Malheureusement, je dirais que oui, le refus est carrément de l'ordre du possible. Le travail de sappe idéologique a très bien fonctionné en Europe, il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas en Asie. On ne s'adresse pas à des gens qui meurent de faim, et il est très possible qu'une nourriture soit refusée pour des raisons culturelles, au sens large.Envoyé par Topix
Parcours Etranges
D'où, comme la FAO le souligne, nécessité de rééduquer ces gens à des partiques alimentaires convenables. Ce qui n'est pas une synécure !
Il faudrait un jour se pencher légalement sur la désinformation et ses conséquences.
Euh... Gilgamesh, désolé mais si c'est pas du dogme il va falloir m'expliquer ce que c'est...
La source que tu es allés chercher c'est une compilation de papiers de scientifiques qui montrent que le riz doré ne marché pas et est inutile ! Tu en ais à un niveau où tu n'arrives même plus à te rendre compte si un document est d'accord ou pas avec toi tellement ton cerveau filtre les messages contraires...
http://indiatogether.org/reports/goldenrice.htm
Regarde la conclusion du papier que tu as cité spécifiquement !
"Early intervention by parents, doctors and health workers can prevent permanent eye damage. Parents must be made aware that they can prevent such conditions by feeding their children wisely. Provitamin A is found inedible cassava, papaya or sweet potato leaves which could provide most requirements at low cost. It is also possible to supply high doses every six months by vitamin capsules since vitamin A is stored. Nutritional problems such as hypovitaminosis A will be solved "naturally" as educational and economic levels rise permitting a wider choice of food. Improvements in sanitation, hygiene and education will all reduce vitamin A deficiency. The offensive against vitamin A deficiency blindness has been undertaken by international agencies in conjunction with Third World governments. But it is also wise and necessary to begin at the grass roots levels by informing the people how vitamin A deficiency can be prevented. This is being done in Indonesia and beginning to be done in India, but the educational side of prevention need still stronger stress."
Tu me donnes même une bonne illustration que le manque de vitamine A est plus un symptome, que la cause...
"The complexity of the physiological, nutritional, and cultural factors that affect vitamin A status suggest that no single-nutrient added to food can be effective as a remedy for dietary deficiencies. Instead, a combination of supplementation, fortification, and dietary approaches is likely to be needed, along with a substantial commitment to improve socio economic status. Food biotechnology may yet lead to products that improve nutrition and health, but at the moment its benefits remain theoretical."
http://indiatogether.org/reports/goldenrice/science.htm
Keep it in the Ground !
Je pense que vous n'avez pas du bien comprendre ce que vous avez lu. Une carence est, du point de vue médical, une cause - de maladie, de déficit, de handicap et une carence en vitamine A n'est pas "les" carences comme un cancer n'est pas "les" maladies (c'est un amalgame qui permet bien des sophismes).
En plus clair, ce n'est pas parce que vous avez éventuellement plusieurs carences qu'il ne faut pas corriger celle qui va provoquer plus rapidement les dégâts les plus importants.
Ce que vous citez montrent que le riz doré est utile ! Vous en êtes à un niveau où vous n'arrivez même plus à vous rendre compte si un document est d'accord ou pas avec vous tellement votre cerveau filtre les messages contraires...
D'autre part, ce que vous citez conforte le fait qu'il faut bien commencer à corriger les carences qui n'ont justement pas été corrigées naturellement depuis des dizaines d'années et dont aucune solution ne se profile (ni hygiène, ni élévation du niveau de vie, ni assainissement, ni éducation, ni diversification alimentaire, ni aucun yaka n'a toujours été apporté) et surtout pas ne rien faire comme vous essayez de le faire croire sous prétexte que vous allez faire autrement, mais quand ?
Sinon qui et quel projet, précisément ?
On en revient toujours au même argument il me semble.
Pour résoudre le problème de carence on peut utiliser les stratégies A, B ou C. Elles ne sont pas mutuellement exclusives. Evidemment qu'on ne va pas s'opposer à la stratégie A qui consiste à éduquer les gens, à leur faire prendre conscience de l'importance de trouver des sources de bêta carotène accessible, à cuisiner de la papaye mûre, à consommer de l'huile de palme rouge, etc. On ne va pas s'opposer à la stratégie B qui consiste à complémenter avec des cachets lors de visites au dispensaire ou lors d'opération de vaccination. Et on ne va pas s'opposer à la stratégie C qui consiste à introduire le bêta carotène dans la source principale de calorie.
