ni plus ni moins que celles qui décrivent un espace-temps avec matière. La notion d'espace-temps n'est qu'une "modélisation" qui est pratique et semble bien marcher dans certaines limites. Mais la physique ne fera jamais rien de plus que des modèles. Or, quand on se place dans le modèle de la relativité générale, un ET vide ou un ET "plein", ça a le même degré de "réalisme". La seule différence étant que le modèle précis qui semble décrire le mieux l'ET actuel n'est pas vide.
dès que l'on utilise le mot "existence" c'est effectivement ce qu'on fait.Je crains une identification abusive entre le modèle et ce qu’il modélise.
en RG c'est simple : tout ce qui n'est pas ET est matériel. Après, y'a aussi la convention [hors RG] de nommer matière les champs qui ne sont pas des champs bosoniques fondamentaux associés à des interactions.Le rayonnement doit-il alors être considéré comme immatériel ?
ça va même plus loin car je le répète : la physique ne fera jamais rien de plus que des modèles qui ont des domaines de validité plus ou moins larges et plus ou moins bien connusla différence d’approche doit être liée au sens que l’on attribue aux mots « existence » ou « éternité », ou plus simplement au fait d’identifier bonne approximation et assise théorique.
en RG c'est défini comme un 4-volume d'espace-temps dans lequelJe profite d’ailleurs de l’occasion pour demander comment il faut comprendre la formule : endroit contenant des ondes.
- soit on a un tenseur énergie-impulsion pour le champ EM qui est "du genre lumière" [ça se caractérise par les invariants scalaires associés au tenseur] et dans ce cas on a une onde EM
- soit dans laquel le tenseur de Ricci est nul mais le tenseur de Weyl ne l'est pas et est caractérisé par certains invariants scalaires précis [en termes moins "barbares" : la courbure est pas n'importe comment et correspond, au moins localement, à des vagues de champ gravitationnel qui se promènent]
pas plus qu'il ne doit/peut l'être quand on dit "les atomes existent". Dans les deux cas, ce sont des "modèles" et on ne peut pas prétendre "démontrer" leur existenceOui, on peut toujours les conceptualiser. De là à employer le terme « d’existence », il y a un pas à franchir qui à mon avis ne doit pas être autorisé…
dans le cadre de la théorie actuellement reconnue comme étant celle qui décrit le moins mal la réalité. Quand on parle d'existence en physique, on se place toujours dans un cadre théorique fixéOù ça ?
je vois pas ce que tu veux dire ici...La Nasa nous a fait des photos ? On a découvert une particule d’espace-temps sans matière au LHC ?Ça par contre, ça me paraît hyper-intéressant. Mis à part le verbe "exister" qui, chacun l’aura compris, me pose de gros soucis, j’aimerais beaucoup que quelqu’un consente à en dire davantage.
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