Le temps est-il le moteur du tout ? - Page 2
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Le temps est-il le moteur du tout ?



  1. #31
    inviteb3674596

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?


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    .4/ le lien si lien il y a avec la question de la responsabilité que tu soulèves aussi…et dans ce cas …de quel type de responsabilité parlons nous… ?……la réponse est sans équivoque possible pour moi. La responsabilité est totale en tant que conscience d’être partie d’un tout irréductible qui est le Vivant que je suis en tant qu’être qui participe à ce mouvement.…c’est un fait..dès que que la perception de conscience de ce que nous sommes vibre concrètement dans l’instant hors temps psychologique, le champ psychologique de la conscience identifiée aux expériences passées et projetées du futur est suspendu ce qui signifie dans l’instant la fin de la conscience de soi individuelle psychologiquement parlant …..pas de projections, pas d’interprétations, pas d’indentifications…pas de filtre actif……pas de passé pas de futur……..contact direct avec le monde sensible…....la responsabilité est totale car la conscience est totale…l’unité de l’être est réalisée dans l’instant…de la pleine conscience de cette conscience totalement consciente d’elle même……..et la marque de cette conscience là est la conscience de l’unité de tout ce qui est relationnellement parlant …en ce sens la psychologie individuelle n’a pas de sens…car nous sommes un et c’est un fait relationnellement parlant….cette conscience réalisée dans ce qu’elle est pleinement est ce qui est cherché par les philosophes, les religieux et les scientifiques depuis toujours……mais selon ce que je vois cette liberté de percevoir l’ET du monde sensible en contact direct n’est pas à la fin de la recherche mais au début, l’éternel début….elle est directement le résulat de la désactivation du processus « moi » dans l’instant…qui crée l’activation de la conscientisation globale immédiate de la conscience consciente. dans l’instant…et ce début perceptif…..n’est jamais acquis car il est sans fin à chaque instant discontinu…à découvrir dans la relation à soi aux choses et aux personnes qui noue entourent…sans fin…..c’est à partir de lui , de cette liberté radicale ..que la découverte qu’elle soit scientifique religieuse ou philosophique prend une dimension nouvelle….où l’humain n’est plus perçu par lui même en tant que conscience/moi comme un individu isolé et devant se trouver des raisons « personnelles » d’exister en opposition avec celles des autres, ce qui est l’essence même de tout conflit humain….mais l’homme est alors perçu par lui même de façon vivante et réelle en tant que conscience/vivante/matière/énergie/espace/temps comme faisant partie d’un tout dont il est un des corps, des objets évoluant dans ce tout…qu’il est………la responsabilité n’est donc pas le fait alors de l’individu qui psychologiquement n’existe pas mais de la conscience globale qui est une phénoménologie collective. Il ne s’agit pas là d’une théorie mais d’un fait dès qu’il est perçu dans l’instant vivant . Comme je l’évoquais plus haut….la conscience de ce que nous sommes en tant qu’humain est totalement réalisée à cet instant là. Cet instant qui est l’expression de l’à-temporel est le présent éternel dans son acceptation d’être. Il ne peut pas être prouvé mais seulement vécu. Ce point n’a aucune signification réelle sur le plan intellectuel de la pensée/moi et donc sur le plan de la science telle qu’elle est définit aujourd’hui par la pensée/moi en tant que pouvant être réfuté pour être scientifiquement entendable…ce qui se justifie pleinement sur le plan des perceptions physiques mais qui est éronné sur le plan psychologique puisque c’est justement ce plan de la perception psychologique qui est le cœur du problème. Et donc forçément sur sur ce point la théorie scientifique qui légitime la théorie pouvant être scientifique se trompe. …car elle ne connaît pas ce champ…

    tu dis « La véritable essence qui compose toutes choses de matière-énergie, et donc de leurs véritable nature fondamentale sur le plan vibrato-énergétique. Me semble-être au même niveau compérative d'abstraction, que les différents phénomènes de conscientisation consciente des choses, versus les différentes forme de connexions et d'embranchement des tissus nerveux (relation entre les différents réseaux de réseau de neuronnes) qui la compose et donc elles semble en émerger par immanessence ou par transcendence !!!! Les deux sont délimité par une sorte d'interface qui sépart la nature réelles des choses sur le plan vibrato-énergétique de leurs aspect plus tangible et plus sensibles sur le plan matérielle des choses (bon ici je ne sais pas si je suis claire dans mes propos !!!). Voilà l'un des plus grands mystère de la nature.. ».……
    là je ne comprends pas bien….veux tu développer SVP….

    tu dis « - Pour moi le temps n'a pas d'essence propre, il n'est qu'une chose qui sert à décrire et a interpréter l'écoulement continu (ou presque selon la véritable valeure du temps de Planck) des différents taux vibrato-énergétique de la matière-énergie et de leurs l'influences mutuelle. La véritable essance qui découle et qui est relative au temps en durée, se trouve ailleurs caché dans les profondeurs même des choses phénoménales et causales de la nature, sa véritable dimension est décrite par l'écoulement de l'éternelle instent présent ».

    Je ne sais pas ce qu’est la valeur du temps de Plank…….mais oui oui c’est cela même…à propos du temps…..ce que tu appelle la véritable essence….est à-causal, et ne proçède pas du monde phénoménal…..mais elle n’est pas cachée ….‘ailleurs’…..c’est une projection de la pensée identifiée « moi » qui ne conçoit les choses qu’en terme de ceci ou cela exclusif et non inclusif et qui projette sans cesse un « autre chose » où chercher..… dès qu’il y a prise de contact avec l’ET sensible en direct, ce type de question n’existe pas dans la conscience totalement conscientisée puisque la séparation psychologique n’existe pas en tant que phénomène perçu comme ‘étant’ ou même seulement ‘comme possible’….çà n’a donc pas de sens de poser la question de l’essence…..…cela dit en ce qui concerne les conséquences en terme de découvertes scientifiques des possibles dans le monde formel et sensible de cette perception de conscience globale et d’incarnation de cette même conscience pour un chercheur scientifique par exemple, …..je ne sais pas concrètement par rapport à un objet déterminé……mais il est certain que les conséquences seraient énormes à la fois sur le plan de l’orientation éthique de ses recherches, mais aussi dans le fait de son appréhension naturellement transdisciplinaire de la démarche de recherche sans même parler de sa capacité « créative » et « perceptive » naturelle au contact directe de l’énergie première de ses objets de recherche puisqu’il serait lui même au cœur de l’événement énergétique vie/conscience/énergie totale « en lui »….le seul temps qui reste alors en terme de pleine conscience de soi est l’ET sensible qui devient alors un problème archi secondaire puisqu’il est perçu en direct…au contact…en terme d’énergie vivante car nous sommes cela….l’énergie est cela….…..

