“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Je suis aller consulté quelques (en vrai,une foule de...je n'en dort plus depuis 2 jours, mais chut ) documents sur la RR, et j'ai pu suivre les présentations successives. mais cette perception de non-additivité de la célérité des ondes électromagnétiques, pourtant de tout évidence primordiale, me reste encore difficile d'accès, voir étrangère.
Et la, dans ton propos si court: comme un frisson, une lueure d'espoir. En effet, je n'ai pas vu ailleur la notion que tu met en avant ici, concernant non seulement la lumière, mais toute forme d'onde. Surement y-a t'il dedans une clé permettant de mieux approcher la face si inacessible de la lumière, par analogie avec les ondes macroscopique visible. Je ne veux pas abuser, mais si tu veux bien encore aller plus avant dans le développement, je t'en remercie par avance.
Relisant mon message, je me suis très mal exprimer. Excusez-moi. Je voulais dire non-additivité de la célérité de la lumière avec la vitesse de celui qui l'émet ou la reçoit. Et ma question porte précisement sur la notion de non addition en elle même, au-dela de la considération que la lumière a déja pour vitesse une valeur limite.
Je ne suis pas sur que je me suis vraiment ici mieux exprimer. J'essaie, c'est pas facile. Désolé. Merci encore
Elle n'est cependant pas indépendante de l'observateur, qui mesurera une vitesse différente en fonction de sa vitesse par rapport au milieu ambiant.La célérité d'une onde dépend uniquement des propriétés de son milieu de propagation. Elle est constante dans un milieu isotrope et elle est indépendante de la vitesse de déplacement de l'émetteur par rapport au milieu.
Ce qui n'est pas le cas avec la lumière: tous les observateurs mesurent la même vitesse, indépendamment de leur mouvement.
Bonjour.
C'est trop dur. J'abandonne. Vous avez raison, vous qui dites que ces choses sont pas faites pour les gens pas trop malins comme moi. Oh moins, j'aurai appris ça. Merci
Feignasse !
Il était pressé Calvert (c'est un physicien très pointu pour info), je pense !Ce qui n'est pas le cas avec la lumière: tous les observateurs mesurent la même vitesse, indépendamment de leur mouvement.
Il a même pas cité l'effet Doppler !
Vu son boulot, il doit être un peu occupé
Pour la lumière, il ne faut pas croire, sapeta, que le déplacement de l'observateur par rapport a l'émetteur ne change rien, au contraire, ça a un effet très clair : si la vitesse de la lumière reste inchangée, c'est l'étirement de son onde qui change : contraction (vers le bleu, si rapprochement) ou dilatation (vers le rouge, si éloignement).
C'est l'effet Doppler-Fizeau.
Ce qui fait qu'on sait que tout les amas galactiques autour de nous s'éloignent, ce qui fait qu'on a compris que l'univers était en expansion en l'observant, c'est cet effet Doppler, qui tire la couleur vers le rouge des galaxies lointaines.
Plus elles sont loin, plus elles sont rouges, donc plus elles s'éloignent vite, même si la lumière qui vient d'elles arrive toujours exactement à la même vitesse : c !
C'est comme ça, c'est peut-être pas intuitif mais c'est vraiment comme ça avec la lumière.
Mais alors pourquoi mon cher Watson (la question toujours bien chiante et limite hors sujet en physique) ?
Parce que c.
Le mur de la vitesse de la lumière : ce qui se passe avec la lumière n'a strictement rien a voir avec notre expérience habituelle, ou tout est tellement plus lent que c, que les effets relativistes n'existent plus.
Il n'y a pas a chercher a comprendre, c'est comme ça.
Pour vraiment comprendre, faut faire des maths.
Elles expliquent parfaitement comment ça se passe.
D'ailleurs, regarde la différence entre le calcul de l'effet Doppler en physique galiléenne et relativiste, lis les explications fournies, elles restent très accessibles, puisque, comme moi, tu n'es pas capable de suivre les formules.
Sinon, de toute façon, il faut savoir accepter de ne pas en avoir la preuve dans notre quotidien, il faut croire les physiciens sur parole.
Accepter ça comme un postulat incontournable et fondamental, qui va d'ailleurs permettre de comprendre beaucoup plus de choses après.
Et ne PAS te demander "pourquoi c est invariant", plutôt l'accepter comme une évidence de ce qui arrive à la lumière, qui ne "vit" pas dans le même monde que nous.
Bonjour.
