Mais vas-y attaques Gilgamesh notre maître à tout les néophytes, je te met au défis de faire mieux que lui ... non ?
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Mais vas-y attaques Gilgamesh notre maître à tout les néophytes, je te met au défis de faire mieux que lui ... non ?
1. Je n'ai strictement rien contre Gilgamesh, et je pense que la réciproque est encore vraie. Je ne l'attaque d'ailleurs absolument pas, non ?Mais vas-y attaques Gilgamesh notre maître à tout les néophytes, je te met au défis de faire mieux que lui ... non ?
2. J'apprécie énormément les qualités de vulgarisateurs de Gilgamesh.
3. Dans un cursus universitaire, tout le temps, on nous dit de citer nos sources, etc... Et là, on tombe sur un énorme cours (qui me semble à première vue très bien fait), qui ne cite, sur 173 pages AUCUNE source. On se doute bien que tous les résultats présentés ne sont pas de l'auteur du cours, mais par principe d'équité scientifique, il faut rendre à César ce qui est à César. Je détesterais retrouvé un de mes figures sur un forum avec comme commentaire "tiré du cours bidule-truc", sans que la référence soit faite correctement dans ledit cours.
4. Ca n'enlève rien à l'éventuelle qualité pédagogique de ce cours... Je n'en sais rien de plus qu'un simple coup d'oeil, je ne l'ai pas lu.
5. C'est un domaine dans lequel je peux prétendre avoir certaines compétences.
Et, je le répète, je vois mal comment on peut prendre mon message comme une attaque contre qui que ce soit d'autre que l'auteur du cours, et encore...
Nan désolé c'est moi qui suis !
MAIS Au moins j'ai pu te parler !
Cordialement,
C'est vrai ça manque de sources, alors je t'invite à aller voir le même cours fait auparavant par Eric Gourgoulhon, qui d'ailleurs fait aussi un cours très complet sur la relativité générale:Au risque de faire le rabat-joie, ce qui est gênant avec ce manque de cours (au delà du mauvais exemple donné à ceux qui le suivent), c'est la cruel manque de référence...
La figure que montre Gilgamesh plus haut est tirée de Heger et al, ApJ 591, 288, 2003, et je trouve très dommage que leurs noms ne soient mentionnés nulle part... Je soupçonne que ce soit le cas d'autres figures également !
http://www.luth.obspm.fr/~luthier/gourgoulhon/
Rubrique enseignement.
Là t'aura des références en fin de chapitre...
C'est ma foi vrai, rien n'est sourcé, mais le côté systématique de la chose rend du coup impossible d'y voir une captation quelconque du travail d'autrui Y'a peut être une biblio annexe ? Ou pas. Ça manquerait dans ce cas, c'est vrai. Mais en tout cas, SON cours est rendu public et pour le coup c'est généreux de sa part, parce que ça représente quand même un joli boulot de synthèse.Au risque de faire le rabat-joie, ce qui est gênant avec ce manque de cours (au delà du mauvais exemple donné à ceux qui le suivent), c'est la cruel manque de référence...
La figure que montre Gilgamesh plus haut est tirée de Heger et al, ApJ 591, 288, 2003, et je trouve très dommage que leurs noms ne soient mentionnés nulle part... Je soupçonne que ce soit le cas d'autres figures également !
Sinon, qu'il me soit permis de dire à la cantonade :
1/ que j'apprécie systématiquement tes interventions,
2/ que sur un point précis, touchant particulièrement la physique stellaire, si Gilgamesh dit A et Calvert B, c'est Calvert qu'il faut écouter, a priori. Que ce n'est pas de la fausse modestie de ma part, mais un réalisme serein et que c'est une exigence qui me coûte peu vu que c'est ainsi que j'apprend.
3/ (ça vaut un point 3) nan parce que ce forum pour moi c'est une façon de progresser : en transmettant, j'en apprend au moins deux foix plus que ceux qui me lisent, en recherchant les sources et en m'obligeant à en faire la synthèse. Faisez en autant, c'est mon seul conseil.
a+
Dernière modification par Gilgamesh ; 09/11/2009 à 23h27.