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  2. #32
    inviteb3674596

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

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    Tu dis « Bon notre instant présent perceptif est quelque peut décaler par rapport à l'aspect réelle des choses, mais l'éssence même de la conscientisation consciente des choses, doit-être sur le même plan que le temps vibrato-énergétique du monde qui nous entoure et nous englobe, mais simplement décaler dans le passer conceptuel par l'analyse et l'interprétation du monde sensible intérieur et extérieurs. Toi ou place tu le temps ?
    - Platon, (400 av) placait la chose conscience (principe intelligible relié aux idées) endehors de la choses matèriel, il la décrit comme étant une sorte de transcendence de l'ame sur le corps et de grandeur immortel. Cet aspect décrit actuellement les faient religieux.
    - Aristote, élève de Platon vit la chose de manière différente et présenta la chose conscience, comme une sorte d'essence qui origine d'yne forme d'immanessence du tout cérébrale. Cet aspect décrit actuellement le fait scientifique de la question. »

    Je ne connaissais pas le point de vue de Platon et Aristote….sourire….et je te remercie de me l’apprendre…selon ce que je vois de ce que tu dis la vision de Platon est duelle. Elle relève de la pensée/moi. Peut être est ce cette vision même qui est à la base de la construction philosophique qui sous tend la société occidentale non ?…je ne serai pas surpris que cela soit le cas…..enfin bon….selon ce que tu dis Platon accordait au monde des idées et donc de la pensée une profondeur que je ne lui accorde pas contenu de ce que tu m’as vu développer plus haut. De plus l’âme est un concept que je n’utilise pas qui me paraît inutile et porteur d’imaginaire trompeur. Je ne rejoins donc pas Platon sur ces points là . Il imagine selon ce que tu m’en dis , à partir de la pensée qu’il croit « supérieure » un principe immortel au delà de la chose matérielle ce qui semble signifier que sa vision est une projection de la pensée identifiée au processus « moi ». Dieu est hors de la matière si je le comprends ….rire….…Mais bon je ne dis cela qu’à partir de ce que tu en dis car je ne l’ai pas lu. Aristote lui toujours d’après ce que tu me dis n’est pas dans cette démarche et on peut supposer que peut être il n’est pas dans une vision duelle projetée selon ce que tu dis ….….d’où que peut être il perçoit, il vit l’unité de ce qu’il dit e plein conscience et témoigne de façon vivante cette conscientisation totale……..mais on ne peut pas savoir s’il vivait ce qu’il disait ou si c’était simplement une idée encore qu’il projetait , en tout cas je ne le détermine pas avec ce que tu dis de lui….donc pour Aristote je ne dis rien…car d’évidence on ne peut pas savoir apparemment et comme il n’est plus là pour nous dire ce qu’il en est sur ce point…sourire on passe….…...pour te répondre je ne place pas le temps « quelque part » tu penses bien après ce que je dis dans ces posts……car selon ce que je vois rien de ce qu’est le réel n’est dissociable…le réel est …..A-Un…en ce sens qu’il n’est ni ceci ni cela ni autre chose,.....car il ne s’agit pas d’une entité avec des facettes dont on peut discuter où elles sont et comment elles fonctionnent et s’emboîtent…sourire…..je suis tenté de dire dans un premier temps que fondamentalement le temps psychologique n’existe pas qu’il est une vaste illusion de la conscience mais le problème c’est que pour celui qui le vit au quotidien cela existe en tant que phénomène perçut et agissant car la conscience est toujours un avec ce qu’elle est….……en ce sens nous pouvons dire que la conscience de chacun de nous ( mais de tout ce qui existe dans le même mouvement) produit dans l’instant…..de chaque instant….hors temps….ce qu’elle est …dans le même mouvement de l’acte de percevoir partiellement ou pas ou totalement ce qu’elle est qu’elle produit….selon le plan de conscience dont elle a conscience d’elle même…ce n’est pas totalement descriptible car cela est multidimensionnelle et multiplans……car c’est un organisme vivant qui meurt et nait sans fin dans un autre espace/temps de lui même à chaque instant....c’est un mouvement qui n’est pas dans le champ du temps connu et descriptible dans le monde de la forme selon moi…on pourrait parler d’un à-temps pour dire que cela est…mais est nulle part..et partout…..mais en tout cas pour rester dans les choses qui sont au niveau de l’homme…..je te rejoins quand tu dis…., mais l'éssence même de la conscientisation consciente des choses, doit-être sur le même plan que le temps vibrato-énergétique du monde qui nous entoure et nous englobe, mais simplement décaler dans le passer conceptuel par l'analyse et l'interprétation du monde sensible intérieur et extérieurs…..oui je vois cela aussi…mais tu sais il me semble qu’en fait tout est sur le même plan vibrato-énergétique comme tu dis même si pour décrire on invente l’existence de plans différents ce qui est vrai vu sous un certain angle……mais en fait il n’ y a pas de plans différents …..c’est un phénomène hologrammatique…..chaque plan contient les autres…

    tu dis "Aujourd'hui il semble bien y avoir un problème majeur pour la compréhension du fait conscient, nous sommes présentement confronté à une sorte de limite interprétative sur le comportement de la matière-énergie cérébrale et ceci sens prendre en considération les phénomènes qui sont relié de près à la conscience. La communauté scientifique semble vouloir faire un rapprochement entre Platon et Aristote, dans une forme de métaphysique dualiste de Kant réformé de fond en comble."

    Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu exprimes là car je n’ai pas non plus lu Kant. Si tu parles de rapprochement entre Platon et Aristote alors soit….Aristote selon ce qu’on a dit plus haut est peut être une sorte de sage qui n’est pas dans la pensée projective mais dans la conscience et alors il est trahi dans son rapprochement avec Platon qui est manifestement dans la dualité de la pensée/moi ou alors il s’agit d’un rapprochement purement intellectuel car en fait que l’essence supposée de l’être soit localisée ou l’on voudra ..en dehors de la matière/énergie….qu’elle soit transcendante ou immanente….qu’elle soit en nous ou hors de nous……etc etc …tout cela me paraît spéculatif et dans tous les cas de figure une projection de plus dualiste de la pensée/moi…..et dans cette voie il n’ y a rien à espérer selon moi comme changement radical et significatif et surtout concret et opérationnel de la compréhension de l’homme dans sa relation au monde et c’est pourtant de cela que nous avons profondément besoin aujourd’hui…crois tu que cela amuse encore les philosophes aujourd’hui ce genre de spéculation ?…....