Le fait de ne pas croire à la stratégie Golden Rice ne constitue pas le début d'un argument pour dépenser de gros moyen pour la faire capoter.
Parcours Etranges
La discussion n'est pas sur oui ou non le riz doré, la discussion est sur qu'est-ce qui fait que le riz doré ne marche pas.
On constate trois choses :
- la théorie indique que le riz doré ne marche pas
- la pratique indique que le riz doré ne marche pas
- les interventions des ONG n'ont eu aucune influence sur l'avancée du projet, puisque ce qui bloque c'est qu'on arrive à avoir une variété adaptée aux conditions locales et que ce travail n'a pas été influencé par l'action des ong
- par contre il y a eu énormement de soutien de la part de fondations et d'entreprise pour essayer de le faire marcher
Donc avec tout ça ça me parait quand même pas crédible de mettre l'échec du riz doré sur greenpeace et pas sur ceux qui ont conçu un produit qui n'est pas adapté...
- la pratique montre que le riz doré n
a stratégie C n'a eu aucun effet c'est parce qu'elle ne marche pas...
Keep it in the Ground !
Si, la discussion est sur "oui ou non le riz doré" et Gilgamesh a déjà répondu:
Le fait de ne pas croire à la stratégie Golden Rice ne constitue pas le début d'un argument pour dépenser de gros moyen pour la faire capoter.Il serait de bon ton de donner des liens en soutient de ces affirmations, car ce n'est pas le son de cloche dont je me rappelle.
C'est pas vraiment ce qui est raconté ici par exemple... Mais qui s'oppose au déploiement ?
Et ?
Il n'y a pas d'échec du riz doré, mais il y a un retard certain a son déploiment. Et greenpeace mène une campagne contre le riz doré à coup de million de dollars par an, avec des actions à la clef (champs d'expémrimentation détruit, demande d'interdiction...). Ce qui me parraît peu crédible c'est que tout ces batons dans les roues ne soient pour rien dans le retard...
Mais ce n'est que rerererererererépéter ce qui a déjà été dit au cours de ces quelques pages.
Il y a des gens qui pensent que répéter les choses ad nauseam les rendront vraies et leur donneront une compréhension et une compétence sur les sujets avec un niveau meilleur que les Nobels concernés (qui sont, comme chacun le sait et par définition, la lie du savoir que chaque expert autoproclamé dépasse en quelques liens cités sur internet).
C'est pas possible... Un troll qui n'avait pas encore été décrit dans notre bestiaire localPourquoi pas le baptiser Idefix ad nauseam ?
Scroll up sur le fait que les ONG n'ont eu aucune influence: déjà écrit avant avec toutes les références, c'est d'ailleurs certainement la parution d'une étude montrant que les retards du riz doré n'étaient pas le fait d'une quelconque opposition mais plutôt a des problèmes intrinsèques au choix de la solution qui a certainement déclenché le fait de sortir cette pétition pour faire une contre-feu médiatique.
Un "retard de déploiement" qui dure depuis 30 ans ça s'appelle un échec.
Rien que le fait d'admettre que le riz n'est pas au point montre que les prix nobels (qui n'ont aucune idée du sujet à part ce qu'ils ont lu dans la pétition) ont été abusé par des mensonges...
Maintenant si tu veux jouer l'argument d'expert... Toi tu as juste une pétition dont on voit que plusieurs éléments sont mensongers.
