Va expliquer ça à Greenpeace et compagnie...
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Va expliquer ça à Greenpeace et compagnie...
A propos des conséquences environnementales :
Or donc, on crée chaque année depuis presque un siècle des nouvelles variétés de plantes par mutagenèse. Ces variétés contiennent plusieurs milliers de gènes modifiés aléatoirement et dont on ne connait ni la séquence nucléotidique, ni bien sûr l'effet. On sème ces plantes sans contrainte sur tous les continents depuis des décennies.
Mais si on crée une nouvelle variété qui possède un gène connu qui vient d'une plante connue et qui a un effet connu (produire du béta-carotène) ... il faut l'isoler sur une île du pacifique.
Ou est la logique ?
ce que je dis depuis le début c'est qu'il ne suffit pas de dire: yaka cultiver. en pratique comment tu fais pour diffuser ces semences dans le monde entier, sachant que les circuits économiques n'existent tout simplement pas? Il y a un abîme entre une solution imaginée dans un laboratoire et une solution effective sur le terrain.
N'étant pas économiste, je n'en sais rien. Que proposes tu toi?
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Je ne suis pas économiste non plus mais je sais que certains ont suggéré que ça serait plus efficace d'apporter directement une supplémentation en vitamine A, par exemple en la couplant au Plan Elargi de Vaccination de l'OMS. Il faut savoir que pour éviter la cécité, une seule dose de vitamine A suffit.
Non, une seule dose ne suffit pas dans la vie d'un enfant. L'intérêt est bien ici de procurer un apport régulier.Je ne suis pas économiste non plus mais je sais que certains ont suggéré que ça serait plus efficace d'apporter directement une supplémentation en vitamine A, par exemple en la couplant au Plan Elargi de Vaccination de l'OMS. Il faut savoir que pour éviter la cécité, une seule dose de vitamine A suffit.
Mais par contre pour la semence, si. Il suffit d'une livraison pour permettre au paysans de le cultiver. Sachant que ça ne bénéficie pas qu'à lui mais également à tout ceux qu'il nourrit.
Qu'est ce que vous connaissez concrètement de l'économie des Philippines ou du Bangladesh pour proclamer que "circuits économiques n'existent tout simplement pas" ? Le projet est porté par des chercheurs de ces pays et on peut supposer qu'ils sont plus au fait des réalités de terrain que vous. En tout cas, si j'étais vous, c'est ce que je me dirais. Et même s'il s'agissait d'une solution partielle, je ne vois aucun début du commencement d'une bonne raison pour y redire quoi que ce soit, n'étant pas partie prenante du projet.
Parcours Etranges
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
il faut donc inciter le Bengladesh et et les Philippines à en autoriser la culture. Trouver un pays confronté au même problème qui l'autorisera et quand les autorités du Bengladesh et des Philippines constateront l'efficacité du riz doré, il l'autoriseront pour ne pas se retrouver avec une multitude d'aveugles à gérer.faut commencer par quelque part
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Effectivement, avec le risque du nmby, chaque pays potentiellement concerné attendant que le premier démarre pour voir ce que ça donne, sur plusieurs générations...
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Ca ou que dalle!!! quelle autre solution?
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
le problème c'est que ce n'est pas moi qui le dis.
Et si je ne connais pas le Bangladesh, je connais en revanche bien le Sahel, par exemple le nord du Burkina Faso, et je sais qu'en milieu rural les gens y sont en quasi totalité analphabètes, qu'ils ne savent pas ce qu'est un OGM (ça c'est plutôt positif sans-doute) mais qu'ils ne savent pas non plus ce qu'est la vitamine A, qu'ils n'ont pas les ressources suffisantes pour acheter des semences qui même si le labo qui les a mises au point abandonne ses royalties ne seront tout de même pas gratuites.
Je suppose qu'au gouvernement du Burkina Faso il n'y a pas que des analphabètes si? Donc il doit y avoir moyen de le sensibiliser à la question puisque l'on parle de sa situation. Et puis je pense que d'autres pays sont concernés.