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  3. #33
    inviteb3674596

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

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    tu dis "Transdisciplinaire entremélé de conscience morale."

    La transdisciplinarité …commence à être à la mode maintenant donc je n’en parlerai pas et tu dois connaître cela mieux que moi …..mais tu parles de conscience morale…….bien je ne sais pas comment tu as défini ce terme de « morale »…..donc forçément …le débat est tronqué……..mais il me vient une petite chose aussi je vais te le dire ….selon ce que je vois la conscience n’a rien à voir avec la morale….d’ailleurs conscience et morale sont exclusifs l’un de l’autre……car la conscience en ce qu’elle est à découvrir quand elle se déplie en soi ….obéit aux lois de la nature au sens radical de ce qu’est la Vie…la conscience n’est ni morale ni immorale ni amorale……elle est à-morale…..elle n’est pas concernée par ce problème…...et la morale est une affaire de pensée humaine……de pensée/moi…psychologique….la morale je la définirais comme un ensemble de règles d’un groupe humain déterminé en tant que collectivité qui a les mêmes codes de résonnances internes et par forçément explicites mais qui se reconnaît en elles…que celui ci décide de s’appliquer à lui même en toute conscience pour préserver ce qu’il considère être l’unité et la survie de ce groupe….avec le temps la morale devient en partie intériorisée…car le groupe social en question s’identifie à ses règles qu’il finit même par croire totalement indispensables…voir même relevées de lois naturelles.….mais pour moi il s’agit d’un processus totalement imaginaire lié à la pensée/moi psychologique…..

    La conscientisation de la conscience porte en elle sa propre « morale »..interne et irréductible…que j’appellerai « éthique »…..puisque on externalise cette propriété de la conscience et qu’alors on la nomme…il ne s’agit pas de jouer sur les mots du tout tu penses bien……mais la chose a des conséquences immenses sur le regard qu’on porte sur la vie…..je remarque que plus un être humain développe de la conscience consciente de ce qu’il est à la vie dans sa relation à elle ….plus dans le même mouvement se développe une conscience de l’éthique…L’éthique porte en elle même les valeurs internes de ce qu’est le mouvement de la conscientisation de la conscience de la vie. La vie est accueil d’elle même. Elle est ouverture à ce qu’elle est. Elle porte en elle le mouvement de la vie qui est naissance et mort sans fin. Elle est le flux vivant de son propre mouvement ininterrompu qui n’a ni début ni fin. Le Big bang est une hypothèse théorique qui a la grande vertu de plaire pour le moment et peut être aussi de « fonctionner » et de rassurer la pensée/moi …mais à mon sens la vie ne s’inscrit pas dans un mouvement linéaire de ce type…..bref le problème n’est pas là….je pense que plus l’humain va vers la conscientisation de son appartenance et sa reliance réelle à ses semblables puis à la vie dans sa globalité plus il développe de l’éthique non pas parce qu’il le choisit ce qui serait lui accorder de nouveau un choix qu’il n’a pas en fait mais simplement parce que c’est le mouvement naturel de la vie qui se développe et de la conscience qui « s’élève » , qui se concientise si je peux utiliser ce terme d’élévation sans que cela prête à confusion car je n’y met aucun conotation religieuse au sens des religions……

    L’éthique se démarque radicalement de la morale en ce sens qu’elle est internalisée à la conscientisation…il n’ y a rien à faire ni à apprendre…..il y a juste à découvrir et à comprendre le processus vital en soi…ou plutôt à travers soi…et les valeurs de défense et de protection de la vie s’intègrent naturellement à mesure de cette conscientisation .alors que ce que j’ appelle la morale est en quelque sorte la marque de l’éternel désir de contrôle de l’humain concernant la vie sociale entre autre dont on voit les résultats à travers les siècles qui produit le contraire à terme de ce qu’elle prétend défendre car elle repose sur l’interdit et l’obligation, les peurs et l’incompréhension, les préjugés et les à prioris ……parce l’homme ne semble décidément pas vouloir comprendre que l’éthique naturelle est inclus dans un mouvement beaucoup plus grand qui est le mouvement de la vie qui est aussi « nous » aussi à travers nous et qu’il nous suffit simplement de la découvrir pour accéder à la paix et à la réaliser de nous mêmes…..selon ce que je vois tout se tient …bien sûr tout cela n'engage que moi...tu diras ce que cela t'inspire....à toi
    Amicalement
    philippe

  4. #34
    invite3f2dff78

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Citation Envoyé par Rudy Espéranto
    Intéressant tout ça.

    Pour Agel,

    La nature cyclique des saisons, du parcours des étoiles, des marées, des récoltes… et de tant d’autres choses ont en effet très tôt retenu l’attention des hommes. Mais ici je veux parler du fait de proposer le rythme comme matériau premier de l’Univers.
    Tout commence avec Parménide qui nous dit que l’Etre est Un, immobile, immuable, homogène … alors que bien sûr notre univers sensible en est tout le contraire. Parménide pose donc le problème métaphysique que devrons résoudre les générations futures : comment passer de l’Un au multiple, du simple au complexe, de l’homogène à l’hétérogène … ?
    J’ai toujours été intrigué par ce genre de discours, j’imagine que Parménide et ses contemporains n’avaient pas (comme nous) l’esprit encombré et qu’ils allaient plus facilement à l’essentiel. Ce qui me laisse perplexe c’est d’avoir lu chez Platon (voir son Parménide) la solution suivante : « il faut passer de l’Un à l’Un en passant par l’Autre ». C’est là une façon pour l’Un et l’Autre de se mêler sans vraiment se mélanger. Un/Autre/Un/Autre… Platon ne place-t-il pas le rythme comme première manifestation sensible ? Ensuite, je lis « La Monadologie » de Leibniz et j’y trouve que « chaque monade a (c’est une métaphore) son propre pendule » et « qu’il y a communication entre deux monades quand les pendules y battent la mesure en même temps » (je cite de mémoire). Voici donc encore mieux que du rythme, de la
    « résonance ».
    Quand nous savons quelle importance ont pu prendre les notions de rythme et de résonance en physique moderne s’agissant de l’intimité de la matière, -on ne peut en effet que s’étonner de retrouver ces mêmes notions dans des ouvrages anciens de métaphysique.

    Bon réveillon à tous.