Parcours Etranges
Et le topo suivant sera encore plus abouti que le premier !
Ce point 3) est véritablement fondamental, je le constate régulièrement, même à mon niveau : expliquer quelque chose permet de mieux comprendre.
Cordialement,
BonjourHello,
Un petit topo pour résumer ce qui concerne les supernovae gravitationnelle, tiré de ce remarquable document de synthèse Objets compacts de Philippe Grandclément, dont je conseille la lecture à tous les curieux du forum !
Schéma 1 : Devenir des étoiles massives, en fonction de leur masse initiale et de leur métallicité.
Les étoiles trop massive et trop peu métallique ne donnent pas de supernova, s’effondrant directement en trou noir
Si l’étoile n’est pas suffisamment massive, elle va terminer sa vie en naine blanche, n’étant pas capable de fusionner les éléments plus lourds que l’hélium. La valeur précise de la masse inférieure n’est pas connue avec précision et dépend des détails de l’évolution mais on peut raisonnablement la fixer entre 6 et 11 masses solaires.
A l’opposé si la masse initiale est trop importante, le coeur de l’étoile s’effondre directement en un trou noir (surface en noir "direct black hole" sur le schéma 1). Toute la matière y est absorbée et on n’observe pas de supernova.
Une nouvelle fois, la valeur de cette borne supérieure varie grandement mais on peut l’estimer à 40 masses solaires, pour des étoiles sans métallicité.
La métallicité joue un rôle important puisque plus cette dernière est importante et plus l’étoile va perdre de la masse avant la fin de son évolution. A haute métallicité on devrait donc pouvoir observer des supernovae pour des progéniteurs ayant des masses initiales plus importantes.
La nature du reste de la supernova est également fonction de la masse initiale et de la métallicité.
Aux faibles masses, la proto-étoile à neutron est stable et il va rester une étoile à neutrons au coeur de la supernova (surfaces en vert "neutron star").
Pour des masses plus importantes (> 25 masses solaires à métallicité nulle), la matière accrêtée par la proto-étoile à neutron est trop importante et cette dernière finira par s’effondrer en trou noir, non sans avoir éjecté une partie des couches externes et donc provoqué une supernova (surface en rouge "BH by fallback").
Enfin, pour les très hautes masses (> 40 masses solaires à métallicité nulle), le coeur s’effondre directement en trou noir et aucune supernova n’est visible.
L’influence de la métallicité et de la masse initiale est détaillée sur le schéma 1.
Schéma 2 : Classification des supernovae gravitationnelle en fonction de la masse initiale et de la métallicité du progéniteur
Le schéma 2 permet de visualiser sur les mêmes axes "masse-métallicité" de quelle façon la nature du progéniteur contraint le type spectral de la supernova. En effet, si les supernovae de types Ib et Ic ne montrent pas de raies de l’hydrogène, c’est que l’étoile massive a, dans le courant de son évolution, éjecté toutes les couches externes de son enveloppe et se retrouve donc sans hydrogène au moment de l’effondrement. On pense par exemple au vent stellaire dans les étoiles de type Wolf-Rayet. Ces vents intenses se produisent pour des étoiles de grande masse et de forte métallicité.
Si l’étoile possède encore son enveloppe d’hydrogène, alors on assiste à une supernova de type II. La taille précise de l’enveloppe permet de comprendre la distinction entre II-P et II-L.
Si l’enveloppe est massive (typiquement M > 2 masses solaires), les rayons gamma émis par le coeur sont capturés par l’enveloppe et l’énergie est libérée progressivement, provoquant un plateau dans la courbe de lumière : ce sont les supernovae de type II-P.
Si l’enveloppe d’hydrogène est présente mais avec M < 2 masses solaires, alors l’énergie est rayonnée directement et on assiste à une supernova de type II-L. Les SN II-P sont donc attendues pour des progéniteurs de faible masses et les SN II-L comme des transitions entre II-L et Ib/c.