Ça n'est plus du ressort de ce forum, où l'on discutait simplement du riz doré et de la lettre le concernant.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Je ne suis absolument pas d'accord. Dans ce cas, pourquoi même prendre la peine d'afficher les ingrédients sur les produits manufacturés ? Puisqu'il suffit de prendre ou pas... en poussant la logique encore un peu plus loin, on pourrait également estimer qu'il n'est même pas nécessaire d'afficher la nature du produit. Sans parler du fait que certaines personnes ont des sensibilités particulières à certains types d'aliments et qu'il s'agirait tout simplement d'un problème de santé publique.Même ça, ça se discute, et pas qu'un peu. A la base, les règles du contrat entre toi et un distributeur n'ont pas été négociée de gré à gré mais font l'objet d'un ultimatum. Le produit qui est à l'étalage chez l'épicier t'est proposé tel qu'il est, dans tel conditionnement et à tel prix : rien n'est négociable. Tu prends ou tu prends pas, c'est tout. Et le consommateur n'est pas muni d'un droit illimité à l'information pour faire ce choix. Ce sont les bases du commerce de détail.
Ma réponse sera peut-être un peu sèche, mais ce n'est pas mon problème. Ce serait comme dire que le nucléaire impose beaucoup de contraintes. Oui, mais il ne fallait pas utiliser cette technologie dans ce cas. Si l'on veut moins de contraintes, alors on va là où il y en a moins, c'est aussi simple que cela. Que ces contraintes soient le fait de la législation ou inhérente à la technologie utilisée.Le producteur a autant de droits que le consommateur dans l'absolu, on a tendance à l'oublier. Le droit notamment de travailler sans être exagérément enquiquiné par des exigences absurdes remontant de l'aval. Car l'exigence de traçabilité induit chez le producteur des contraintes : ça coûte un système d'information à mettre en place et mettre à jour au quotidien. Ça coûte des contraintes logistiques et de nettoyage s'il faut assurer que moins de 0.9% est OGM. Toute la filière doit s'organiser pour permettre cette pureté et la traçabilité de tous les produits dérivés. Le producteur, le mec avec sa moissonneuse batteuse, la benne qui va transporter la récolte au silo, le silo, le transport au transformateur, toutes les machines par lesquelles transitent les produits... Ça coûte la contrainte de vivre avec un menace pénale supplémentaire sur la tête, si ce n'est pas respecté vu que l'obligation devient légale.
Et je peux estimer que le producteur n'est pas en droit de m'imposer les OGM. On fait comment ? Surtout que le producteur produit au final pour le consommateur... au final, le client n'est-il pas censé décider ? Je pensais que le commerce fonctionnait comme ça...Savoir si tu a le droit d'imposer tout ça au producteur se discute. Ce n'est pas un droit absolu du consommateur. Et c'est la raison pour laquelle celui qui l'exige doit fonder ses exigence. Tu n'es pas en droit de les imposer, fusse sur l'étiquette, si ce n'est pas fondé sur un danger réel.
Si c'était effectivement le cas, on pourrait effectivement en discuter. C'est un point de vu. Le problème, c'est que si la toxicité des OGM n'a pas été démontrée, il en est de même pour leur innocuité. J'estime alors que ma requête est complètement fondée.Il faut que l'exigence soit argumenté autrement que par une peur irrationnelle. A partir du moment où il est prouvé que les OGM sont équivalent en substance à la même variété isogénique, tu ne peux pas dire spécifiquement je n'en veux pas parce que je ne veux pas que ce soit obtenu par ce processus. Ton jugement doit être fondé sur un truc un peu plus substantiel que "je préfère les hybrides classiques" ou "je ne veux pas un produit de Syngeta / Monsato / whoever" pour trouver l'oreille du législateur.
D'autre part, on accepte bien toutes sortes d'autres appellations non ? AOC, AOP, etc.
Pourquoi ces dernières ne vous posent pas problème ?
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Au cours de la discussion, un membre a donné l'exemple d'une tomate avec un gène de poisson antigel. Comme cet exemple n'avait pas était contesté, je pensais qu'il était véridique. Si il est faux, alors autant pour moiComme il n'a pas été introduit de gène de poisson dans aucune tomate, cette expression était encore un sophisme.
Avez vous remarqué que mis à part vos peurs et vos préférences, vos objections ne sont constituées que de ce genre de raisonnements fallacieux et qu'ils ne comportent aucun argument scientifique ?
Pourtant, la thérapie génique n'a jamais engendré de débats ou alors très peu. Si demain on veut faire des humains OGM pour améliorer la race humaine, je pense que les discussions seront un peu plus échauffées. J'appel cela le principe de réalité. Selon moi, cela illustre bien que la question OGM est moins anodine que celle de la thérapie génique.Vous inventez votre propre version de soft et en faite un argument alors que c'est juste l'expression de votre préférence sur ce que vous avez envie que d'autres fassent ou pas.