Eeeeuuuuhhh, fais gaffe, le redshift n'est pas du à l'effet Doppler, c'est un "étirement" des longueurs d'ondes du à l'expansion.Ce qui fait qu'on sait que tout les amas galactiques autour de nous s'éloignent, ce qui fait qu'on a compris que l'univers était en expansion en l'observant, c'est cet effet Doppler, qui tire la couleur vers le rouge des galaxies lointaines.
Plus elles sont loin, plus elles sont rouges, donc plus elles s'éloignent vite, même si la lumière qui vient d'elles arrive toujours exactement à la même vitesse : c !
Pour pinailler: ils existent toujours, mais ne sont plus du tout détectables.
Amicalement, Alain
Ce ne me paraît pas la bonne conclusion, qui serait plutôt qu'il faut du temps et des efforts pour comprendre comment les scientifiques répondent à certaines questions. Les réponses "correctes" à des questions avancées ne tiennent pas en quelques lignes, elles nécessitent des pages et des pages, décrivant une succession de concepts qu'il faut maîtriser les uns après les autres pour comprendre la réponse dans son intégralité.
Qu'on puisse "ne pas être assez malin" est possible, mais ne peut pas se déterminer juste en demandant des réponses en dix lignes ; c'est plutôt en essayant, sachant que le nombre de choses à apprendre et comprendre est grand, et le processus long pour tout le monde.
En pratique la plupart des gens préfèrent consacrer leur temps à autre chose, ce qui est un choix comme un autre. Ce n'est pas nécessairement une priorité que de comprendre la science la plus avancée...
Mais heuuu !
C'est quoi l'effet Doppler si ce n'est un étirement ou une contraction de la longueur d'onde en fonction du mouvement relatif ?
Qu'elle soit (cette onde) sonore, ou lumineuse ?
L'expansion étire l'onde, diminue la fréquence, donc descend dans le rouge la fréquence des photons qui ont été émis par un objet qui s'éloigne de nous.
Non
D'ailleurs, c'est pas pour rien qu'il y a un chapitre sur la physique relativiste dans le wiki sur Doppler.
J'ai faux où stp
On ne peut pas parler, concernant le redshift, d'effet Doppler appliqués sur les photons qui viennent des galaxies lointaines, à cause de l'expansion ??
Absolument, je lui ai même mis une courbe (en fonction de la vitesse), déjà, sur un précédent topic, en lui précisant ça.Pour pinailler: ils existent toujours, mais ne sont plus du tout détectables.
Mais c'est bon de le rappeler => Les effets relativistes existent a toutes les vitesses, mais ils ne deviennent significatifs que lorsqu'on se rapproche de c
merci Alain.
C'est très bien résumé, c'est ce que j'essayais de dire en affirmant qu'il faut le temps de pouvoir comprendre les réponses à ses questions.Qu'on puisse "ne pas être assez malin" est possible, mais ne peut pas se déterminer juste en demandant des réponses en dix lignes ; c'est plutôt en essayant, sachant que le nombre de choses à apprendre et comprendre est grand, et le processus long pour tout le monde.
Et qu'il faut donc commencer par y aller doucement, en passant par une phase d'assimilation ou, finalement, y a peu de questions a se poser.
Sapeta, on a tous, au début, l'impression de pouvoir tout comprendre rapidement.
Mais il faut savoir s'adapter a la réalité qui est bien différente : comprendre, c'est prendre le temps d'assimiler beaucoup de concepts, dans cette matière, et d'avancer pas a pas.
Tu ne pourras jamais atteindre le niveau d'un physicien quoique tu fasses aujourd'hui. C'est déjà trop tard même si t'en avais eu les capacités a l'origine.
Or, pour lui aussi, le professionnel ultra compétent, il reste nombre d'interrogations.
Mais ce ne sont pas les mêmes que les tiennes.
Il y a du bonheur, de la jubilation et de la surprise à tout les étages, cependant
Essayer de comprendre les lois de l'univers, n'est-ce pas la plus belle des disciplines possibles pour l'esprit humain ?
Non, justement car il n'y a pas de mouvement relatif. C'est l'espace qui s'expand.
NB : d'ailleurs, interpréter l'expansion comme un mouvement relatif est incompatible avec la RG (vitesses supraluminiques).
Cordialement,
hmm hmm sujet pointu.
L'expansion est bien donnée en km/s/Mpc, c'est donc un mouvement relatif.
Suffit de multiplier le taux par le nombre de Mpc de séparation et on obtient bien une vitesse relative.