    Rudy
    Salut,

    « Parménide dit » ce que, à son époque, un esprit critique et observateur comme le sien pouvait retenir de l’examen de son écosystème. Tout est différent, donc « l’Etre est Un, immobile, immuable, homogène … » Pourtant, l’unicité de l’être n’est de toute évidence qu’un leurre, et si Parménide avait connu des régions désertiques (qui l’étaient beaucoup moins à son époque qu’aujourd’hui) il aurait peut-être intégré à son raisonnement la constatation que dans une « mer » de sable il n’y a pas de poisson comme dans la mer Égée. il aurait peut être alors intégré l’« Être immuable » dans une symbiose du tout. Cela, à mon sens, démontre combien le tout semble être intimement imbriqué dans un tout qui est l’Univers.

    Peut-on dire que les « savants » de l’Antiquité étaient métaphysiciens ? Cela n’est pas évident. La perplexité dans laquelle te plonge Platon lorsque celui-ci dit : « il faut passer de l’Un à l’Un en passant par l’Autre » montre à l’évidence, que les argumentations de ces « grands maîtres » de la pensée avaient une liberté dont, de toute évidence, nous devrions aujourd’hui nous inspirer.

    Que veut dire Leibniz lorsque tu, je cite, écris : « chaque monade a (c’est une métaphore) son propre pendule » et « qu’il y a communication entre deux monades quand les pendules y battent la mesure en même temps » ? C’est une pensée vide de sens, rien de plus. Une argumentation s’étaye, se construit et doit être réfutable, ici rien de cela. Aller à l’essentiel n’est concevable qu’à condition de discriminer le superflu, l’arbre qui cache la forêt est un réel qui nous soustrait du principal, la physique contemporaine en est - c’est mon avis - aujourd’hui hélas victime.

  5. #35
    inviteb3674596

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    bonjour Glevesque

    "précision"..

    j'ai relu ce qui a été écrit hier et je vois une omission importante qui peut prêter à une interprétation éronnée..concernant l'ET psychologique....

    En conclusion de mon intervention , je résume comment je vois cette question du temps en lien avec préçédemment...

    il y a donc deux aspects du temps. Le temps physique qui est l'espace/temps de la perception sensible du monde intelligible sur le plan sensible. Ce temps ne connait qu'une forme de relation à la consience qui le contient. Il est donc entre autre horizontal, linéaire, chronologique, continu, évolutif en permanence car il proçède bien entendu du vivant..Il est le temps de l'identité perçue du monde sensible ...Il est inaltérable....Il est à-temps c'est à dire ni hors du temp ni dans le champ d'aucun temps sur le plan radical de l' essence de ce qu'est le réel et il est un point sur le plan formel de son expression ' imaginaire fondamental' du monde sensible qui contient la totalité du déroulement du passé du présent vers le futur.

    Puis il y a le temps de l'aspect relationnel de la conscience au monde sensible.....le temps psychologique ou relationnel ou perceptif de la relation au sensible. C'est sur ce point que j'ai fait une omission. C'est de cette perception du temps que nous incarnons en l'instant de chaque instant... que dépend ce que nous comprenons du monde. Ce temps perçu est directement lié à la conscientisation de la conscience consciente. Le temps psychologique ou relationnel ou intérieur ou imaginaire relatif contient donc deux aspects de lui même qui sont toujours discontinus,. L'aspect psychologique de la conscience relative pensée/moi est également horizontal, linéaire évolutif, non chronologique et se déplace du passé vers le futur ou inversement sans jamais connaitre , ni rencontrer le présent. C'est cette conscience relative pensée/moi qui est celle de l'homme de tous les jours qui évolue dans le monde depuis le début de l'histoire humaine et qui est au contact permanent de ses interprétations passées qu'il réactive ou de ses interprétations futures qu'il projette. Cette conscience relative pensée/moi interprète le monde sensible de façon éronnée et limitative, et déformée à la mesure de cette distortion qui existe par le fait d'être décalée car non totalement conscientisée et de ne pas être en contact direct du monde sensible..mais par le fait de ce glissement avec le point formel de l'ET sensible qui contient la totalité passé/présent/futur du monde sensible. Les conséquence dramatiques de la perception éronnée et imaginaire éronné du monde sensible de cette conscience relative/pensée/moi sont visibles partout dans l'évolution des civilisations humaines. Le second aspect du temps psychologique est vertical, non continu et il est la prise de contact directe et instantanée avec le monde sensible dans l'instant de son jaillissement de "point" en "point" et sans décalage. Il s'agit alors du temps psychologique , relationnel qu'on peut appelé radical et qui n'existe lui par contre que dans le présent. Il ne connait ni passé ni futur car il est exclusif de la relation au monde de la pensée/moi. C'est la conscientisation de la conscience consciente qui n'est pas la pensée/moi mais utilise la pensée le cas échéant et rencontre l'ET sensible en contact direct sans interprétations. Ce contact est la rencontre éternelle de l'instant présent entre l'aspect sensible de de qu'est l'ET physique formel et l'ET relationnel qui est l'ET psychologique ou relationnel de l'instant. Bien évidemment ces deux temps psychologiques conscience pensé/moi et conscientisation de la conscience consciente sont exclusif l'un de l'autre.....d'autant qu'ils ne sont pas deux en fait mais le même qui " se transforme" en quelque sorte à la mesure du processus vertical de conscientisation.

    amicalement
    philippe

  6. #36
    invite3f2dff78

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Citation Envoyé par Pierre de Québec
    Aucune observation faite par l'homme ne peut être soustraite à l'épreuve du temps. Mais est-ce que cela implique nécessairement que la variable temps doive apparaître dans les équations physiques ?
    ]
    Salut Pierre,

    L’un découle de l’autre. De plus cet exemple démontre que l’homme est intégré dans l’univers au même titre que l’énergie ou toute autre chose. La variable temps (la durée), est naturellement et intrinsèquement liée à toutes les manifestations énergétiques de l’univers par la relation de 3 grandeurs fondamentales qui possèdent une dimension notée : [L], [M], [T]. ou simplement L,M,T :

    - L - pour longueur (mètre), - M - masse (Kg), - T - temps
    seconde).
    De ces trois grandeurs, découlent toutes les quantités physiques et parmi celles-ci :

    vitesse : v = longueur / temps
    accélération : g = vitesse / temps (g = gamma)
    énergie : J = masse x vitesse² x temps²
    force : F = masse x accélération


    Citation Envoyé par Pierre de Québec
    Toutefois, la variable temps n'est pas dans l'équation de l'énergie de masse ni dans celle de l'énergie potentielle. Alors ta question me pose un vrai problème et qu'elle m'a amené à chercher pour y répondre et au final j'ai appris de nouvelles choses. L'une de ses choses est le théorème de Noether qui parle du principe de conservation dans les lois de la physique. Je ne vais pas ici te faire un cours sur ce théorème; je le trouve déjà fort complexe à comprendre et le démontrer dépasse mes compétences. Mais, dans mes propres mots je résumerais comme ceci l'un des sous-produits de ce théorème:

    Énergie : quantité qui se conserve quelque soit les interactions entre objets par rapport à une translation du temps.