On pourrait également dire que consommer de la chair humaine est la même chose que consommer du poulet. Après tout, les 2 sont comestibles. Or, une fois de plus, dans les faits ça ne fonctionne pas comme ça = principe de réalité. Proposer demain de la chair humaine dans une grande surface et voyez ce qui se passe.
Cela illustre également qu'on peut produire des choses totalement inédites avec la transgénèse.Ça illustre uniquement vos peurs de ce qu'il serait peut être possible de faire avec des si.
Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Je voulais dire que le phénomène de résistance est plus simple à contrôler pour les bactéries dans le sens où l'on peut mettre en place des mesures simples pour éviter justement la prescription d'antibiotiques.Que veux tu dire, que la résistance des bactéries aux antibiotiques est gérable mais la résistance des insectes aux insecticides elle ne l'est pas ? Et bien si elle se gère renseigne toi sur les rotations de pesticides, les sites refuges...
Mais comme on l'a déjà répété plusieurs fois ce n'est pas un problème spécifique aux OGM (encore moins au riz doré), c'est vrai pour toute l'agriculture. Et si en plus tu me ressors le Bt, alors pourquoi ça poserai un problème en OGM seulement, et pourquoi l'agriculture bio qui utilise le Bt également n'y serait pas confrontée ?
Gilgamesh vous expliqué: si vous n'êtes pas d'accord, vous allez négocier avec vos fournisseurs, c'est aussi simple que ça.Je ne suis absolument pas d'accord. Dans ce cas, pourquoi même prendre la peine d'afficher les ingrédients sur les produits manufacturés ? Puisqu'il suffit de prendre ou pas... en poussant la logique encore un peu plus loin, on pourrait également estimer qu'il n'est même pas nécessaire d'afficher la nature du produit. Sans parler du fait que certaines personnes ont des sensibilités particulières à certains types d'aliments et qu'il s'agirait tout simplement d'un problème de santé publique.
En ce qui concerne les "on" qui pourraient estimer, c'est encore votre imagination et vos exigences particulières et les autres "on" n'ont pas à s'y plier.
Si ce n'est pas votre problème, alors pourquoi vouloir nous imposer vos préférences et vos choix parce que les autres vont vous faire la même réponse qui sera peut-être un peu sèche, mais ce n'est pas leur problème.Ma réponse sera peut-être un peu sèche, mais ce n'est pas mon problème. Ce serait comme dire que le nucléaire impose beaucoup de contraintes. Oui, mais il ne fallait pas utiliser cette technologie dans ce cas. Si l'on veut moins de contraintes, alors on va là où il y en a moins, c'est aussi simple que cela. Que ces contraintes soient le fait de la législation ou inhérente à la technologie utilisée.
Il vous met un flingue sur la tempe pour les manger, ces OGM ?
Ce n'est pas vous qui décidez d'acheter ou pas ; on vous paie en poulets et en salades ?
Si cet agriculteur ne veut pas que vous lui imposiez votre CO2 contaminé que vous relâchez dans l'atmosphère qu'il respire, "on" fait comment ?
Absolument rien de ce que vous buvez, mangez, respirez ou utilisez n'a fait la preuve de son innocuité et en fait, c'est même le contraire.
L'eau que vous buvez, même l'eau pure, non contaminée est toxique.
L'air que vous respirez et même l’oxygène qui la compose est également toxique.
Alors, vous faites quoi, vous, pas "on", maintenant ?
Oui, c'est exactement ça: selon vous, ce que vous appelez, selon ce que vous pensez, selon ce que vous croyez, selon vos peur et selon ce que vous ignorez de ce sujet, selon votre principe de réalité, mais ne mêlez pas "on" à ça car il n'y est pour rien et assumez vos opinions et si ce monde vous semble trop cruel, vous avez des possibilités d'y échapper, d'aller vivre dans une grotte au milieu d'une forêt perdue, toujours sans y mêler "on".Pourtant, la thérapie génique n'a jamais engendré de débats ou alors très peu. Si demain on veut faire des humains OGM pour améliorer la race humaine, je pense que les discussions seront un peu plus échauffées. J'appel cela le principe de réalité. Selon moi, cela illustre bien que la question OGM est moins anodine que celle de la thérapie génique.
On pourrait également dire que consommer de la chair humaine est la même chose que consommer du poulet. Après tout, les 2 sont comestibles. Or, une fois de plus, dans les faits ça ne fonctionne pas comme ça = principe de réalité. Proposer demain de la chair humaine dans une grande surface et voyez ce qui se passe.