Quoi d'autre pourrait décaler un photon dans le rouge a part un mouvement relatif de séparation ?
en fait, Calvert vient de te confirmer ici :
message qui t'as découragé, alors que c'est ce qu'on te dit depuis le début : la lumière vit dans un monde à part, parce qu'elle se déplace à c.
Faut pas essayer de comprendre pourquoi, c'est comme ça.
Dans tout les autres cas, pratiquement, c'est de la physique classique avec une très logique addition de vitesses... jusqu'à ce qu'on commence a se rapprocher (significativement) de c, et là, on passe en physique relativiste.
C'est pas si compliqué de comprendre comment ça marche.
Mais y a pas de pourquoi, on s'en fout du pourquoi.
Tu parles de changement de métrique là, non ?
Si c'est ça, c'est invalidé.
Les caractéristiques de l'espace ne changent pas en fonction de l'expansion, il y a simplement "dilution" (en moyenne, avec effondrement en local des amas de galaxie) de ses composants (matière/énergie) au cours du processus.
Le CMB permet d'établir l'histoire de cette dilution.
Donc moi je ne piges toujours pas pourquoi Aroll dit qu'on ne peut pas parler d'effet Doppler concernant le décalage vers le rouge des galaxies très lointaines.
Je serais heureux qu'il ait la gentillesse de mettre quelques précisions
merci.
Re !
Quelques précisions, en passant :
C'est juste.C'est quoi l'effet Doppler si ce n'est un étirement ou une contraction de la longueur d'onde en fonction du mouvement relatif ?
C'est toujours juste.L'expansion étire l'onde, diminue la fréquence, donc descend dans le rouge la fréquence des photons qui ont été émis par un objet qui s'éloigne de nous.
On a un même effet (un décalage vers le rouge d'une longueur d'onde), mais pas la même cause.
Dans le cas de l'effet Doppler, le changement de fréquence est produit par le mouvement relatif de la source et de l'observateur. D'ailleurs, ce décalage est le même où que l'on soit sur la trajectoire du photon, pourvu que la vitesse relative soit toujours la même.
Dans le cas du décalage cosmologique, il est dû à l'expansion de l'univers. Le photon l'acquiert progressivement en cours de route. Il est INTERPRETABLE comme un effet Doppler, ce qui mène à des vitesses supra-luminique.
Le redshift des galaxies lointaines est la somme de l'effet de l'expansion de l'univers, plus du mouvement relatif de la galaxie par rapport au repère comobile.On ne peut pas parler, concernant le redshift, d'effet Doppler appliqués sur les photons qui viennent des galaxies lointaines, à cause de l'expansion ??
Trois causes possibles :Quoi d'autre pourrait décaler un photon dans le rouge a part un mouvement relatif de séparation ?
- un "bête" effet Doppler,
- l'expansion de l'univers,
- un redshift "gravitationnel" si le photon doit s'extraire d'un puit de potentiel important (étoile à neutrons, proximité d'un trou noir).
Voilà, j'espère que j'embrouille pas plus, j'suis pas certain d'avoir été très clair...
Bonjour,
Y'a pas de soucis. Je te remercie de me conforter à continuer. Le problème le plus handicapant pour moi présentement, c'est ma grande difficulté à formuler les questions. Quand j'ai écrit "j'abandonne", il s'agit simplement que je vais me contenter, pour un bon moment, d'observer et d'acquérir, sans intervenir. Il faudrait une force colossale, maintenant que la musique est lancée, pour m'arracher de l'écran. C'est juste le clavier que je vais laisser tomber. Merci encore et aussi par avance à tous.
Bonjour.
Ben, Calvert a fait le travail (voir ci dessous),
donc tout va bien.Re !
Quelques précisions, en passant :
C'est juste.
C'est toujours juste.
On a un même effet (un décalage vers le rouge d'une longueur d'onde), mais pas la même cause.
Dans le cas de l'effet Doppler, le changement de fréquence est produit par le mouvement relatif de la source et de l'observateur. D'ailleurs, ce décalage est le même où que l'on soit sur la trajectoire du photon, pourvu que la vitesse relative soit toujours la même.
Dans le cas du décalage cosmologique, il est dû à l'expansion de l'univers. Le photon l'acquiert progressivement en cours de route. Il est INTERPRETABLE comme un effet Doppler, ce qui mène à des vitesses supra-luminique.
Le redshift des galaxies lointaines est la somme de l'effet de l'expansion de l'univers, plus du mouvement relatif de la galaxie par rapport au repère comobile.
Trois causes possibles :
- un "bête" effet Doppler,
- l'expansion de l'univers,
- un redshift "gravitationnel" si le photon doit s'extraire d'un puit de potentiel important (étoile à neutrons, proximité d'un trou noir).
