurai un peu de temps (si les autres intervenants pouvaient en faire autant ça permettrait de relever un peu le niveau du débat…).
@myoper : Aucun présupposé négatif de ma part, si ce n'est à l'égard des médias qui se permettent d'interpréter les résultats de l'étude sans l'avoir lu, voire de faire des titres comme « Le cannabis détériore les capacités intellectuelles et abaisse le QI » sans préciser que cet effet ne concerne (si j'ai bien compris) que les personnes ayant consommé de manière régulière pendant l'adolescence.
Merci, le problème était que l'article est payant.Mais qu'importe, j'ai trouvé une copie de l'article, je la lirai à tête reposée quand j'aurai un peu de temps (si les autres intervenants pouvaient en faire autant ça permettrait de relever un peu le niveau du débat…).
Là où l'ignorance est un bienfait, c'est de la folie d'être sage (Thomas Gray).
bjr, eau pure,
quitte à me facher avec les esprits cartésiens ici.
bob me fait penser à un épisode.
j'étais au concert en banlieue parisiènne en 80 ou 81.
son dernier à paris.
une soirée et une nuit bien barrée.
même sans produit, tu étais déjà allumé avec le nuage!!
je n'ai pas dormi de la nuit.
le lendemain à 8H ,en rentrant direct, j'avais un oral de chimie pour l'entrée à Centrale.
resultat après: 20.
pourtant la chimie c'était pas trop mon truc.
en revanche, après, j'ai bien dormi.
car le lendemain c'était l'X en math.