De l'autre si tu prends les conclusions des symposium de prix nobels quand tu les laisses bosser plusieurs jours sur le développement durable avec des référence du secteur ils vont de dire que si tu veux régler les problèmes de la planète il est nécessaire d'avoir une approche inter-disciplinaire. Ca c'est le discours exactement inverse que vous préconisez (voir l'exemple stratégie A, B et C de Gilgamesh... alors que ce qui est préconisé c'est de trouver une stratégie qui répond aux besoins A, B et C... tirer au hasard ne permet pas de toucher la cible).
http://www.nobel-cause.de/
Ce que vous essayez de défendre c'est le mythe classique dit du "grand laboratoire de recherche dans le ciel" qui imagine que les innovations viennent des labos et sont ensuite reprises par l'industrie qui en développe le marché (recherche fondamentale, recherche appliquée, industrialisation) alors qu'en réalité il n'y a aucune barrière entre les trois mais un dialogue constant entre les trois domaines qui s'influencent les uns les autres... (cette idée est d'ailleurs très française : https://halshs.archives-ouvertes.fr/...81741/document , mais aussi très générationnelle, les jeunes générations de chercheurs et d'ingénieurs ont moins cette idée en tête).
C'est un sujet qui a d'ailleurs été pas mal regardé, tu as d'ailleurs d'exemple de grands programmes de recherche qui ont été conçu sur le même principe que le riz doré et qui ont tous été des échecs.
Quant au fait que ça n'a pas de conséquence, c'est là aussi c'est de la naïveté : on ne fait pas des stratégies de développement en même temps. Il n'y en a jamais qu'une parce qu'on a jamais assez d'argent. Partout où tu réussis à convaincre un haut fonctionnaire qu'il lui suffit d'attendre une innovation pour régler son problème ce sont des politiques publiques qui disparaissent. Parce que quand on lui dit que "dans 10 ans on aura des plantes qui résistent à la sécheresse", c'est tous les budgets sur la lutte contre l'adaptation à la désertification qui dégagent parce qu'on ne va pas gaspiller de l'argent pour un problème qui sera résolu "dans 10 ans" (même si ça fait déjà 20 ans qu'on nous racconte que "dans 10 ans on aura des plantes qui résistent à la sécheresse" et que dans 15 ans on nous dira encore que "dans 10 ans on aura des plantes qui résistent à la sécheresse").
Keep it in the Ground !
bonjour
curieusement, je trouve que la "réponse" de tilleul est "intéressante".
Vous tous avez largement expliqué que
- le riz dorée doit "marcher"
- greenpeace a participé (malgré leur dénégation) au blocage du déploiement de ce riz
malgré vos différentes explications, largement sourcé tilleul n'a pas été capable d'entendre les différentes preuves.
le blocage sur les ogm qu'ont certain malgré les preuves scientifique qui s'accumulent ne peut être vaincu par la raison.
l'émotion (même s'il est contre productif pour la "nature" et pour la "santé" des agriculteur ou des consommateurs) prime systhématiquement
Rien qu la première phrase vaut son pesant de cacahuètes qui dit que les croyances de Tilleul sont prouvées parce que les vraies causes ont été indiquées (donc elles sont fausses).
En ce qui concerne le reste, "on" à bon dos et "on" peut lui faire raconter n'importe quoi...
quoi qu'on fasse, même si Greenpeace ou tous les marchands de peurs reconnaissaient leurs désinformations, Tilleul ne l'admettre .
reste (pour lui) à répéter ses messages, avec le secret espoir qu'à force de répéter les mêmes messages, les mensonges des marchands de peurs se transforme en vérité...
comme je l'ai dit précédemment,
l'émotion (même s'il est contre productif pour la "nature" et pour la "santé" des agriculteur ou des consommateurs) prime systématiquement sur la réalité
En supposant que ce soit vrai, c'est-à-dire en admettant qu'ils sont de parfaits idiots, que font les ONG dans ce cas ? C'est quoi leur alternative ? Que font-elles de tout leurs dons ? Pourquoi ne mettent-elles pas en pratique leurs solutions idéales pour justement convaincre les politiques ? Je ne parle pas d'un pays entier... il y a plein de choses qui se font à l'échelle locale dans un nombre incalculable de domaines.
C'est d'abord une durée de création.
L'idée de faire produire de la bêta carotène par l'endosperme du riz (partie consommée) date des années 80. Les techniques nécessaires pour introgresser un gène dans les monocotylédons ont été développées durant cette décennie (domaine d'expertise de Ingo Potrykus de l'université de Zurich). La compréhension des gènes intervenant dans les voies métaboliques des caroténoïdes date des années 90 (travaux de Peter Beyer de l'université de Fribourg). La première percée a lieu en 1999 avec la production du premier riz GM exprimant une voie métabolique des caroténoïde dans le grain (alors qu'au naturel ça n'a lieu que dans la feuille).