Enfin, si la proto-étoile à neutrons finit par s’effondrer en trou noir, une partie de l’énergie y disparaîtra et la supernova résultante sera du plus faible intensité.
Les connaissances semblent avoir beaucoup évolué en la matière (je suppose par des simulations).Dans un ouvrage de 1995 on disait en gros que les étoiles de plus de 8 masses solaires finissaient en TN en passant par la phase SN II.
Je suis un peu surpris par la précision des données (diagrammes) car j'avais cru comprendre que le mécanisme de l'effondrement était très complexe (turbulences, problème d'évacuation de l'énergie par les neutrinos etc..) et encore assez mal compris (phénomènes non linéaires).
N. Prantzos avait fait une conférence récemment à la SAF la dessus où il était beaucoup plus réservé sur l'état des connaissances éprouvées à ce sujet.
D'autant que pour les vérifications expérimentales je pense qu'on a pas beaucoup d'élements, la seule SN qu'on a eu le loisir d'analyser SN1987A étant plutôt atypique.
Cordialement
Oui, ça a beaucoup changé depuis : beaucoup de physique a été rajoutée aux modèles stellaires : rotation, transports de moment cinétique et des espèces chimiques par diffusion / advection, champ magnétique, perte de masse, ... Ca a sensiblement changé le panorama.Les connaissances semblent avoir beaucoup évolué en la matière (je suppose par des simulations).Dans un ouvrage de 1995 on disait en gros que les étoiles de plus de 8 masses solaires finissaient en TN en passant par la phase SN II.
On suit les modèles stellaires jusqu'au stade "pré-supernova". Ensuite, c'est l'aventure. Pour les naines blanches, ça va encore : on sait si les réactions nucléaires s'arrêtent ou continuent jusqu'au bout. Ce qui est trouble, c'est la masse que l'étoile égare dans sa phase de nébuleuse planétaire. En fait, une étoile la limite naine blanche / étoile à neutron à métallicité solaire est "d'à peu près 8 masses solaires", mais personne n'a une idée précise de la question. La limite entre les étoiles à neutrons et les trous noirs est encore plus flottante : on estime la masse du rémanent en fonction de la masse du coeur de CO ou de Fe/Ni de manière peu précise. Il est donc difficile de dire à quoi l'on a affaire. Ici, la métallicité et la rotation jouent un rôle très important et peuvent significativement changer la donne, ces deux facteurs modifiant passablement la taille des coeurs.Je suis un peu surpris par la précision des données (diagrammes) car j'avais cru comprendre que le mécanisme de l'effondrement était très complexe (turbulences, problème d'évacuation de l'énergie par les neutrinos etc..) et encore assez mal compris (phénomènes non linéaires).
N. Prantzos avait fait une conférence récemment à la SAF la dessus où il était beaucoup plus réservé sur l'état des connaissances éprouvées à ce sujet.
D'autant que pour les vérifications expérimentales je pense qu'on a pas beaucoup d'élements, la seule SN qu'on a eu le loisir d'analyser SN1987A étant plutôt atypique.
L'autre grosse inconnue, c'est la perte de masse pour les étoiles très massives. Ils sont vraisemblablement dépendants de la métallicité, mais ils sont assez mal contraints. Ca peut aussi changer grandement la taille finale de l'étoile. C'est pourquoi l'axe "y" de ce schéma est "roughly metallicity". Ensuite, la distinction entre les "weak / faint " supernova et les supernovae "normales" est aussi un peu flottant, et est plus ou moins estimé sur la base de simulations numériques, en fonction de la masse du rémanent, estimée elle-même, ...
Enfin, à ma connaissance, personne n'a encore réussi à faire "exploser" numériquement une SN sans ajouter de l'énergie à la main où c'est arrangeant. C'est donc encore très mal compris.
SN1987A était suffisamment proche (170 kly) pour qu'on puisse retrouver l'étoile progénitrice dans les archives et qu'on obtienne d'elle le Saint Graal de 19 neutrinos réagissant avec divers détecteurs terrestres trois heures avant que la courbe de lumière commence son ascension (arrivée de l'onde de choc à la surface). Elle est également assez proche pour que la progression de l'onde de choc soit résolu optiquement.D'autant que pour les vérifications expérimentales je pense qu'on a pas beaucoup d'élements, la seule SN qu'on a eu le loisir d'analyser SN1987A étant plutôt atypique.
