En relativité générale on comprend très bien la gravité, et pas besoin de gravitons!!
C'est seulement en gravité quantique qu'il intervient et pour l'instant les théories sur le sujet se cassent un peu les dents!!
Il est clair que tous les effets de la gravitation sont très bien compris, et je dirais même tout aussi bien en relativité générale que dans la physique Newtonienne. Mais sa nature intrinsèque ? Pour les trois autres forces de la nature, l'explication est toute trouvée dés l'instant où l'on a pu identifier les particules vectrices de ces forces. Pour la gravitation, c'est tout de même un peu plus compliqué, non ?
Salut,
Je ne te le fait pas dire.
La gravitation semble cumuler tous les vices qui rendent la théorie difficile à quantifier.
J'avais déjà parlé des divergences quand on essaie une approche analogue aux autres interactions. Le nombre de grandeurs infinies est... infini (donc impossibles à éliminer par renormalisation car il faudrait une infinité de paramètres libres, ce n'est pas l'idéal pour une théorie !!!!)
Mais il y a aussi ceci :
Dans la théorie quantique des champs, on suppose que les particules se déplacent dans un espace-temps d'arrière plan imposé. Habituellement l'espace-temps de Minkwoski.
On peut aussi développer la théorie en espace-temps courbe (travaux de Hawking sur le rayonnement des TN par exemple).
Mais en gravité quantique, l'espace-temps ne doit pas être imposé. Il doit être dynamique : sa structure doit dépendre de la matière. Donc si la matière est décrite par des superpositions quantiques, l'espace-temps aussi. Gasp !
De plus, la plus part de nos outils mathématiques pour la théorie quantique des champs, par exemple la théorie des perturbations, utilisent un espace-temps d'arrière-plan de manière cruciale. On perd donc tous nos outils. Snif.
Autre idée : prendre l'hamiltonien de la RG et le quantifier brutalement. Pour obtenir une "équation de Schrödinger de l'univers". Ca donne l'équation de Wheeler-DeWitt. Oh Misère !!!! Le temps disparait dans l'opération !!! (quoi d'étonnant puisque l'espace-temps devient une variable dynamique et non plus un paramètre de l'équation différentielle) Ceci est dû au fait que l'hamiltonien de la RG est en réalité une équation de contrainte : H = 0 au lieu d'une équation d'évolution (un truc comme "dérivée de quelque chose par rapport au temps = H * ce quelque chose).
Et cette équation personne ne sait comment la résoudre. L'espace de configuration ("super espace") dans lequel elle agit n'est même pas clair ! Des solutions partielles avec des "mini super espaces" existent. Personne ne sait vraiment si elles ont intérêt ou si elles sont valides. C'est le caca boudin quoi.
Plusieurs idées pour contourner ça :
- éliminer les divergences en éliminant la source : le caractère ponctuel des particules. Hop, voici les cordes.
- changer la nature de l'espace-temps : hop voici les géométries non commutatives
- quantifier l'hamiltonien par une autre voie : hop, voici les boucles.
Il existe d'autres approches comme la supergravité qui élimine les (au moins une partie des) divergences à travers l'amélioration de la renormalisation grâce à la supersymétrie (+ d'autres ingrédients). Il y a aussi les twisteurs, l'approche par les lagrangiens effectifs, etc... etc... etc...
Bref, ce n'est pas les idées qui manquent. Il reste qu'on coince :
- ces théories ne sont pas abouties (complexité mathématique, même en partant d'une base élémentaire)
- ces théories ne sont pas validées (pas de données expérimentales)
- ces théories ne sont pas bien "comprises" (manque de recul au niveau vulgarisation et analyses ontologiques ou philosophiques)
L'univers est vicieux, on dirait qu'il fait exprès d'être difficile à comprendre. Dire qu'Einstein disait l'inverse (l'étonnant est qu'il soit compréhensible). Quand il s'est cassé les dents sur sa "théorie unitaire", il a dû changer d'avis
Allez les gars, bougez-vous, il y a encore du boulot !