Encore une fois, vous décidez ce qui va vous plaire ou vous déplaire et voudriez l'imposer aux autres.
Évidement, si vous lisez avec autant d'attention les arguments scientifiques, vous aurez toujours des peurs irrationnelles que vous reprocherez aux autres mais "on", il n'y est pour rien.
Qu'est ce que vous connaissez concrètement de l'économie des Philippines ou du Bangladesh pour proclamer que "circuits économiques n'existent tout simplement pas" ? Le projet est porté par des chercheurs de ces pays et on peut supposer qu'ils sont plus au fait des réalités de terrain que vous. En tout cas, si j'étais vous, c'est ce que je me dirais. Et même s'il s'agissait d'une solution partielle, je ne vois aucun début du commencement d'une bonne raison pour y redire quoi que ce soit, n'étant pas partie prenante du projet.
Parce qu'une étude universitaire a été très récemment publié montrant que l'opposition d'ONG n'avait eu aucune influence sur l'échec du riz doré qui a simplement été un échec parce qu'il ne marche pas...
https://source.wustl.edu/2016/06/gen...ving-promises/
Mais évidemment le fait que cette pétition de prix nobel sorte juste au même moment que cette étude est une coincidence totale...
Keep it in the Ground !
Le projet est de commencer à en distribuer gratuitement et à terme de les fournir au même prix que les autres semences.le problème c'est que ce n'est pas moi qui le dis.
Et si je ne connais pas le Bangladesh, je connais en revanche bien le Sahel, par exemple le nord du Burkina Faso, et je sais qu'en milieu rural les gens y sont en quasi totalité analphabètes, qu'ils ne savent pas ce qu'est un OGM (ça c'est plutôt positif sans-doute) mais qu'ils ne savent pas non plus ce qu'est la vitamine A, qu'ils n'ont pas les ressources suffisantes pour acheter des semences qui même si le labo qui les a mises au point abandonne ses royalties ne seront tout de même pas gratuites.
http://www.goldenrice.org/
GR distribution will be carried out by existing small-scale operations. Further, it will be sold at the same price as conventional cultivars. It is believed that this will help to facilitate adoption. In addition to vitamin A production, Ingo believes that other agronomic improvements, such as increased pest resistance and yield, will further increase the attractiveness of GR to farmers.
Dernière modification par Gilgamesh ; 07/07/2016 à 22h24.
Parcours Etranges
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Le fait, non contestable, qu'il faille du temps pour passer de l'idée initiale à un panel de variétés matures, produisant assez de beta carotène et avec de bonnes performances agronomiques, adaptées au contexte local (incluant diverses résistances aux maladies) n'est en rien un argument, pas même le commencement d'un argument, pour s'opposer à cette démarche. Or c'est ce que fait Greenpeace, par tous les moyens disponibles. Et ça suffit pour motiver une protestation.Parce qu'une étude universitaire a été très récemment publié montrant que l'opposition d'ONG n'avait eu aucune influence sur l'échec du riz doré qui a simplement été un échec parce qu'il ne marche pas...
https://source.wustl.edu/2016/06/gen...ving-promises/
Mais évidemment le fait que cette pétition de prix nobel sorte juste au même moment que cette étude est une coincidence totale...
Dans l'article il est bien mentionné la décision de la Cour Suprême des Philippines "Depending on how long it lasts, the suspension could definitely impact GMO crop development. But it’s hard to blame the lack of success with Golden Rice on this recent action." Ce n'est donc pas évidemment la difficulté technique de mettre au point la variété qui explique cette décision de justice. C'est bien l'action des opposants, au premier rang desquels Greenpeace.
Dernière modification par Gilgamesh ; 07/07/2016 à 21h40.
Parcours Etranges
c'est pertinent. Est ce que ce cout n'est pas supérieur aux investissements nécessaires à produire des plantes complémentaires, naturellement favorables à la vitamine A ?ce que je dis depuis le début c'est qu'il ne suffit pas de dire: yaka cultiver. en pratique comment tu fais pour diffuser ces semences dans le monde entier, sachant que les circuits économiques n'existent tout simplement pas? Il y a un abîme entre une solution imaginée dans un laboratoire et une solution effective sur le terrain.