Pour passer de la paillasse aux champs, il faut passer par un long chemin pour obtenir des autorités de régulations de chacun des pays visé par le projet (Chine, Inde, Philippine, Bengladesh...) l'autorisation de diffuser une variétés GM dans la nature, avec des tests complet d'allergénicité et de toxicité. Ceci réclame des moyens, dont un labo universitaire ne dispose pas. D'où la nécessité de l'appuis d'un semencier dont c'est un peu le métier.
Ensuite il y a une phase juridique dans les année 2000 pour permettre le transfert des droits de propriétés intellectuelles afin que ça ne constitue pas un frein à la dissémination. La signature du material transfer agreements (MTA) est signé en 2001.
L'étape suivante a consisté à trouver un partenaire capable de produire des centaines de lignées de riz transgéniques à partir de laquelle les regulatory clean events pourraient être identifiés. Le regulatory clean events se réfère aux plantes transformées (dérivées d'une cellule génétiquement modifié) capables de se conformer à la multitude des exigences réglementaires. Chaque regulatory clean events nécessite un processus d'approbation distinct. Cela a permis de montrer que le trait était transférable aux variété Indica, cad les variétés d'intérêt agronomique cultivées en Asie (la variété de labo étant, elle, du type Japonica).
Des tests ont été menés en 2004 en Louisiane pour voir si le riz produisait de la beta carotène en conditions agronomiques réelles. On a obtenus des teneurs de 6 μg/g β-carotene. En 2005 en utilisant une autre voie de transgénèse (gène du maïs) on parvient à produire une variété qui en produit 6 fois plus (et 23 fois plus que le prototype de 1999).
A partir de là, on peut dire qu'on dispose d'une variété d'intérêt agronomique. S'il s'agissait d'une variété classique, l'année suivante elle serait sur le marché. Et tout ce qui suit relève de la nécessité de disposer d'autorisation réglementaires.
En 2009 une étude (PDF) publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition montre qu'une tasse de riz doré pourrait fournir la moitié de la dose quotidienne recommandée de vitamine A. L'étude est menée sur 64 enfants en Chine. L'étude est violemment attaquée sous prétexte qu'on fait des enfants des cobayes. Les trois co-auteurs chinois de l'étude sont punis par le gouvernement et virés de leur jobs.
En 2013, le gouvernement philippin considère que l'autorisation du Golden Rice, nécessité d'attendre les résultats de cinq sites de test. Au début Août, l'un des essais est détruit.
En décembre 2015, la Cour suprême des Philippines ordonne l'interdiction permanente des essais de terrain de génie génétique pour l'aubergine et un l'interruption temporaire de l'approbation des demandes pour la "l'utilisation confinée, l'importation, la commercialisation et la propagation" des cultures transgéniques, y compris l'importation de produits génétiquement modifiés. L'interdiction temporaire s'applique jusqu'à ce qu'un nouveau règlement administratif prenne effet, et inclut les expérimentation en champs de riz doré mené par l'Institut international recherche sur le riz (IRRI)
Ça vaut ce que ça vaut comme estimation, mais ça ne parait pas idiot quand on relis cette histoire. Selon David Zilberman, un économiste agricole de l'université de California-Berkeley, cité dans cet article, si les pays en développement avait adopté une réglementation de style américain et traité la carence en vitamine A comme une urgence médicale pouvant être résolue par le riz doré, "it would have become available in 2000".
Dernière modification par Gilgamesh ; 26/07/2016 à 09h42.
Parcours Etranges
Ce qui a été détruit c'est une partie non essentielle... Je vois surtout que vous êtes en train de vous faire enfumer par un produit qui marche pas et qui trouve des fausses excuses pour garder ses financements, à croire qu'il suffit de vous agiter un drap vert avec marque dessus "bobozécolo" pour que vous fonciez dedans...
https://source.wustl.edu/2016/06/gen...ving-promises/
Stone, an internationally recognized expert on the human side of global agricultural trends, was an early advocate for keeping an open mind about “humanitarian” GMO crops, such as Golden Rice.
