bonjour a tous
je me demandai comment pourrait on imaginer un univers sans le temps étant donné que la temps fait peut être parti d'une dimension de l espace
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bonjour a tous
je me demandai comment pourrait on imaginer un univers sans le temps étant donné que la temps fait peut être parti d'une dimension de l espace
Bonsoir,
Çà n'a pas grand chose à voir. Ce n'est pas parce que le temps, dans le cadre de la relativité restreinte et générale, est mis un peu au même niveau que l'espace, que cela changera le rôle du temps. Si il n'y a pas de temps, pas d'évolution de quoi que ce soit, et donc pas d'univers.
merci vaincent pour ta réponse
Si on considère que espace et temps sont liés (le temps est la graduation décroissante les axes spatiaux) alors un univers sans temps c'est une singularité, un espace 3D qui n'a pas d'unité
(ceci est plutôt une question qu'une réponse, l'affirmation n'a rien de bon dans ce domaine )
Un univers sans temps ?
Cela me fais penser à une dimension... l'astral.
A mon avis ( je précise ), que ce soit une aiguille qui tourne sur elle même tout autour d'un cadran, ou que ce soit le temps que les étoiles mettent pour établir des cycles complets de rotation... on reste toujours dans la dimension physique, matérielle car il y a toujours quelque chose qui se déplace ( une chose physique ) Ici le temps aura toujours sa place.
Mais sous d'autres plans, le temps peut etre figé ( ex: flashs ), ralenti ( ex: rêve lucide, shc), parcouru (retour dans le passé lors d'un rêve) etc.
Ah oui, ca va pas être facile d'y croire je sais bien, mais ce n'est que mon avis n'est-ce pas
A bientôt.
Je tiens à préciser que la "dimension astrale" n'est pas quelque-chose qui ai été mis en évidence par aucune experience scientifique.Envoyé par GGwebMais sous d'autres plans, le temps peut etre figé ( ex: flashs ), ralenti ( ex: rêve lucide, shc), parcouru (retour dans le passé lors d'un rêve) etc.
Du moins à ma connaissance.
Donc on parle plutot d'évocations memorielle, une personne qui dit avoir vécu tel ou tel phenomene.
Et nombre de temoignages se recoupent, du moins dans l'expression qui en est faite dans les medias.
Pour ma part, j'ai déja vécu des moments ou le temps ralenti.
Lors d'un accident de voiture par exemple.
Une fraction de seconde peut s'étendre, la pensée s'accelerer peut être ? Et de ce fait la durée phenomenologique peut "paraitre" prolongée.
Mais n'est-ce pas simplement un effet relatif ?
Le temps lui-même ne s'est pas ralenti autours de moi.
Je n'ai pas eu le loisir de sortir du véhicule.
Juste de baisser la tête pour éviter le coup du lapin.
Un petit geste pour un gage de survie.
Mais ensuite c'etait le blackout pendant quelques secondes, l'activité cerebrale a-t-elle ete au dela des limites et donc nécessitait un repos ?
Je pense que c'est un phénomene courant en cas de stress.
Quelqu'un saurait en donner l'appelation ?
Voila, ça c'est des questions concretes.
Parler de plan ou de dimension astrales pour évoquer la pensée, quelle necessité ?
Ne peut-on expliquer la pensée ou la conscience, sans faire appel à l'astral ? Et certainement, l'explication scientifique de la conscience serait aussi belle et peut-être plus que ces histoires de dimensions cachées, des on-dit.
Adrénaline : elle permet à ton corps de tout faire avec plus de rapidité ce qui a pour effet induit un "ralentissement" des évènements extérieurs.
La perception du temps est liée à l'être : un arbre ca bouge, mais plus lentement que nous, suivant ce qui coule dans sa sève la perception du temps n'est peut être pas la même que nous...
ahah (pardon pour mes inepties)
Disons que l'adrenaline est le signal pour dire au corps, accelere ?Envoyé par Maillou75Adrénaline : elle permet à ton corps de tout faire avec plus de rapidité ce qui a pour effet induit un "ralentissement" des évènements extérieurs.
La perception du temps est liée à l'être : un arbre ca bouge, mais plus lentement que nous, suivant ce qui coule dans sa sève la perception du temps n'est peut être pas la même que nous...