    Intéressant non ? La variable temps sous la forme d'une durée () apparaît dans cette définition. Cette définition m'instruit, entre autres, sur le fait que moi comme observateur, je peux observer l'énergie (ce que le sens commun m'a déjà appris); elle m'indique également que l'énergie peut-être "presque" ponctuelle1 i.e. qu'il est impossible d'observer une quantité d'énergie dans un temps "0".

    Pour conclure :
    1. je suis en mesure de calculer une quantité d'énergie indépendament du temps : énergie de masse, énergie potentielle;
    2. L'énergie est liée au temps par le phénomène d'observation.

    1
    Non le théorème de Noether nous enseigne tout simplement, que les phénomènes qui régissent l’énergie ne sont pas soumit à une quelconque variation due à quelque « translation » de lieux de temps ou d’espace que soit, ils sont ce qu’ils sont, une manifestation universelle invariable.

    Amicalement,

  7. #37
    glevesque

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Salut philipp

    Première analyse, car je l'avoue il va falloire que je relise tes postes à tète plus reposé, accause de sa longueur. Je tiens a te dire que ton niveau est aussie bon que le mien, et mème plus dans certain domaines....Chacun a une approche différentes de la question et nullement comparable entre elle en connaissence. Donc tes opignons sont toutes aussi bonne que les miennes sur le plan intello du sujet, et j'irais plus loins en disant quel sont en fait complémentaire....

    Je suis asser d'accord avec tes postes, peut-être juste un petit point sur l'incarnation simultaner et constante de l'éssence subjective de la conscience par rapport à l'écoulement de l'instant présent éternelle. Et peut-être aussi sur son origine formel sur le plan évolutif de la question. (le plan de l'évolution adaptative du psychologique)

    L’éthique se démarque radicalement de la morale en ce sens qu’elle est internalisée à la conscientisation
    Oui, c'est celui qui percoit psychologiquement qui interpète et définit ses propres règles, et c'est par rapport aux autres qu'il les adaptes en comportement dans un commun accord de règle et de lois. L'éthique de la conscience est encadré par l'éthique morale sociologique qui l'entours, par une forme de ricochait de conscience collective virtuelle et inductrice de comportement vers les autres.... L'une évolut sur le plan formel neurologique (en capacité structurante et relationnelle (dynamisme et plasticité cérébrale)) et l'autre l'interpète sur le plan interprétative et sensible (les deux ET). Les deux vont donc de paire sur le plan évolutif et adaptatoire (évolution dans l'histoire pré-humaine et humaine, et évolution des interprétations du monde sensible contemporainnes en fonction des acquit fonctionnelle cérébrale et adaptatoire) !!!! En fait ce sont les structures fonctionnelles de bases qui sont relié à l'annalyse éthique du cerveau, qui évolut véritablement sur le plan matériel et inter-jonctionnelle des réseaux nerveux, et non la conscience morale en éssence, et là c'est vrai tu as complement raison !!!! (merci de m'avoire éclairer là-dessus, enfin je me démèle)

    de quel type de responsabilité parlons nous… ?…..
    De vie et de survit, mais sur le plan collectifs et de l'avenir du genre humain à long therme, et donc en intégrent également l'environnement à tous cela...

    tu dis « La véritable essence qui compose toutes choses de matière-énergie, et donc de leurs véritable nature fondamentale sur le plan vibrato-énergétique. Me semble-être au même niveau compérative d'abstraction, que les différents phénomènes de conscientisation consciente des choses, versus les différentes forme de connexions et d'embranchement des tissus nerveux (relation entre les différents réseaux de réseau de neuronnes) qui la compose et donc elles semble en émerger par immanessence ou par transcendence !!!! Les deux sont délimité par une sorte d'interface qui sépart la nature réelles des choses sur le plan vibrato-énergétique de leurs aspect plus tangible et plus sensibles sur le plan matérielle des choses (bon ici je ne sais pas si je suis claire dans mes propos !!!). Voilà l'un des plus grands mystère de la nature.. ».…… là je ne comprends pas bien….veux tu développer SVP….
    En gros ce que je voulais dire, était ceci. La matière est composé de champs d'énergie dont la nature est hors de notre porter conceptuelle, nous ne faisons que de la décrires dans ses différents comportements évolutif et interactif, que nous avons définit en 4 (ou 3) lois interactives de la nature. L'aspect de la conscience qui est conscient d'elle-même, me semble situé dans un même niveau conceptuelle vis a vis l'émergences des propriété matériel du système nerveux. Une forme d'absaction qui est porté sur l'imcompréhension des deux limite interprétative de la nature qui encadre nos limites scientifique. Pourtant le mystère que cache leurs véritable éssence, soit celle de la matière-énergie et celle de la conscience qui émerge de la fonctionnalité du cerveau. Semble bien être de porter simmilaire et de forme plutot abstractive en interprétation. L'un découle t'elle directement d'une sorte de cummulte de l'autre en éssence structurant et organiser en fonctionnalité. A ces deux extrèmes qui se situt au limite du monde sensible qui caractérise la matérialité des choses, se trouve les plus grand mystère de la science et de la métaphysique conceptuelle. Il y a t-il une autre dimension qui relierais ses deux extrèmes, une sorte de continuité du monde abstractife, subjectif. S'agit-il de la même éssance prit dans un contexte évolutif. Voilà, je pense la véritable source de nos mystère et méconnaissence de notre propre interprétation de nous-même.

    PS Je viens d'écrire un poste dans le fil "Évolution de la Conscience Morale" sur l'aspect génétique de tout cela, je t'invite a y jeter un petit cout d'oeil....