He has also supported the development of a genetically modified strain of cassava, a starchy root crop eaten by subsistence farmers across much of Africa. Unfortunately, efforts to develop a genetically improved, more productive and disease-resistant strain of cassava also appear to be a long way from practical field introduction, he notes.
“Golden Rice was a promising idea backed by good intentions,” Stone said. “In contrast to anti-GMO activists, I argued that it deserved a chance to succeed. But if we are actually interested in the welfare of poor children — instead of just fighting over GMOs — then we have to make unbiased assessments of possible solutions. The simple fact is that after 24 years of research and breeding, Golden Rice is still years away from being ready for release.”
Les ONG et les administrations qui luttent efficacement contre la malnutrition font de l'accès de l'énergie et à l'hygiène, de l'éducation, des infrastructures de transport, de l'accès au système bancaire et aux activités génératrices de revenus... et tout ça réduit à zéro le manque subie de vitamine A... A moins de croire que les habitants des pays pauvres sont de parfaits idiots qui ne savent pas appliquer exactement les mêmes solutions qu'on applique dans les pays riches je ne vois pas trop pourquoi est-ce qu'on pourrait imaginer que le riz doré irait sauver des vies...En supposant que ce soit vrai, c'est-à-dire en admettant qu'ils sont de parfaits idiots, que font les ONG dans ce cas ? C'est quoi leur alternative ? Que font-elles de tout leurs dons ? Pourquoi ne mettent-elles pas en pratique leurs solutions idéales pour justement convaincre les politiques ? Je ne parle pas d'un pays entier... il y a plein de choses qui se font à l'échelle locale dans un nombre incalculable de domaines.
Tiens d'ailleurs puisqu'on parle des Philipines, qu'est-ce que dise les ONG :
http://www.rappler.com/move-ph/issue...c-malnutrition
L'important c'est le retard de croissance : quand on lutte contre le retard de croissance on lutte aussi contre le deficit en vitamine A par contre donner du golden rice ne changera strictement rien à l'espérance de vie en bonne santé... Et le commentaire sur l'administration qui se disperse ce qui aboutit à un problème qui ne trouve aucune solution ça montre également le problème des solutions miracles par des naïfs qui pensent que les administrations des pays pauvres ont suffisamment de moyen pour tout faire : tous les fonctionnaires occupés sur le golden rice sont des fonctionnaires en moins sur la malnutrition, toutes les populations qui sont des populations de tests sur le golden rice seront également des populations exclus des politiques de lutte contre la malnutrition puisque les pays en développement n'ont aucune ressource qui leur permette de faire tout en même temps...Save the Children Health and Nutrition Advisor Armado Parawan, meanwhile, explained that these figures primarily come from the poorest families.
“The latest national data also show that children born to the poorest mothers are thrice (as) likely to suffer from stunting. This means that we need to double our efforts to ensure that nutrition-related policies and programs reach the most vulnerable,” he said.
"It's not that they [the government] are doing nothing," said Dr Cecilia Cristina Santos-Acuin, a chief science research specialist at FNRI-DOST.
"They are doing so many different things in different ways and not all of them are effective ways."
Après dans le débat sur les ogm je m'en fiche totalement... mais juste arrêter d'avoir un discours aussi vulgaire que de faire croire qu'un simple hobby de généticien peut être mis au même niveau que les politiques d'aide au développement. C'est insultant pour tous les chercheurs pour qui c'est une vocation et pas un simple coup de pub pour récupérer des fonds...
Keep it in the Ground !
PARDON ?!
C'est comme détruire les échantillons d'un test VIH, et vous dites que détruire un test n'est pas une partie ESSENTIELLE ?
C'est vraiment de la rhétorique à deux balles pour faire passer votre lavement cérébral
C'est assez marrant, j'ai surtout l'impression que c'est le terme OGM qui atrophie les cerveaux...Ce qui a été détruit c'est une partie non essentielle... Je vois surtout que vous êtes en train de vous faire enfumer par un produit qui marche pas et qui trouve des fausses excuses pour garder ses financements, à croire qu'il suffit de vous agiter un drap vert avec marque dessus "bobozécolo" pour que vous fonciez dedans...