Mais sinon, on dispose de milliers de courbes de lumière et de spectres obtenus sur des SN de tout types, survenues dans des galaxies plus lointaines, pour contraindre les modèles.
a+
Parcours Etranges
Sinon, un des enseignement de ce schéma c'est qu'à la métallicité solaire, toutes les étoiles massives sont visibles quand elles explosent. Je ne sais pas si on détecte l'importance des région HII (lieu de naissance et de vie d'étoiles massives) à des distances cosmologiques dans les galaxies, mais si c 'est le cas on devrait retrouver un accroissement de la probabilité de SN II en s'approchant d'aujourd'hui.
a+
Parcours Etranges
Salut
Ce n'est pas évident, car pour la quasi totalité des SN observées (extragalactiques lointaines) on ne connaissait pas les caractéristiques des étoiles progénitrices (invisibles).
Quant au cas de l'effondrement direct en TN il est inobservable directement sauf à ce que cela se produise pour une étoile proche qui disparaitrait soudainement des écrans radar...Je suppose que cela se déduit d'une coupure dans la distribution des SN en fonction de leur masse?
Je conçois que ce modèle soit sérieux, (son auteur l'est) mais il ne faut pas oublier que les sciences physiques sont expérimentales et des simulations pour sérieuses qu'elles soient ne remplacent pas des observations ou expériences d'autant que s'agissant de phénomènes hautement non linéaires ils sont très sensibles aux paramètres.
Mis on fait ce qu'on peut et le point positif des diagrammes que tu as présentés c'est qu'ils sont sans doute ce qui se fait de mieux aujourd'hui en la matière puisqu'ils prennent en compte des paramètres comme la métallicité, la rotation etc.... .
En attendant encore mieux, car le sujet reste très ouvert...
Du pain sur la planche pour les astrophysiciens, il ne devraient pas s'en plaindre.
Cordialement
Bon,
merci pour toutes ces explications et ces précisions qui m'aideront énormément, mais je remarque que vous n'avez toujours pas répondu à la question à savoir si de la collision d'une naine blanche et d'une étoile à neutron il peut résulter un trou noir et/ou une supernova.
En lisant le graphique c'est à priori possible d'avoir au moins le trou noir si l'on a une étoile à neutron très proche de la limite d'Oppenheimer Volkoff ; mais j'ai "besoin" d'une supernova et je me demandais si je pouvais la provoquer comme ça.
En dehors de ça merci encore à tous mais il faudrait préciser sur le graphique les unités de masse : on a des Mo, mais est ce qu'il s'agit de toute l'étoile au seulement du coeur car il me semble que la limite de Chandrasekhar est de 1.44Mo, or elle est de 9-10 sur le graphique.
Lors de la collision d'une étoile à neutron avec une naine blanche, je doute que tu aies une supernova, par contre c'est possible que tu aies un trou noir, mais pas forcément, tu peux garder une étoile à neutron.
Pourquoi as-tu besoin d'une supernova? Ca se fabrique pas comme ça une supernova....
Pour la masse ça doit être la masse totale de l'étoile...
les quasars on dit qu'ils sont essue d'une hypernova mais comment es-qu'une etoile peut-elle devenir une hypernova apres un quasar???
Il n'est pas possible d'envisager une collision directe, par contre il existe des système binaire serrés naine blanche - étoile à neutron.Bon,
merci pour toutes ces explications et ces précisions qui m'aideront énormément, mais je remarque que vous n'avez toujours pas répondu à la question à savoir si de la collision d'une naine blanche et d'une étoile à neutron il peut résulter un trou noir et/ou une supernova.
En lisant le graphique c'est à priori possible d'avoir au moins le trou noir si l'on a une étoile à neutron très proche de la limite d'Oppenheimer Volkoff ; mais j'ai "besoin" d'une supernova et je me demandais si je pouvais la provoquer comme ça.
