Je suis d'accord avec toi sur les sensibilités, mais ici les mots sont assez importants. Dire que l'homme n'est pas un singe mais son cousin montre justement que l'on n'a pas compris la phylogénie (être un "cousin de" n'est pas la même chose que "faire partie de") . D'ailleurs Andrei situe les primates comme des cousins des singes, ce qui est incorrect.
On peut toujours décider que malgré tout on garde un statut particulier à l'homme, mais alors on ne fait plus de la science. Du point de vue de la biologie, l'homme est un singe. Ou alors on peut employer l'expression hominidés à la place de grands singes, mais alors il faut bien comprendre que les chimpanzés sont des hominidés.
Si les mots ne changent pas ce qui est, ils changent néanmoins notre représentation du monde. D'où l'importance de rester relativement précis.
J'espère qu'Andrei lira l'article sur la classification pour comprendre où est le problème et aussi qu'il n'y a rien de choquant à dire que l'homme est un singe.
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