    A++
    http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?showtopic=8532

  8. #38
    invite3ba07b63

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Citation Envoyé par Pierre de Québec
    Bonjour,

    E=mc2

    Je ne vois pas la variable temps ? L'Énergie existe sans qu'il y ait nécessairement écoulement du temps. Pour soutenir le contraire, il te faudra élaborer une nouvelle théorie sans aucun doute
    Salut Pierre,
    Peut-être d'autres t'ont-ils répondu avant moi mais dans cette équation il y a c : vitesse de la lumière en km/sec soit de l'espace sur du temps.
    Toute la nature dynamique de l'énergie se retrouve bien dans cette équation !!!
    A +

  9. #39
    invite333943ff

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Bonjour,

    Bien sûr. Je n'irais pas contre la définition de l'énergie. Mais voilà, si nous enlevons la variable temps (et là sans doute fût ma confusion, mon errance hors des sentiers de la science), qu'advient-il de toute la matière et donc de l'énergie ? La question est sans aucun doute métaphysique et sans intérêt dans notre pauvre monde

  10. #40
    glevesque

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Salut

    Mais voilà, si nous enlevons la variable temps
    Le temps n'est que la description d'une durée d'un phénomène, il est l'intervale d'un début et d'une fin qui délimite l'aspect causale et les éffets qui en découle. Ce n'est pas la cause première qui fait transité et qui engendre le mouvement. La causalité phénoménale est véhiculer par l'information, l'information c'est l'énergie qui fait transmuter, variée et changer les choses de matière-énergie par toutes sortes de transformation sur le plan physique et énergétique des choses. Le véritable moteur de tout sa, c'est le comportement des champs vibrato-énergétique qui ont la capacité d'influencer leur milieu, et ainsi de vihéculer à travers la nature l'aspect causale des choses. Le temps qui identifie les choses en évenement, n'est en réalité que la description de tous ca, elle définit les référentielle entre eux mais n'est pas impliqué directement dans le mécanisme de mouvement ou d'échange d'énergie. Le temps descriptif est un ensemble de donner qui encardre le comportement vibrato-énergétique d'une portion mesurable et appréciable de l'instentanéité phénoménale des choses pris dans un milieu quelconque. L'espace-temps décrit ce comportement qui est en réalité et en essence que le comportement de l'espace-vibrato-énergétique des champs de matière-énergie. La matière-énergie subit l'influence des champs d'accélération et gravitationnelle, qui sont que des apports porter sur les influence comportementale que la matière-énergie entretienne de facons mutuelle et qui décrit l'aspect causale et phénoménale de la nature. Le tout en fait décrit l'instentanéité de l'éternelle présent partout à travers l'Univers, mais qui est observé et interprété de facons relative en fonction de la propagation qui porte l'information causale de la nature. Mais si nous faisons abstraction pour un seul petit moment du délai de transport de l'information causale qui est véhiculer par les besons vecteur d'interaction, une sorte de suspension du temps virtuelle pour immaginer le moment Universelle présents. Alors nous constaterons que tout est finalement de dimention présente, mais en attente différé et phénoménale selons les référentiels relativiste qui les délimites et qui les définisses. Cet une portion de réalité descriptible qui fait partie d'un ensemble réactionnelle causale et phénoménale, que décrit finalement l'état vibrato-énergétique de la matière-énergie et selon les grandeurs d'échelles relatives de l'Univers, de la plus petite a la plus grande.

    A++
    Dernière modification par glevesque ; 04/01/2005 à 15h32.
    http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?showtopic=8532

  11. #41
    invite3ba07b63

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Citation Envoyé par glevesque
    Salut...
    ... Le tout en fait décrit l'instantanéité de l'éternel présent partout à travers l'Univers, mais qui est observé et interprété de façon relative en fonction de la propagation qui porte l'information causale de la nature. Mais si nous faisons abstraction pour un seul petit moment du délai de transport de l'information causale qui est véhiculer par les besons vecteur d'interaction, une sorte de suspension du temps virtuelle pour immaginer le moment Universelle présents. Alors nous constaterons que tout est finalement de dimention présente, mais en attente différé et phénoménale selons les référentiels relativiste qui les délimites et qui les définisses. Cet une portion de réalité descriptible qui fait partie d'un ensemble réactionnelle causale et phénoménale, que décrit finalement l'état vibrato-énergétique de la matière-énergie et selon les grandeurs d'échelles relatives de l'Univers, de la plus petite a la plus grande.A++
    Salut Glevesque !
    N'étant pas physicien ni expert en la matière, je suis allé voir la définition du boson. Et voici les résultats :
    Boson : "... Le Modèle Standard est un cadre théorique qui décrit, avec succès, l’univers comme étant constitué de particules élémentaires de matière, les fermions, interagissant par l’échange de particules dénommées "messagers". Les fermions, que les physiciens caractérisent d’un "spin 1/2", sont : 3 leptons chargés (du plus léger au plus lourd : électron, muon, tau), 3 leptons neutres (neutrinos associés aux leptons chargés) et 6 quarks (du plus léger au plus lourd : up, down, strange, charm, bottom et top). Les particules "messagers" sont des particules de spin 1, appelées bosons de jauge.
    Les gluons, par exemple, sont les messagers de l’interaction forte, ressentie par les quarks et qui assure la cohésion des noyaux des atomes. "
    "Les bosons (nommés d'après Satyendranath Bose) sont des Physique des particules de spin entier, qui obéissent aux statistiques de Bose-Einstein. Les photons, les gluons, les gravitons et les particules Z0, W- et W+ sont des bosons fondamentaux.
    Toutes les particules élémentaires sont soit des bosons, soit des fermions.
    Les particules composées de particules plus élémentaires (telles que protons ou noyaux nucléaires) peuvent être fermions ou bosons, selon leur spin total.
    En conséquence de nombreux noyaux ou atomes sont des bosons et peuvent donc s'accumuler dans le même niveau. Ceci permet d'expliquer :
    » Le rayonnement du corps noir ;
    » les lasers ;
    » les propriétés étonnantes de l'Hélium 4 liquide ;
    » la supraconductivité ;
    » et la possibilité pour les bosons de produire une condensat de Bose-Einstein ;
    De fait, les bosons forment difficilement des structures stables.
    Exemples de bosons :
    * photons
    * W and Z bosons
    * Helium liquide
    * Cooper paire de Cooper
    * Le boson de Higgs
    Les porteurs des interaction élémentaire de la physique sont tous des bosons, on les distingue en les appelant bosons de jauge:
    » Le photon est le vecteur de la force électromagnétique,
    » Le graviton serait responsable de l'interaction gravitationnelle.
    » Les huit gluons de la force électroforte
    » les particules Z0, W-, W+ de la force électrofaible.
    Le modèle standard de la physique des particules prédit l'existence d'une particule supplémentaire, le boson de Higgs, objet de nombreuses recherches, mais qui n'a pas été mis en évidence jusqu'à présent."