Un article là dessus :
http://www.iop.org/EJ/article/1538-4...5880.text.html
Dans ce cas, le système perd lentement de l'énergie en émettant des ondes gravitationnelles.
En s'approchant de son compagnon, la naine blanche est soumise à un gradient de gravité croissant, jusqu'à la limite de Roche. Dépassé cette limite, les forces de tiraillement internes du au gradient de gravité résultant de la proximité du compagnon massif excèdent les forces d'autogravitation de l'astre, en conséquence de quoi, il se disloque et forme un disque d'accrétion autours du compagnon massif. Ce disque d'accrétion brille intensément pendant quelque seconde avant de retomber à la surface de l'étoile à neutron. C'est un événement extrêmement énergétique, on obtient ainsi non pas une supernova mais possiblement un sursaut gamma
En abscisse, comme précisé, il s'agit de la masse initiale de l'étoile, incluant l'enveloppe et avant la perte de masse.En dehors de ça merci encore à tous mais il faudrait préciser sur le graphique les unités de masse : on a des Mo, mais est ce qu'il s'agit de toute l'étoile au seulement du coeur car il me semble que la limite de Chandrasekhar est de 1.44Mo, or elle est de 9-10 sur le graphique.
a+
Parcours Etranges
Quelques précisions sur cet intéressant sujet :
Du fait de la perte de masse bien plus intense à haute métallicité, il est de plus en plus "facile" de former des étoiles de type Wolf-Rayet (étoiles ayant au moins expulsé une grande partie de leur enveloppe d'H). Du coup, on se retrouve avec de plus en plus de SNe de type Ib ou Ic vers les métallicités importantes.Sinon, un des enseignement de ce schéma c'est qu'à la métallicité solaire, toutes les étoiles massives sont visibles quand elles explosent. Je ne sais pas si on détecte l'importance des région HII (lieu de naissance et de vie d'étoiles massives) à des distances cosmologiques dans les galaxies, mais si c 'est le cas on devrait retrouver un accroissement de la probabilité de SN II en s'approchant d'aujourd'hui.
Ce fait, prévu par la théorie, est clairement observé dans les surveys de SNe. Le prochain test des modèles, ce sera d'avoir un rapport des Ib sur les Ic avec la métallicité, histoire de voir si l'évolution attendue est bien observée !
Merci encore une fois.
Les rayons gamma me suffisent, je n'ai pas besoin d'une SN donc ma théorie de base est bonne.
Pour ceux qui s'interrogeraient je fais mes TPE sur les étoiles et il fallait une étoile à neutron qui ensuite devienne un trou noir donc la collision avec une naine blanche c'est l'idéal, surtout s'il y a des ondes gravitationnelles que je ne croyais possible qu'entre deux trous noirs.
Autre question : une naine rouge de 0.8 Mo exploserait en une naine blanche de quelle masse ?
Le plus classique dans ce cas serait une binaire étoile à neutron/étoile normale (c'est à dire non compacte), l'étoile à neutron volerait petit à petit de la matière à l'étoile via un disque d'accrétion. La matière en tombant s'échauffe et rayonne dans les rayons X, c'est pour celà qu'on appelle ça une binaire X. Tu peux aussi avoir des binaires X avec une naine blanche ou un trou noir à la place de l'étoile à neutron. Mais dans ton cas, l'apport de masse sur l'étoile à neutron peut finir par la transformer en trou noir, tout comme l'apport de masse dans le cas d'une naine blanche donnerait une supernova de type Ia.
Pour ton autre question: une naine rouge n'explose pas, pas de supernova, elle devient une géante rouge, puis expulse gentiment les couches externes qui deviennent une nébuleuse planétaire et le coeur restant devient une naine blanche...
Des OG sont émises dès qu'une masse accélère, donc même un satellite artificiel de 1 t en orbite en émet. Simplement la luminosité sera extrêmement faible et donc indétectable.Merci encore une fois.
Les rayons gamma me suffisent, je n'ai pas besoin d'une SN donc ma théorie de base est bonne.
