Salut,
En RG les coordonnées (et donc les métriques) sont de simples étiquettes collées aux événements. Des valeurs totalement arbitraires. Ce qui fait que, par exemple, la différence x2 - x1 de deux coordonnées ne correspond pas nécessairement à une grandeur que tu mesurerais en utilisant une règle étalon. Evidemment, on ne se contente pas de coller des coordonnées "ici", "là", "autre part", on utilise des coordonnées numériques et de préférence avec une variation continue. Mais il y a encore une immense liberté. Et même en veillant à ce que localement le système des coordonnées colle au premier ordre à celui de Minkowski pour l'espace tangent, il y a encore beaucoup de possibilités.
Et de fait les vitesses "coordonnées" = dx/dt, ne correspondent pas non plus nécessairement à une vitesse que tu pourrais physiquement mesurer.
Même si les métriques sont généralement construites en fonction de certaines exigences physiques (ou de symétrie souvent, comme pour Schwartzchild), il faut être très très prudent. Il faut toujours bien faire le lien entre le formalisme mathématique et les observables physiques et ce n'est pas nécessairement trivial.
Un cas extrême de ça est la singularité des coordonnées de Schwartzchild sur l'horizon des événements. Alors que la variété d'espace-temps de Schwartzchild ne présente en réalité aucune singularité sur l'horizon. C'est tout à fait clair quand on regarde un autre système de coordonnées sans cette pathologie comme celui de Kruzskal-Szekeres.
Excuse moi Stef, je ne comprend pas tes questions Quel rapport avec le caractère arbitraire des coordonnées ????
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