..C'est comme détruire les échantillons d'un test VIH, et vous dites que détruire un test n'est pas une partie ESSENTIELLE ?
Il y a eu une partie d'une série de test sur un des nombreux site qui a été vandalisé mais ça n'a eu aucune importance... Ils le disaient eux mêmes !
http://www.bbc.com/news/science-environment-23632042
"This is not a major setback, because it is just one trial of a series and just one of several sites." said Dr Tolentino.
A partir du moment où tu travailles à l'extérieur ton protocole de test doit obligatoirement être capable de continuer même si une catastrophe naturelle passe... C'est moins de dégât qu'un passage d'éléphant ou d'une tempête... Donc oui c'est une partie non essentielle. C'est simplement le coup classique des gens qui ont foiré leur projet et essaie de le mettre sur quelqu'un d'autre... Visiblement ça marche...
Keep it in the Ground !
Je dirais plutôt : c'est comme d'avoir un projet en échec qui essaye de trouver toutes les excuses possibles et imaginables pour se justifier et continuer à toucher des fonds en faisant croire que c'est une cause extérieure qui est la cause du retard alors que le produit n'est tout simplement pas au point...C'est comme détruire les échantillons d'un test VIH, et vous dites que détruire un test n'est pas une partie ESSENTIELLE
Il n'y pas eu destruction d'un test, mais destruction d'une partie d'une partie d'un test...
Il l'ont dit eux même que ce n'était pas essentiel...
"This is not a major setback, because it is just one trial of a series and just one of several sites."
http://www.bbc.com/news/science-environment-23632042
On parle juste de faire pousser du riz ici, évidemment qu'une telle opération doit pouvoir survivre à la destruction d'une partie des cultures : c'est précisément la spécialité de la nature de détruire des cultures... Aucun dotation n'aurait eu lieu si le passage d'un éléphant ou d'une tempête était capable de rendre caduque l'ensemble des recherches...
C'est effectivement la même chose que quand un laborantin détruit par erreur une partie d'un échantillon pour un test VIH : il ne se passe rien parce qu'on prend précisément plus d'échantillon pour pouvoir continuer le process même en cas d'erreur...
On est d'accord, si ce n'avait pas été un ogm, vous auriez tous vu que c'était du même niveau que les avions renifleurs...C'est assez marrant, j'ai surtout l'impression que c'est le terme OGM qui atrophie les cerveaux...
Keep it in the Ground !
Oui, justement en grande partie à cause des activistes.
Arrêtons-nous un instant : qu'est-ce qui justifie cette destruction des tests, ce vandalisme ?
Si c'est une réponse du style :
... moi (et tous les nobélisés signataires de cette pétition) appelle(ent) ça du sabotage, ni plus ni moins.
Alors sortir :
... c'est clairement du trollage, du foutage de gueule, ou du lavage de cerveau mais rien d'innocent.
Je ne suis pas très convaincu que le fait que cette plante ne soit pas cultivée est dû à la seule action des associations anti-ogm. Je crois que le penser est leur accorder trop d'importance. Pourquoi est-ce que d'autres plantes OGM auraient réussi alors?
Tout d'abord, chaque variété doit être considérée comme un cas particulier, avec sa propre problématique agronomique (économique et technique).
Toutefois, l'essentiel des variétés GM commercialisées sont soit BT soit RR (ou les deux). Et leur culture se concentre dans 5 pays : Etats Unis, Canada, Brésil, Argentine et Inde. C'est clairement en lien avec le niveau de precautionisme des législations nationales. Avec le cas particulier de l'Inde : le gouvernement était opposé au coton GM mais le bénéfice était si manifeste pour les paysans, que ceux-ci ont fait le coup de force (avec développement d'un marché illégal) pour obliger le gouvernement à autoriser le coton BT Bollgard. Aujourd'hui, il doit représenter 90% des surfaces cotonnières.