Voilà, j'espère que j'embrouille pas plus, j'suis pas certain d'avoir été très clair...
Amicalement, Alain
Il y a effectivement une différence avec la lumière: les observations sont faites avec des récepteurs. Et un récepteur, c'est le symétrique d'un émetteur. La célérité d'une onde est indépendante de la vitesse de déplacement d'un récepteur par rapport au milieu de propagation comme elle l'est de la vitesse de déplacement d'un émetteur par rapport au milieu de propagation.
Est-ce bien correcte?
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Oui. Mais quel est le point exactement ?
Est-ce pour clarifier que ce montre l'expérience de MM n'est pas l'indépendance de la célérité de la lumière par rapport à la vitesse du récepteur (propriété valable pour toute onde), mais l'impossibilité de mesurer la vitesse de la Terre par rapport au milieu de propagation de la lumière?
Dernière modification par invité576543 ; 09/08/2010 à 12h34.
En effet. Par contre, sachant que l'effet Doppler permet de mesurer une vitesse relative entre un émetteur et un récepteur, pour mesurer la vitesse de la terre dans un hypothétique milieu de propagation de la lumière qui serait isotrope, il faudrait trouver un émetteur qui soit fixe par rapport au référentiel absolu de ce milieu.Oui. Mais quel est le point exactement ?
Est-ce pour clarifier que ce montre l'expérience de MM n'est pas l'indépendance de la célérité de la lumière par rapport à la vitesse du récepteur (propriété valable pour toute onde), mais l'impossibilité de mesurer la vitesse de la Terre par rapport au milieu de propagation de la lumière?
Est-ce que le CMB, par rapport au référentiel duquel le groupe local se déplace à 630 km/s, est-il un bon candidat?
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Pourquoi ?En effet. Par contre, sachant que l'effet Doppler permet de mesurer une vitesse relative entre un émetteur et un récepteur, pour mesurer la vitesse de la terre dans un hypothétique milieu de propagation de la lumière qui serait isotrope, il faudrait trouver un émetteur qui soit fixe par rapport au référentiel absolu de ce milieu.
Comme tu l'indiques toi-même, la vitesse d'une onde se propageant dans un milieu est indépendante de la vitesse de l'émetteur par rapport à ce milieu.
Non, quelle que soit la question !Est-ce que le CMB, par rapport au référentiel duquel le groupe local se déplace à 630 km/s, est-il un bon candidat?
Il n'est même pas évident qu'on puisse parler de référentiel autrement que comme référentiel local, d'ailleurs. Un observateur peut mesurer sa vitesse par rapport à ce qu'il observe du CMB (c'est en fait le moment dipolaire du champ observé, traduit en une vitesse par la formule du Doppler), mais il y a un pas entre cela et un référentiel universel.
Pourquoi ne pas utiliser l'effet Doppler pour mesurer une vitesse relative entre la Terre (récepteur) et un éventuel milieu de propagation de la lumière qui serait aussi un émetteur isotrope?
J'ai du mal à te suivre. Le référentiel du CMB ne pourrait être qu'un référentiel local?Il n'est même pas évident qu'on puisse parler de référentiel autrement que comme référentiel local, d'ailleurs. Un observateur peut mesurer sa vitesse par rapport à ce qu'il observe du CMB (c'est en fait le moment dipolaire du champ observé, traduit en une vitesse par la formule du Doppler), mais il y a un pas entre cela et un référentiel universel.
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Tu proposes la théorie que le CMB est "émis par un milieu", plutôt qu'avoir été émis il y a longtemps par un plasma à quelques milliers de K ?
Disons qu'il est clair que l'observation du CMB permet à plein d'observateurs de définir un référentiel local (une direction temporelle particulière et une orientation de l'espace).J'ai du mal à te suivre. Le référentiel du CMB ne pourrait être qu'un référentiel local?
Comme comment aller plus loin ne m'est pas clair, j'en reste à la notion de référentiel local.
Non non. Comme le CMB a été émis dans toutes les directions, qu'il est donc isotrope, on pourrait penser que le référentiel donné par le CMB se confond avec celui ou le milieu de propagation serait au repos.
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Bonjour,
Pardonnez moi de m’immiscer dans vos propos hautement instructifs, et bien au delà de mes connaissances, mais quand on parle de « c », est-ce au niveau ondulatoire ou corpusculaire (d’après mes études bien lointaines).
Le « c » constant, est-il le même pour une onde et un photon ?