Pour ceux qui s'interrogeraient je fais mes TPE sur les étoiles et il fallait une étoile à neutron qui ensuite devienne un trou noir donc la collision avec une naine blanche c'est l'idéal, surtout s'il y a des ondes gravitationnelles que je ne croyais possible qu'entre deux trous noirs.
Pour un coalescence naine blanche - étoile à neutron, il faudrait que l'événement soit proche à l'échelle astrophysique (pas trop loin dans la galaxie) pour pouvoir être détecté avec les moyens actuels.
La luminosité gravitationnelle (la puissance émise sous forme d'OG) est de l'ordre de :
Q = G c-5 s2 w6 M2 R4
avec :
G la constante de gravitation,
c la vitesse de la lumière,
w la fréquence d'évolution (et donc d'émission),
R, M la taille et la masse typiques du système
s le "facteur d'écart à la symétrie sphérique"
voir le dossier de Rincevent sur Futura
Au moment de la dislocation on a, si on se base sur l'article cité :
masse totale = 0,55 + 0,7 = 1,25 masse solaire (2,5.1030 kg)
période orbitale T = 50 s soit w=2pi/T = 0,13 rad.s-1
a l'aide de la loi de Képler a3 (UA) = T2 (année)/M (masse solaire) on en déduit a = R = 2.107 m
on va prendre s=1 pour simplifier
soit Q ~ 1032 W
Si je ne me goure pas () l'amplitude de l'onde gravitationnelle h devrait être de l'ordre de :
h ~ G5/3 M5/3 c-4 w2/3 D-1
avec D la distance de la source à l'observateur (on va dire 10 kly cad 10 000 al)
h ~ 10-21 (h représente le déplacement relatif des masses au sein du détecteur) ce qui est dans la fenêtre de détection de Virgo à ces fréquences il me semble.
Toutefois de tels événement sont intrinsèquement rare et il faudrait surveiller des milliers de galaxie pour en observer au moins un par an, à des distance qui vont cette fois largement excéder les 10 kly et donc y'a peut de chance que ce soit ça qu'on détecte en premier dans les grands interféromètres.
Tu peux enlever la perte de masse lors du stade final (dit AGB pour assymptotic Giant Branch) de l'ordre de 20 à 30% soit une masse finale ~ 0,6 Mo. Comme dit par Gloubi, ça n'est pas une explosion, c'est assez tranquille comme processus (quoique très bref à l'échelle astrophysique, qq centaine à milliers d'années à peine).Autre question : une naine rouge de 0.8 Mo exploserait en une naine blanche de quelle masse ?
a+
Dernière modification par Gilgamesh ; 15/11/2009 à 20h49.
Parcours Etranges
Bon, merci pour la nième fois.
Gloubi, c'est gentil de vouloir m'aider mais ne fais quand même pas mes TPE à ma place ! Je suis là pour compléter un manque d'information.
C'est exactement le scénario que j'avais mis en place roud: entre l'étoile à neutron et la naine blanche.
En réalité mon étoile de 0.8 Mo fait à la base 1Mo et c'est après la perte de matière que la nova se produit, et j'aimerais savoir quelle serait ma masse de la naine blanche qui s'en suit.
Merci aussi à Gilgamesh pour ses longues explications mais ce sont des TPE et je ne suis qu'en 1e donc il faut rester relativement simple.
J'apprécie que vous fassiez don de votre temps pour aider un novice
Le phénomène de transformation de géante en naine blanche n'est pas une nova, tu confonds. La nova est une explosion thermonucléaire (bref et lumineux) d'une partie du gaz qui est accrété sur une naine blanche lors d'un système binaire avec une étoile géante.
Pour la perte de masse c'est très difficile à dire et ça dépend surement de la masse.