Traduction d'un article de la presse indienne :
"Au Gujarat [Nord-Est de l'Inde], toute l'industrie des semences s'est transformée en un gigantesque laboratoire pirate au sein duquel des agriculteurs mélangent et croisent des variétés locales avec des OGM pour développer leurs propres hybrides (non agréés) de coton transgénique. Ceux-ci sont ensuite empaquetés et vendus clandestinement aux paysans : ils les délivreront d'un parasite, le ver de la capsule du coton, ou bollvorm. C'est la conséquence d'événements qui se sont déroulés il y a deux ans, quand le Gujarat a donné naissance au "Robin des bois de la biotechnologie", D.B. Desai. Celui-ci a créé et vendu une version non agréée de semences de coton Bt [modifié avec un gène de la bactérie Bacillus thuringiensis], alors que le coton commercialisé sous le nom de Bollgard en Inde par Mahyco Monsant Biotech [un joint-venture de Monsanto] faisait l'objet d'essais laborieux depuis sept ans. Tout a commencé en 2001, quand le biologiste indien proposa aux paysans sa variante de la technologie OGM, qu'il appela Navbharat 151, et ce à un prix abordable (il vendait ses produits 400 roupies [7 euros] les 450 grammes, tandis que Monsanto les vendait 1 600 roupies). Peu de temps après, une multitude catastrophique de parasites s'abattirent sur les champs de coton et détruisit les cultures classiques. Au contraire, la résistance des plants OGM déclencha l'euphorie des paysans, qui, depuis, considèrent Desai comme un demi-dieu. En dépit de l'ordre du Comité indien d'agrément du génie génétique [Genetic Engineering Approval Committee, (GEAC), qui autorise ou interdit les OGM dans le pays] de brûler ces plantes, les pouvoirs publics, craignant de faire face à des émeutes, ont fermé les yeux. Lorsque la controverse a finalement éclaté, Desai est entré dans la clandestinité, mais des centaines d'agriculteurs avaient multiplié et revendu ces lignées à d'autres cultivateurs. "Il y a maintenant un Desai dans chaque maison et des semences de Bt dans chaque ferme", affirme avec satisfaction V.B. Patel, agriculteur dans le Mansa, au cœur de l'industrie des semences de coton de l'Inde du Nord.
Aujourd'hui, de petits cultivateurs et des hommes d'affaires entreprenants ont repris le flambeau pour tirer profit de la demande suscitée par Desai. Dix marques sont disponibles, dont Rakshak, Maharakshak, Viraat, Agni ou encore Navbharat 151. Certains de ces Robin des bois sont organisés : ils mettent les graines sous emballage et les vendent à des prix exorbitants, légèrement inférieurs aux tarifs proposés aux cultivateurs pour le Bollgard. Lors d'une enquête, des agriculteurs du village de Gauridal, dans le district de Rajkot, ont montré un paquet de Rakshak de couleur orange. On ne peut y lire aucune adresse d'un quelconque fabricant, mais y figure un extrait de la loi qui autorise les échanges de semences entre cultivateurs. Le produit se vend 1 300 roupies les 450 grammes. Malgré l'absence d'adresse, tous les paysans de la région savent d'où il provient : de l'homme d'affaires Nattubhai Makaria, installé à Junagarh. Makaria, qui jusqu'à l'année dernière vendait encore des pesticides, a employé certains des meilleurs cultivateurs pour fabriquer du Rakshak. La variété mâle est la même que pour le Navbharat 151, tandis que la variété femelle est locale. De toute évidence, il est de ceux qui ont acheté les lignées d'origine juste après que la controverse a éclaté. Il propose cette année un autre hybride, appelé Maharakshak. Quant à Desai, il déclare : "Je suis heureux que les agriculteurs puissent accéder à cette technologie à un prix bon marché. Peu importe si d'autres se font de l'argent sur mon dos." Dans ses bureaux d'Ahmadabad, il reçoit encore des centaines d'appels pour son Navbharat 151 et continue d'espérer que les pouvoirs publics reconnaîtront que ces semences sont bénéfiques et leur accorderont un agrément "dans l'intérêt des paysans".