Merci,
Je ne sais pas si ce que je dis est si instructif. Michel et moi ne boxons pas du tout dans la même catégorie
Oui puisque les particules qui on une masse nulle comme les photons se déplacent à c.Le « c » constant, est-il le même pour une onde et un photon ?
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
Pour que j'arrive à suivre, il m'est nécessaire d'intégrer à ma compréhension quelques paramètres. (déjà dans cette phrase,beaucoup de "je" et de "ma-mon", mais parler du défaut de sa propre compréhension, n'est-ce pas déjà respecter l'autre, par non-ingérence?)
J'ai un grave problème dans la compréhension de ce qu'on appelle la vitesse d'une particule. Chacune n'existerait-elle (ou ne pourrait-elle être détectable?) que dans le cadre d'un déplacement par rapport à nous? Seulement dans le cadre d'un changement de coordonnées spatio-temporelles dans notre repère?
Est-ce à dire qu'une translation donnant équivalence dans tout repère envisageable amènerait au vide?
Ainsi, et y contenu: la vitesse de la lumière dans le vide est équivalente à "c". Soit.
Mais de là, une interrogation : l'émission d'un photon peut être le résultat d'une interaction affectant un atome. Ce photon est dit "émis". Il ne semble pas soumis à accélération, puisque sa vitesse de déplacement, quelque soit le référentiel, est équivalente à "c". Ainsi, ma question est la suivante : le photon émis avait-il quoiqu'il arrive et préalablement, déjà, même avant son émission, une vitesse équivalente à "c", ou bien une accélération de 0 à "c" est-elle intervenue à son émission, restant indétectable à l'heure actuelle? (serait-ce ce temps d'accélération qui définirait le temps de Planck?)
Merci.
Non. Le cas des particules de masse nulle est particulier.
Un photon est un quantum de perturbation du champ électro-magnétique (c'est la définition officielle). Quand le champ e.m. est modifié, il est modifié d'un photon. Rien entre, pas de portion de photon (c'est la notion de quantum).Mais de là, une interrogation : l'émission d'un photon peut être le résultat d'une interaction affectant un atome. Ce photon est dit "émis". Il ne semble pas soumis à accélération, puisque sa vitesse de déplacement, quelque soit le référentiel, est équivalente à "c". Ainsi, ma question est la suivante : le photon émis avait-il quoiqu'il arrive et préalablement, déjà, même avant son émission, une vitesse équivalente à "c", ou bien une accélération de 0 à "c" est-elle intervenue à son émission, restant indétectable à l'heure actuelle?
Une modification élémentaire est indéterminée (principe d'indétermination de Heisenberg) dans ses détails. Si elle est de forme onde plane, alors elle se déplace à c.
C'est comme le son : quand un son est créé (choc entre objets par exemple), une onde se créé. Elle va à la vitesse du son dès créée, c'est sa nature d'onde qui veut cela. Il n'y a pas accélération du début, mais augmentation de l'amplitude de 0 à quelque chose. (Mais il n'y a même pas cela pour le champ e.m., mécanique quantique oblige.)
Non. Le temps de Planck est l'ordre de grandeur vers lequel on sait que les théories actuelles sont insuffisantes pour modéliser les échanges élémentaires (quantifiés par h).(serait-ce ce temps d'accélération qui définirait le temps de Planck?)
Bonjour Michel et tous,
Ne m'en veux pas d'insister, ma demande est issue d'un besoin de savoir ou comprendre, mon insistance n'est en rien une envie de polémique.
Est-ce à dire qu'il est séparé, étranger, des autres cas, ou est-il la valeur maximum d'une fonction?
OK. Ouais, ok, ok,ok. Mais, Michel, veux-tu admettre que la chose, de part son existence, puisse-t'elle être triviale pour toi et tous les autres scientifiques de pointe, parvienne à mettre définitivement l'esprit et la compréhension de personnes comme moi, à l'identique du smiley :Un photon est un quantum de perturbation du champ électro-magnétique (c'est la définition officielle). Quand le champ e.m. est modifié, il est modifié d'un photon. Rien entre, pas de portion de photon (c'est la notion de quantum).
La, j'arrive à suivre, d'autant qu'on peut visualiser dans notre environnement macroscopique.Il n'y a pas accélération du début, mais augmentation de l'amplitude de 0 à quelque chose.
Souvent, la nature est sympa. Mais là, faudra mourir avec cette espèce de manque à appréhender...définitivement.. .c'est frustrant.(Mais il n'y a même pas cela pour le champ e.m., mécanique quantique oblige.)
Merci encore.