C'est bien ce que je voulais dire en parlant du calcul d'un coût fictif du MWh éolien ou solaire en sortie des parcs. Si les contrats de raccordement incluaient une obligation pour les gestionnaires de ces parcs de fournir un moyen de rendre leur production un tant soit peu pilotable (via les moyens évoqués par Bounoume et/ou l'intégration d'un système de stockage de capacité suffisante(*)), il seraient obligés d'afficher des coûts du MWh plus élevés (et de cesser d'injecter sur le réseau une énergie électrique vendue à un prix du marché négatif quand en fait le marché n'a pas besoin de ce surplus de production et que les capacités de stockage sont saturées).
Cela soulagerait d'autant les gestionnaires des réseaux de transport tout en limitant les risques d'incidents liés aux fluctuations parfois imprévisibles de la production non pilotable et de la consommation - cause possible (ou probable ?) du blackout espagnol du 28 avril.
(*) d'ailleurs une obligation pour les gestionnaires de parcs de réduire la puissance injectée sur le réseau lors des épisodes de surproduction les inciterait probablement à intégrer des moyens de stockage même si ceux-ci ne font pas l'objet d'une obligation explicite.
Mais évidemment ça risque de rendre le prix du MWh solaire ou éolien moins attractif...
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