Les géodésiques qui m'intéressent sont les géodésiques fermées. Cette notion de fermée dépend de la topologie de toute la variété. (Dans Rn euclidien il n'y en a pas, sur S2 (Sn?) elles sont toutes fermées, sur T2 certaines le sont d'autres pas, etc.)
La suite de la discussion permet de comprendre ce que j'entends par là. Certaines géodésiques fermées de SP se relèvent sur une géodésique fermée sur S3. Celle que j'avais épinglée va du centre de la cellule au centre d'une face.Qu'est-ce que tu veux dire? Comment sais-tu que les vecteurs tournent?
On muni S3 de la métrique homogène, ainsi que de la connexion de LC, celle de torsion nulle et compatible avec la métrique. Prenons maintenant la ligne de SP dont il est question ci-dessus, et la géodésique correspondante sur S3. Prenons en tout point de cette géodésique une triade continue composée du vecteur tangent à la géodésique et de deux vecteurs perpendiculaires. Et imposons que la triade soit invariante par H, le groupe de 120 éléments. Alors, lors d'un parcours fermé de la géodésique de S3, les deux vecteurs perpendiculaires font 10n+1 tours autour de la tangente par rapport à leur transport parallèle . (Je dis 1 tour en prenant le cas le plus simple, n=1.)
En effet, on peut voir que le passage d'une cellule fait faire n+1/10 tour, par continuité au passage de la face et de par l'invariance par H. Et on vérifie que ça tourne toujours dans le même sens d'où 10n+1 tours.
Réciproquement, si on prend une triade en un point et qu'on la transporte parallèlement le long de la géodésique de S3, ça ne donne pas une triade univoque dans SP: au passage de la face, il y a 10 orientations distinctes des vecteurs perpendiculaires.
Tout à fait. La connexion de référence est celle de S3 sans torsion.La seul faiçon à comparer deux vecteurs dans positions différentes de ta variété que tu as, c'est par la connexion.
La question de fond est bien de savoir s'il existe une connexion avec torsion qui rende la rotation nulle, c'est à dire qui donnerait un transport parallèle de la triade qui la rendrait périodique sur S3, i.e., invariante par H.
Ce n'est pas vraiment ça, parce que S3 n'est pas Euclidien. Et il ne s'agit pas d'un plongement, c'est l'opération de quotientement de S3 qui permet de remonter à un espace plus grand.Parce que afin de faire cela, on doit s'imaginer la variété en question enfoncée dans l'espace euclidien
Ca ne tourne pas au sens utilisé jusqu'alors: il faut un minimum de 3 dimensions pour faire tourner un vielbein autour de la tangente. Ce qui s'en rapproche le plus est l'inversion dans le cas du plan projectif comme quotient de S2, comme indiqué par homotopie; mais il s'agit d'une isométrie discrète, pas continue comme dans le cas qui m'intéresse.Si par example, tu fais cela dans une courbe de, pas une géodésique, mais une parallèle, tu peux comprendre pourquoi un vecteur perpendiculaire tourne.
Triades en 3D, vielbein est utilisé couramment. A la base mon interrogation était l'existence d'une triade partout continue et compatible avec la connexion (dérivée covariante nulle de la triade). Une sous-question plus simple est un vielbein continu sur des lignes particulières. Ca n'a pas l'air possible avec la connexion sans torsion dérivée de la métrique homogène sur S3.La torsion sûrement joue un rôle. Tu sais que la conexion peut être défini par des 'frames' (je ne connais pas le mot français) partout.
Je sais bien. J'aimerais bien comprendre le cas le plus général, mais ici la métrique est nécessaire parce qu'on parle de rotation (une isométrie), de vecteurs perpendiculaires, etc.De plus, fais attention au fait que je n'ai pas parlé sur la métrique. N'a rien a faire avec transport parallèle.
C'est moi le noviceCorrige-moi si je me trompe.
Cordialement,
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