    Les bosons de jauge sont donc des "messagers", des particules véhiculant les forces d'interaction entre fermions.
    Je note deux choses:
    1) les bosons sont des messagers qui véhiculent des forces d'interaction
    2) les quarks sont sensibles à l'action des gluons (ils ressentent l'interaction forte due aux gluons).
    Il y a donc une condition primordiale :
    s'il y a interaction entre fermions c'est parce qu'il y a d'abord des fermions.
    Ces fermions, par leur simple présence (?) vont s'échanger de l'info, ou plutôt interagir entre eux. Des forces semblent émaner d'eux-mêmes (ou du vide quantique environnant), des bosons de jauge vont "voir le jour" pour véhiculer un message d'un fermion à l'autre.
    Ce "message" est en fait une particule spéciale qui d'une façon ou d'une autre va permettre une interaction.
    Mais quelle est la nature de ce "message" ?
    Est-ce réellement une information (style message binaire) ou une simple variation des champs scalaires du vide, une modification de l'état vibratoire du système formé par les deux fermions en présence ???
    Le point crucial est ici de comprendre l'essence même des glissements temporels des choses de l'univers.
    Le temps est là, on ne peut l'enlever tant que les choses qui peuplent l'univers seront capables d'action et d'interactivité.
    Mais qui cause quoi ???
    Les fermions sont-ils responsables de l'existence des bosons ?
    Les bosons peuvent-ils exister en-dehors de toute présence de fermions ? (A quoi cela sert-il d'être un messager si il n'y a ni expéditeur ni destinataire ???)
    Pierre de Québec voulait gommer le temps de la notion d'énergie.
    La célèbre formule d'Einstein nous parle en fait d'énergie cinétique des particules (c : notion de vitesse).
    Existe-til un pendant de cette énergie cinétique sous forme d'énergie potentielle de l'univers ? (En fait ce serait celle qui aurait donné naissance au big bang ???)
    En somme, le seul "temps" moteur de tout, c'est cet éternel présent
    qui représente la causalité de l'état vibratoire des choses du réel,
    "l'état vibrato-énergétique de la matière-énergie" , comme tu le dis si bien.

  12. #42
    invite333943ff

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Citation Envoyé par Magellan
    ... Pierre de Québec voulait gommer le temps de la notion d'énergie. ...
    Divagation de ma part sans aucun doute. En l'absence d'une réalité objective sans le temps, définir l'énergie implique nécessairement le temps. Ceci étant dit, réduire une durée à 0 est conceptuellement possible et cela nous conduits à la notion de puissance; l'énergie est aussi une puissance appliquée durant un intervalle de temps.

    Laquelle des deux notions existe vraiment : L'énergie ou la puissance ? La puissance et l'énergie font intervenir respectivement les notions d'un point dans le temps et d'une durée. Hors, l'observation est nécessairement tributaire d'une durée; le point dans le temps ça n'existe pas autrement que sur papier ! Donc, la puissance et un concept sans fondement réel; seule l'énergie est réelle.

  13. #43
    invite3ba07b63

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Citation Envoyé par Pierre de Québec
    Divagation de ma part sans aucun doute.
    Pas tant que cela !!!
    D'abord, pour faire suite à mon précédent post, au sujet des fermions et des bosons, il se peut qu'ils soient apparus en même temps, mais la tempréature dans les premières minutes après le big bang ne permettait pas d'interaction entre eux (les photons interagissaient avec la matière et l'univers était opaque).
    Quand la température a descendu à un certain niveau (me rappelle plus quel degré), les photons ont pu "s'échapper", l'univers est devenu "transparent" et les fermions ont pu réagir entre eux par le biais des bosons.
    Imaginons donc un univers sans temps, le "pré-univers".
    L'énergie n'est que potentielle et non cinétique (pas de mouvement, de vibration, ni vitesse ni temps), bref que du statique !!!
    Qui dit potentiel dit potentialités, possibles, probabilités.
    Ces potentialités sont-elles le berceau de notre réalité ?
    Nos scientifiques parlent de la fonction d'onde de l'univers.
    Existe-t-il une fonction d'onde pour toute chose dans l'univers, nous y compris ???
    Peut-on définir un être vivant par une fonction d'onde (qui serait en fait la "somme" des fonctions d'onde de tous ses atomes !) ???
    Cette fonction d'onde (sorte de "formule mathématique" qui nous définirait chacun) est en fait un "paquet d'information" que l'on pourrait reproduire, par exemple, pour se téléporter (confer Star Trek).
    Ce "paquet d'info" existe-t-il dans cet univers statique de potentialités ???
    Cet univers sans temps et à énergie potentielle est-il une pouponnière de possibles fonctions d'ondes ??
    Et enfin, comment le pré-univers statique est-il devenu cinétique ???
    Est-ce l'invention du temps ou son apparition "subite" qui a permis à l'univers d'entrer dans un état vibratoire et causal ???
    Ou le temps n'est-il qu'une potentialité parmi d'autres ???
    Pesonnellement, je crois à un pré-univers éternellement dynamique et cinétique, à un vide quantique constamment fluctuant.
    Les questions de début et de fin sont des concepts purement humains (notre conception de l'univers se limite à notre monde où tout a un commencement et une fin).
    Ce qui sous-entend une certaine philosophie de la vie dont nous reparlerons + tard.
    A +

  14. #44
    invite333943ff

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Citation Envoyé par Magellan
    Imaginons donc un univers sans temps, le "pré-univers".

    L'énergie n'est que potentielle et non cinétique (pas de mouvement, de vibration, ni vitesse ni temps), bref que du statique !!!
    Eh bien, il est là l'abus de langage; le mot énergie implique une durée et la durée est synonyme de temps. Même l'énergie potentielle est synonyme de temps.

    Peut-être devrions-nous envisager que le mot puissance soit une réalité du pré-univers et que dans ce pré-univers, l'énergie ne soit qu'un concept sans réalité ! Mais là, nous sortons de la science ....

  15. #45
    invite3f2dff78

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Citation Envoyé par Pierre de Québec
    Divagation de ma part sans aucun doute. En l'absence d'une réalité objective sans le temps, définir l'énergie implique nécessairement le temps. Ceci étant dit, réduire une durée à 0 est conceptuellement possible et cela nous conduits à la notion de puissance; l'énergie est aussi une puissance appliquée durant un intervalle de temps.
    Salut,

    Le zéro où l’infini, qui sont une et même chose, n’ont pas de réalité. Accepter l’infini équivaudrait à attribuer au temps un écoulement venant d’un infini. Qui dit écoulement, dit passage du passé à un pressent avant d’atteindre le futur. Si le temps était infini cette opération ne pourrait avoir lieux. En effet, s’il y avait un infiniment grand à l’origine du temps, outre le fait que rien ne peut - par principe - « sortir » de l’infini, celui-ci pour « franchir » le cap du passé vers le futur devrait obligatoirement entrer et ressortir d’un infiniment petit. Mais comme nous avons vu que rien ne peut sortir d’un infini - grand ou petit - donc par déduction rien ne pourrait « atteindre ou sortir» d'un infiniment petit . Heureusement car dans un cas contraire, le présent ne serait que le néant perpétuel de la translation du passé vers le futur via l’infiniment petit . On peut avoir le c.. entre deux chaises, mais pas entre deux temps fussent ils passé et futur.