Je dis que ce droit n'est pas illimité. Je ne dis pas qu'il est nul. Il faut simplement considérer là dedans autant le droit du consommateur que celui du producteur. Si cette information implique de contrainte techniques et légales pour la filière comme je l'ai détaillé, alors une demande supplémentaire doit être argumentée.Je ne suis absolument pas d'accord. Dans ce cas, pourquoi même prendre la peine d'afficher les ingrédients sur les produits manufacturés ? Puisqu'il suffit de prendre ou pas... en poussant la logique encore un peu plus loin, on pourrait également estimer qu'il n'est même pas nécessaire d'afficher la nature du produit. Sans parler du fait que certaines personnes ont des sensibilités particulières à certains types d'aliments et qu'il s'agirait tout simplement d'un problème de santé publique.
Ce n'est pas ton problème comme consommateur, mais c'est ton problème comme citoyen si tu veux changer la loi. Et à ce moment là, la justice commande de faire appel à une expertise, et non au simple état de la doxa.Ma réponse sera peut-être un peu sèche, mais ce n'est pas mon problème. Ce serait comme dire que le nucléaire impose beaucoup de contraintes. Oui, mais il ne fallait pas utiliser cette technologie dans ce cas. Si l'on veut moins de contraintes, alors on va là où il y en a moins, c'est aussi simple que cela. Que ces contraintes soient le fait de la législation ou inhérente à la technologie utilisée.
Le nucléaire est un bon exemple : comme toute demande supplémentaire est susceptible de coûter extrêmement cher, ce ne sont que des experts qui adressent leurs exigences aux producteur, et je te prie de croire que quand une demande occasionne dix millions de dépense, c'est argumenté par le menu.
Je t'ai donné l'exemple très proche d'une nouvelle variété conventionnelle : "moi j'estime que le producteur n'est pas en droit de m'imposer Capitan". Il y a une centaine de nouvelles variétés dans le Catalogue chaque année, juste en France. Le circuit de récolte-stockage-fabrication-distribution ne les trace pas. Le faire constituerait un casse tête infernal. Donc dans les faits la grande communauté des producteurs agricoles de par le monde t'impose un flot constamment renouvelé de variétés de blé, d'orge, de maïs, de riz, de pomme de terre, de carotte, de café, de absolument tout ce qui est cultivé sur terre. Ça ne te pose aucun soucis. Et si c'estobtenu par transgénèse alors brutalement tout change. Pourquoi ?Et je peux estimer que le producteur n'est pas en droit de m'imposer les OGM. On fait comment ? Surtout que le producteur produit au final pour le consommateur... au final, le client n'est-il pas censé décider ? Je pensais que le commerce fonctionnait comme ça...
Re. J'estime que. Ton opinion n'est pas opposable à une expertise.Si c'était effectivement le cas, on pourrait effectivement en discuter. C'est un point de vu. Le problème, c'est que si la toxicité des OGM n'a pas été démontrée, il en est de même pour leur innocuité. J'estime alors que ma requête est complètement fondée.
Je pense que ça peut s'argumenter ainsi : si ça concerne une qualité objective du produit pour le consommateur (qualité nutritionnelle, mode de conservation...) l'étiquetage est exigible sur cette base (dans les limites du raisonnable). Si ça concerne uniquement le mode d'obtention, ça doit doit être laissé à l'initiative du producteur ou du distributeur, par exemple "obtenu par agriculture biologique" ou "made in France". Dans ce cas là, il est simplement exigé qu'il n'y ait pas tromperie.D'autre part, on accepte bien toutes sortes d'autres appellations non ? AOC, AOP, etc.
Pourquoi ces dernières ne vous posent pas problème ?
Donc concernant le riz doré, si ça devait venir dans les linéaire des pays développés (pourquoi pas, bien que nous ne soyons pas carencé en beta carotène), il me semble évident que la mention "enrichi en beta carotène" devrait figurer sur le paquet. Pas forcément la mention OGM, car c'est un mode d'obtention. C'est peut être un peu casuistique mais pour moi c'est comme ça que ça s'argumente.
Dernière modification par Gilgamesh ; 07/07/2016 à 22h29.
Parcours Etranges
Le riz doré qu'on boulottera en Europe sera ce que les 250 000 000 d'enfants du tiers monde ne mangera pas.
On s'éloigne de l'objectif humanitaire de la pétition des 100 nobels.
Dernière modification par JPL ; 07/07/2016 à 23h33.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Qui a dit qu'on en mangerait en Europe ? Décidément toutes les discussions sur les OGM sont des discussions où l'on mélange tout (additionné d'une bonne cuillère d'agent orange pour relever la sauce).
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac