Il ne suffit pas rêver pour entreprendre ni réussir pour continuer

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Tiens j'ai un sujet de dissertation ... j'aimerais savoir ce qui vous inspire ce "proverbe" ?
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[invite995693c1]

Pas de plaisir ni récompense quand on travaille, même pour gagner sa vie, gagner de l'argent ? Pas besoin de réussir c'est-à-dire le résultat nous est égale qu'il soit bon ou mauvais ? Je crois bien qu'il faudrait quand même un peu de recule pour tirer des expériences et des conséquences ? Quand une entreprise perd de l'argent, si l'on est dirigeant on ne risque pas d'être poursuivi pour faute de gestion ? Je n'arrive pas à saisir le sens de ce "proverbe", si quelqu'un peut m'éclaircir ?

[invite4042483f]

En réalité le vrai texte de ce proverbe est : "il n'est pas besoin d'espérer pour entreprendre , ni de réussir pour persévérer " : c'était la devise de Guillaume d'Orange , dit " le taciturne" ; c'est la devise de tous les grands volontaristes , avec un autre proverbe qui dit en Français " quand on veut on peut" , et en Anglais : " where is a will there is a way "

[invite995693c1]

Merci pour ces précisions, mais il n'y a pas grande différence entre : espérer et rêver, désirer, ...; réussir et gagner; persévérer et continuer.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite4042483f]

Salut Annecy!
il y a une grosse différence : Le Taciturne était tout sauf un rèveur , et c'est bien pourquoi il a réussi à arracher les Pays-Bas aux Espagnols : il ne poursuivait pas un reve , il accomplissait un devoir
on peut en dire autant des ceux qui auraient pu prendre cette devise à leur compte , comme De Gaulle ou Churchill

[invite070c425f]

Entièrement d'accord avec Photophore.
Pour bien comprendre cette citation, devenue maxime, il faut se replacer dans les circonstances historiques de la vie de Guillaume d'Orange, des contraintes (géo)politiques que sa patire subissait et contre lesquelles elle luttait.

C'est typiquement une maxime de l'action, et non du rêve.

Ensuite, et vu le succès qu'elle a connu, et le fait qu'elle nous touche viscéralement dès qu'on en prend connaissance (je pense, pour beaucoup d'entre nous), il faut essayer d'analyser dans quelle conditions elle est généralisable. Et là, il y a un saut qualitatif extrême entre la notion d'espoir (concret, politique, stratégique...) et celle de rêve, qui fait que cette maxime risque de se trouver détournée de son sens.

On peut imaginer qu'on l'applique à la conquête spatiale, par exemple, et alors le mot rêve recouvre un sens très précis, et qui n'élimine pas les notions de concret, de combat, de durée, qui me semblent inhérentes à cette maxime.
Amitiés.
Félix