En fait la majorité des étoiles de notre galaxie ont une masse comprise entre 0,8 et 1,4 Mo, et la majorité des naines blanches ont une masse comprise entre 0,5 et 0,7 Mo. On pourrait se dire que ces naines blanches sont issues des étoiles typiques, donc on aurait une perte de masse d'environ 50% pour ce type d'étoiles. Mais les étoiles de masse inférieure à 1Mo mettent plus de 10milliards d'années à mourir, soit plus que l'âge de la galaxie, donc la distribution de masse en naine blanche vient d'étoiles plus massives que la distribution de 0,8 à 1,4 Mo. Savoir quelle est la distribution reste difficile à dire. Je dirai que les étoiles de 1 à 1,4Mo ont pu mourrir, et donc donnerait les naines blanches de 0,5 à 0,7 Mo qu'on observe, soit une perte de masse d'environ 50%.
Attention cette valeur ne serait valable que pour des étoiles avec une masse de type solaire. Une étoile de 6Mo va devenir une naine blanche mais surement pas une naine blanche de 3Mo. Plus l'étoile est grosse plus elle va éjecter de matières, et donc moins la naine blanche sera massive par rapport à l'étoile d'origine...
Pour te donner une réponse sans être très certain, je dirai qu'une étoile de 1 Mo donnera donc une naine blanche de 0,5 Mo.
Bon, merci, ce n'est pas grave si c'est inexact étant donné qu'il s'agit d'une modélisation (au moins, ce n'est pas grave à mon niveau).
Comme je l'ai dit, l'étoile explose pour donner une naine blanche lorsqu'elle fait 0.8 Mo (je crois que je vais arriver à faire le calcul tout seul pour la naine blanche )
Je croyais que la nova était le même phénomène qu'une supernova mais en plus petit...
Arrête avec "explose" on te l'a déjà dit plusieurs fois ça n'explose pas pour donner une naine blanche...
Pas vraiment. Une nova, c'est quand le gaz d'une étoile proche (hydrogène) tombe sur la naine blanche, et à un certain moment, les pression et température de la couche d'hydrogène deviennent assez grandes pour déclencher une explosion thermonucléaire. La couche est expulsée et ça s'arrête...
Par contre à force d'acréter de la matière, la masse va augmenter. Et vers la masse de Chandrasekar, la pression et température sont suffisantes pour amorcer les réactions nucléaires du carbone (composition principale de la naine blanche). La témpérature grimpe, mais contrairement à une étoile standard, la matière ne peut pas se dilater (sous la pression nucléaire) car la matière est dégénérée. Donc elle ne peut pas se refroidir, la température continue de monter, les réactions sont de plus en plus importantes, et on a un emballement qui va faire exploser toute la naine blanche: c'est une supernova de type Ia...
La nova c'est en surface, la supernova c'est toute l'étoile...
Bon, merci finalement je n'ai plus besoin d'informations (pour le moment). Je repasserai à l'occasion.
J'ai à nouveau une question :
j'ai lu un peu sur les pulsars, et je trouve que ce sont des étoiles à neutrons comparables à des trous noirs en rotation, c'est à dire ayant des "cheveux".
Est ce que mon analogie est bonne car si c'est le cas elle me serait très utile...
Les trous noirs n'ont pas de cheveux!!
Les pulsars sont des étoiles à neutrons en rotation dont l'axe magnétique (des jets) passe par notre ligne de visée!! On observe donc les jets dans notre direction de façon périodique, comme un phare!!
Tu n'as pas compris ce que je voulais dire : d'abord les trous noirs ont des "cheveux" puisqu'ils communiquent de l'énergie à leur environnement et qu'ils s'évaporent ainsi ; ensuite ce que je voulais dire qu'un pulsar devient progressivement une étoile à neutron normale, sans jets de rayons X et d'ondes radios et donc qu'en cela il est comparable au trou noir qui tourne de moins en moins vite et qui se refroidit.
Le "no hair theory" ne concerne pas cet aspect des trous noirs mais le fait qu'il suffit de 3 grandeurs pour les caractériser complètement : masse, champs électrique et moment de rotation.
a+
Parcours Etranges
Oups, autant pour moi, quel boulet.
Je crois que je me suis emmêlé les pinceaux.
En tout cas, vous ne répondez pas vraiment à la question initiale : est que les pulsars ralentissent leur rotation avec le temps ?