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Salut !
A ma connaissance, Virgo est dédié à la recherche des ondes gravitationnelles, pas de la physique "exotique" (à savoir, le ondes gravitationnelles sont prévues par la RG, et sont déjà "observée" par le raccourcissement de la période de pulars binaires). Le graviton, c'est encore largement autre chose.Ben oui, VIRGO est là pour ça. Y a plus qu'à croiser les doigts.
Faudra voir avec le LHC. Il nous apportera sans doute quelque éclairage.
Son énergie est évidemment bien inssufisante (et de très loin) pour aborder la gravité quantique. Mais il permettra de voir dans quelle voir il faut se diriger pour améliorer le Modèle Standard (de la physique des particules). Et ça, ça pourrait avoir un impact sur les théories de gravitation quantique en éliminant certaines idées, hypothèses, valeurs de paramètres libres,....
On verra.
Il y a aussi des recherche en cours sur la matière noire (en labo) et des recherches pour essayer de mettre en défaut le principe d'équivalence.
Tout ça pourrait apporter de l'eau au moulin de la connaissance.
Mais il faudra être patient et se contenter encore un moment des équations.
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merci pour ton ouverture d esprit.
le présent......comme dit Hubert Reeves lorsque que je te parle ce présent est deja passée. peut etre de 0,0000000000000000000000000000 00000000000001 seconde.(exemple)
le temps n existe pas, simple vu de l esprit.
donc oui,le présent est un moment special mais je ne change pas le temps de plank, plus précisement.
a l' image, de nos souvenirs vecu par notre expérience, le ciel n est que passée.(pourtant la terre ou plutot la voie lactée n est pas le centre du l univers)
j aime l idée que notre galaxie soit entouré par ses souvenirs....
un peu de philosophie et de mécanique quantique....
Salut,
Ou simple vue scientifique
En physique, une grandeur qui peut être mesurée existe (au sens physique). Et je peux mesurer le temps avec des instruments. Donc le temps existe. Quel que soit les oripeaux philosophiques, métaphysiques ou fantaisistes qu'on peut mettre dessus.
Ce qui ne veut pas dire que le temps est une grandeur fondamentale. Le temps pourrait être émergent, comme la température. Mais c'est absurde de qualifier une grandeur de "non existente" simplement parce qu'elle est émergente. Le température existe, mon thermomètre à la maison m'en apporte la preuve tout les jours.
Ne pas confondre non plus temps, présent et flèche du temps. Ce sont trois notions totalement différentes. Même la philosophie exige un minimum de rigueur !
Le présent, par exemple, ne peut pas se mesurer. C'est une notion purement subjective.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Salut,
Ou simple vue scientifique
En physique, une grandeur qui peut être mesurée existe (au sens physique). Et je peux mesurer le temps avec des instruments. Donc le temps existe. Quel que soit les oripeaux philosophiques, métaphysiques ou fantaisistes qu'on peut mettre dessus.
Ce qui ne veut pas dire que le temps est une grandeur fondamentale. Le temps pourrait être émergent, comme la température. Mais c'est absurde de qualifier une grandeur de "non existente" simplement parce qu'elle est émergente. Le température existe, mon thermomètre à la maison m'en apporte la preuve tout les jours.
Ne pas confondre non plus temps, présent et flèche du temps. Ce sont trois notions totalement différentes. Même la philosophie exige un minimum de rigueur !
Le présent, par exemple, ne peut pas se mesurer. C'est une notion purement subjective.
+1 je suis entièrement d accord avec toi.
sauf que en mécanique quantique,
source: cours de serge Haroche'
On est arrivé a piegé un photon dans une boite quantique."un chat"
La mesure est ce présent.
Salut,
Pourquoi "sauf que" ? Je n'ai jamais dit le contraire
On arrive même a étudier la décohérence progressive du "chat". Un bel exploit qui confirme les travaux sur la décohérence.
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