Bonsoir Mickbomd.

Je vais me permettre de revenir sur ce que tu viens de dire.

mais je suis d'accord avec Schopenhauer quand j'écris plus haut qu'on est libre de croire qu'on est libre. Voilà donc notre force et ce qui fonde notre espoir.
Certes rien ne va nous empêcher de croire que l'on est libre, en général même nous le voulons (La croyance comme une projection de préférences (mais je m'égare)).
Mais je ne comprends pas ce que tu veux dire en affirmant que cette croyance nous donne une force qui fonde un espoir. Surtout que les mots "force" et "fondement" ne doivent pas être employés à la légère, ils contiennent des concepts bien précis et sont lourds de sens, il faudrait les justifier.

Si nous connaissons parfaitement les déterminismes de notre nature et du monde, nous pouvons être en mesure d'accorder notre volonté aux lois naturelles et agir dans le monde dans le seul but de partager cette connaissance par l'exemple de ses actions.
Cette affirmation nous dit que par la connaissance certaine et exhaustive de ce qui nous détermine(On donne un coup de bien au Noumène Kantien déjà, mais bon nous sommes des philosophes contemporains, nous avons le droit de faire ainsi à condition bien sûr de justifier ce propos avec force et arguments, ce que j'attends de toi dans une réponse) nous permettrait de contrôler notre volonté pour la rendre conforme à ce qui la détermine... Mais je ne comprends pas, le déterminisme comme son nom l'indique, détermine la volonté, nul besoin de la modifier pour la rendre comme le déterminisme, elle l'est déjà.
Tu parles ensuite de partager les connaissances que nous pouvons avoir des déterminismes, oui là on attaque le sujet, c'est tout le problème de la seule et unique chose en soi pour Schopenhauer : Le "Vouloir Vivre", cette essence intime qui fait que tout Homme est avant tout volonté de vivre.
Malheureusement le rapport que tu mets entre ce résultat confus de la connaissance des déterminismes et le fait de transmettre ce savoir est confuse et m'a tout l'air d'une tautologie, bien sûr je suis ouvert et même impatient de lire ta réponse pour que tu éclaircisses ce point.

Notre manque de liberté vient du fait que nous vivons dans un monde "mental" où les lois ne sont pas assimilées et contre lesquelles nous nous battons encore.
Encore une fois je ne vois pas ou tu veux en venir, tu expliques que le fait que l'Homme voit sa liberté entravée par le fait que le monde est "mental"(Le terme est ici confus et non expliqué) et que ses lois ne sont pas toutes connus et que nous devons nous battre contre.
La liberté serait donc la victoire de l'Homme contre les lois de la nature mais aussi la parfaite connaissance de ces lois... C'est confus, il faut justifier ça mais surtout expliquer ou tu veux exactement en venir, ce que cela signifie concrètement et en quoi tu réponds à la question "Le libre arbitre existe t'il? Ou tout est il déterminisme?"

La fin de ton texte est assez confuse, elle évoque des thèmes comme la psychanalyse, la morale Kantienne et aussi le bonheur. Mais est le fil logique dans tout ça? Que veux tu démontrer exactement?

J'attends avec impatience et enthousiasme ta réponse.

Bonne soirée.

Krishaor