    Citation Envoyé par Pierre de Québec
    Laquelle des deux notions existe vraiment : L'énergie ou la puissance ? La puissance et l'énergie font intervenir respectivement les notions d'un point dans le temps et d'une durée. Hors, l'observation est nécessairement tributaire d'une durée; le point dans le temps ça n'existe pas autrement que sur papier ! Donc, la puissance et un concept sans fondement réel; seule l'énergie est réelle.
    Oui mais la durée de « l’observation » ne saurait être différente de celle de l’événement que l’on observe.

    Non la puissance (W) travail et force (F) et énergie (E) sont trois facettes d’une même chose.

    La puissance d'un système est sa capacité à produire, à transformer ou à absorber de l'énergie. Son unité est le Watt.

    L’énergie dont l'unité de travail, de quantité de chaleur et d'énergie est le joule (J). (Le joule étant le travail développé par une force de 1 newton se déplaçant de 1 mètre dans la direction de celle-ci.)

    Le travail est la force (ici : 1 newton (N)) qu’il faut fournir à une masse de un Kg pour lui communiqué une accélération de 1 mètre par seconde carré.

    Puissance c’est donc la puissance d'un générateur produisant 1 joule par seconde c’est à dire un Watt ; un Watt durant une heure représente une énergie de : 1x60(secondes)x60 (minutes) = 3600 Watts ou 3600 joules, ou bien 3,6 KWh (kilowatt-heure.)

    Amicalement,

  16. #46
    invite333943ff

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Bonjour Agel,

    L'infini n'est pas de notre monde sensible, le zéro oui ! Ton argumentaire ne me convainc pas du contraire.

    Citation Envoyé par Agel
    L’énergie dont l'unité de travail, de quantité de chaleur et d'énergie est le joule (J). (Le joule étant le travail développé par une force de 1 newton se déplaçant de 1 mètre dans la direction de celle-ci.)

    Le travail est la force (ici : 1 newton (N)) qu’il faut fournir à une masse de un Kg pour lui communiqué une accélération de 1 mètre par seconde carré.

    Puissance c’est donc la puissance d'un générateur produisant 1 joule par seconde c’est à dire un Watt ; un Watt durant une heure représente une énergie de : 1x60(secondes)x60 (minutes) = 3600 Watts ou 3600 joules, ou bien 3,6 KWh (kilowatt-heure.)
    C'est gentil de résumer des notions que je manipule tout les jours ! Je maintiens que la puissance est un concept et rien de plus; seule l'énergie existe. Évidemment, si tu peux arrêter le temps dis-moi comment !

  17. #47
    invite3f2dff78

    Post Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Citation Envoyé par Pierre de Québec
    L'infini n'est pas de notre monde sensible, le zéro oui ! Ton argumentaire ne me convainc pas du contraire.
    Salut Pierre de Québec,

    En premier lieu, je veux ici affirmer que je n’ai ni l’intention ni le droit de convaincre qui que ce soit, et cela, sur quoi que ce soit. Un forum scientifique n’est pas une chapelle. Ici, on ce doit de respecter la pensée des autres.

    Nous sommes sur un forum de discutions à base scientifique, dans lequel la liberté d’expression - dans le respect d’autrui et de la charte du forum - en est le fondement. (Hélas pas toujours respecté par celas même qui ont la responsabilité d’y veillez) Aussi, mon opinion développée sur mon précédent post concernant « le zéro et l’infini » fait allusion à (je te cite) « notre monde sensible » car, rien dans nos connaissances ne permet de discourir sur un autre monde imaginaire et insensible.
    Citation Envoyé par Pierre de Québec
    C'est gentil de résumer des notions que je manipule tout les jours ! Je maintiens que la puissance est un concept et rien de plus; seule l'énergie existe. Évidemment, si tu peux arrêter le temps dis-moi comment !
    1- Sans aucun doute. D’ailleurs en suivant ton raisonnement, on peut alors classer sous le vocable concept toutes - et pas seulement - les unités physiques.
    2- Excuses mon indélicatesse, je ne faisais que répondre à tes interrogations exprimées sur ton post 42 copie ci dessous
    3- On peut « arrêter » un réel, un vecteur ça paraît plus délicat.
    Citation Envoyé par Pierre de Québec (cf post 42)
    Laquelle des deux notions existe vraiment : L'énergie ou la puissance ? La puissance et l'énergie font intervenir respectivement les notions d'un point dans le temps et d'une durée. Hors, l'observation est nécessairement tributaire d'une durée; le point dans le temps ça n'existe pas autrement que sur papier ! Donc, la puissance et un concept sans fondement réel; seule l'énergie est réelle.
    Ceux ci dit, prenons l’exemple de la catastrophe survenue dans l’océan indien. L’énergie due aux mouvements des plaques tectoniques s’est accumulée - sous la forme de pression ou d’étirement - durant des centaines, voire milliers d’années. Au moment de la rupture des contraintes physiques celles-ci libèrent, en quelques secondes l’énergie emmagasinée à raison de plus de 11,5 milliards de secondes par siècles. La puissance ainsi libérée est phénoménale. Alors expliquer aux victimes de cette tragédie, ou aux victimes des deux bombes atomiques américaines larguées sur le Japon que : citation « la puissance et un concept sans fondement réel » est une interprétation que je ne saurai partager.

    Cordialement,

  18. #48
    invite333943ff

    Re : Le temps est-il le moteur du tout ?

    Bonjour Agel,

    Sois assurer que je respecte tes opinions; mais je garde le droit des les contres argumenter !

    Pour la définition de la puissance et de l'énergie, séparons le discours philosophique ("le temps est-il le moteur de tout ?") du discours tenus par les physiciens. L'un et l'autre sont fortement liés sans aucun doute mais la définition de la puissance faite en physique avec ce terme dt au dénominateur ne laisse guère de prise pour dire que la puissance est un concept réel, si on admet que dt -> 0 est strictement un concept et non une réalité; bref, on n'arrête pas le temps.

    Avec un peu de recul, je pense que j'ai fait l'erreur de penser à dt-> 0 comme une réalité lorsque dt vaut finalement 0; d'où mon affirmation erronée que « L'Énergie existe sans qu'il y ait nécessairement écoulement du temps. ». Ce qui reviens à confondre énergie et puissance.

    Quand aux tristes évènements que tu cites, stp, ne mêlons pas sciences et tragédies. L'Histoire est bourrées d'exemple où la science à servit à provoquer des tragédies d'une part et à aussi servit à soulager des conséquences des tragédies d'autre part.

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