Aux modérateurs: je ne sais pas trop ou poster ce sujet, s'il y a un meilleur endroit, n'hésitez pas à le déplacer.
Voilà, suite à la lecture (partielle) de la discussion sur l'orientation des enfants précoces , je me suis reconnu dans certains de ces messages: très légerement exclu, désintéressé des préoccupation d'une part de mes camarades, pas spécialement attiré par les émitions qu'ils regardaient, et connaissant en 3ième la plupart des arbres que l'on rencontre dans nos rues et forêts... pourtant je suis tout à fait "normal" (j'aime quand même pas ce mot), aujourd'hui j'ai un certain nombre d'ami, je me sens pas exclu. En même temps, j'ai maintenant beaucoup de sources d'information (dont Futura) qui appaise mon appétit de savoir, on étudie les choses plus profondément et des choses plus intéressantes surtout au lycée; en terminale S, l'exclusion des "intellos" est largement minorée (surtout dans les grands lycées).
Je tient quand même a précisé que je n'ai jamais eu le sentiment d'être exclu, ni d'être particulièrement intelligent. J'avais des facilités au collège, comme beaucoup de monde.
D'ailleurs ce terme de précocité me gène car j'ai toujours eu l'impression d'être moins mûre que les autres... la précocité au sens intellectuel n'est pas d'ailleurs forcément une précocité au sens temporel du terme. D'après ce que j'ai pu entendre, je pense même (bien que n'ayant aucun argument pour appuyer ma thèse) que du moins un certain type de précocité provient à l'inverse d'une maturité retardée, et qui laisse donc plus de temps à l'individu pour développer certaines chaines neuronales. Je tire cette pensée d'un article de S&V qui expliquait la capacité qu'avaient les humains à apprendre facilement toute leur vie en supposant que notre encéphale ne parvient jamais réellement à maturité, et de certaines observations personnelles (et qui n'ont donc aucune valeur scientifique).
Bref, je me demande si ce que j'attribuerais à une faible "précocité" en est vraiment une, et si d'autres personnes peuvent témoigner de façon sincère, et seulement comme elles le ressentent; je veux dire que je ne veux pas de jugement de valeur sur les témoignages, je ne veux pas juger les gens mais seulement en apprendre plus sur moi et certaines de mes impressions par le biais des autres.
Ginko, l'adolescence c'est fait pour donner à penser lorsque l'on en sort.
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