Il faut préciser que, une fois que la semence d'origine se trouve chez un cultivateur, la conception d'une semence de coton Bt maison n'est qu'un jeu d'enfant. Il suffit de séparer les semences mâles et femelles, de prendre le mâle Bt et de le croiser avec une variété femelle robuste. La multiplication des hybrides était à prévoir en Inde, car on sait que les agriculteurs mettent de côté les semences à des fins d'expérimentation. Mais Mahyco Monsant Biotech ne peut s'en prendre qu'au GEAC, car la législation internationale sur les brevets n'est pas encore entrée en vigueur en Inde. [Les accords sur la propriété intellectuelle de l'OMC prévoient que ce soit le cas à partir de 2009]. On a observé le même phénomène avec des médicaments génériques, par exemple lors de l'introduction de traitements contre l'hépatite B dans le pays.
Cette année, les autorités de l'Etat ont une fois de plus fermé les yeux. En dehors de quelques interventions symboliques, rien n'a été fait pour stopper le processus. "On ne peut rien contrôler à une aussi grande échelle. Quand nous nous rendons dans les champs, nous devenons des cibles car on nous reproche de priver les agriculteurs d'une technologie avantageuse", déclare A.K. Dixit, directeur de l'agriculture de l'Etat du Gujarat. Et, sur le terrain, dans cet Etat, des personnes bien informées affirment que seuls 10 % des 100 000 hectares de Bt qui vont être plantés cette année le seront avec la semence agréée par Mahyco. Le reste le sera avec des variétés non agréées vendues sous le manteau, lorsque, par exemple, des Jeep chargées de ces semences arrivent au beau milieu de la nuit pour conclure des affaires se chiffrant en centaines de milliers de roupies.
Traduit du « Indian Express » http://www.indianexpress.com/ dans le Courrier International N° 660 du 26 juin au 2 juillet 2003 (page 47)
http://www.courrierinternational.com/mag/couv2.htm "
Dernière modification par Gilgamesh ; 26/07/2016 à 11h50.
Parcours Etranges
D'accord mais justement si pour le riz doré personne ne se remue pour le faire accepter, ça doit signifier quelque-chose, non?
Parce que :
et aussi :
Sachant la chronologie telle qu'expliquée par Gilgamesh. On n'est plus trop dans des transgenèses classiques où on exprime souvent le transgène dans le plant adulte : il a fallu pas mal de découvertes puis trouver des techniques et les appliquer pour pouvoir exprimer de la vitamine A non pas dans un plant adulte (feuille, etc) mais dans l'albumen (= endosperm in english) d'un grain de riz. S'ajoute la cible (des paysans pauvres, fauchés) qui ne risquent pas d'enthousiasmer des tombereaux d'investisseurs donc il faut pouvoir trouver un mécène (malgré la réputation de croquemitaine faite aux OGM, donc ça peut effrayer plus d'un mécène craignant de ternir son image).
On ne peut pas dire que ce riz a reçu un soutien digne du téléthon (loin s'en faut) ni qu'il "échouerait" dans les essais ayant déjà été réalisés. L'échec n'est pas technique mais politique.
Ce n'est qu'une question d'image : celle du croquemitaine OGM, que ce riz "menace" parce que bouh pas beau, il remet en cause "OGM" = "organisations de grands méchants".
en tout cas l'OMS ne semble pas recommander le riz doré (je viens de chercher sur leur site). Peut-être à cause d'études comme celle-ci? http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19285596
C'est côté FAO (ONUAA en français) qu'il faut chercher :
http://www.fao.org/rice2004/en/f-sheet/factsheet3.pdf
Mais aussi :
http://www.who.int/foodsafety/areas_...ified-food/en/
Ou encore :
http://who.int/foodsafety/codex/en/c..._report_en.pdf
L'échec de l'initiative du riz doré n'est pas technique mais politique.
Comme je l'écrivais, l'OMS ne parle pas du riz doré.
Et répéter une assertion ne lui donne pas plus de valeur. Le fond de ma pensée est que les innovations technologiques sont toujours décriées mais que celles qui sont utiles finissent par s'imposer. J'admets toutefois qu'il est peut-être trop tôt pour savoir si le riz doré se répandra ou pas.
Peut-être est-il temps de clore cette discussion, ou vous voulez une infusion de tilleul ?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