AdrenalineEnvoyé par WIkipediaL’adrénaline est une hormone appartenant à la famille des catécholamines. Cette molécule porte aussi le nom d’épinéphrine. L’adrénaline est sécrétée en réponse à un état de stress ou en vue d'une activité physique, entraînant une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la vitesse des contractions du cœur, une hausse de la pression artérielle, une dilatation des bronches ainsi que des pupilles. Elle répond à un besoin d'énergie, par exemple pour faire face au danger.
Effectivement cette explication se tient.
Maintenant il faudrait savoir si des études ont pu démontrer ce fait.
Concernant le lien entre l'augmentation de la "vitesse"(?), de l'influx cerebral et de l'adrenaline.
Concernant l'arbre, et l'auxine, c'est peut-être beaucoup plus subtil.
Les premières réponses a ce sujets sont assez affirmatives et très a priori.
Avant de savoir si le temps existe ou est nécessaire à la description de la réalité, ce serait de bien de commencer par définir ce qu'est le temps.
Tout le monde sait ce qu'est le temps. Ça ne devrait pas être difficile à définir. Et pourtant, à part des définitions qui se mordent la queue en faisant déjà appel à la notion de temps pour la définir ou ne trouve rien.
Le temps c'est le principe qui définit le passage du futur au présent puis au passé.
Le problème c'est que les notions de futur, présent et passé présuppose l'existence d'un temps. Quoi qu'il en soit, le temps en tant que principe de succession des évènements est une définition qui me plait assez.
Tentons une autre définition, plus métaphorique celle ci. Le temps est un fleuve qui s'écoule (on retrouve souvent la métaphore du fleuve dans le langage courant, on dit que le temps s'écoule assez souvent). Mais cette définition s'auto-appelle : Comment définit-on qu'un fleuve coule sinon à partir du temps ?
D'ailleurs a propos des expressions telles que "le temps passe", "le temps file" ou "le temps s'écoule". Si j'en reviens a ma première définition, on ne peut pas dire que le temps passe. Le temps est le principe qui fait passer les évènements, mais ce principe est constant, il ne passe pas.
Ce genre de petits jeux d'esprits sont possibles car dans le langage le mot "temps" a acquis un telle polysémie qu'au final on ne sait pas de quoi on parle. On ne parle pas de la même chose lorsqu'on dit que "les temps sont dures", que "le temps passe", qu'on "n'a pas le temps",... etc.
Au final est-ce que le temps ne pourrait pas être une anthropisation de la réalité ? Un terme un peu barbare pour dire que le temps n'est peut-être bien qu'une conséquence de notre manière de concevoir la réalité mais dont la réalité elle-même se fout éperdument.
Donc ce qui nous intéresse ici, c'est plutôt le temps en physique. Cette petite variable "t".
Tiens "variable" ? Le temps est une variable ? Qui varie en fonction de quoi ?
En fait "t" défini un instant, ce n'est donc pas le temps au sens ou je l'ai défini plus tôt en tant que principe de succession des instants. Ce que je disais c'est que le temps est ce qui fait varier ce "t", c'est aussi un principe qui permet de considérer que des instants "t" sont antérieurs ou postérieurs à d'autres.
En physique la quasi-totalité des équations sont réversibles en temps. C'est à dire que l'équation (c'est à dire la lois physique) reste la même qu'on prenne comme variable "t" ou "-t".
Le sens du temps n'est pas contenue dans les lois physique à l'exception d'une seule, le second principe de la thermodynamique.
Là on se dit qu'on est sauvé. On peut essayer définir le sens direct du temps comme la succession des évènements entraînant l'augmentation de l'entropie des systèmes isolés.
Ce serait très satisfaisant, mais il y a tout de même un gros problème. Le second principe de la thermodynamique est une lois statistique. Elle n'est vraie que pour des quantité assez conséquente de particules.
Que le temps soit une notion statistique est une idée qui me plait, mais qui ne plait pas à tout le monde. Parce que ça voudrait dire que le temps n'aurait plus de sens à l'échelle quantique.
Ce n'est pas si aberrant que ça, et de plus en plus on voit l'émergence de travaux sur des théories quantiques qui se passent de la variables "t" tout en fonctionnant parfaitement.
Je sais que je pourrais être intarissable sur le sujet, je vais m'arrêter ici pour le moment. Je pense qu'il y a déjà matière a réfléchir un peu sur cette notion de temps.
Je dois dire aussi que je n'ai pas de solution à ce problème. Vos réactions m'intéressent au plus haut point.
N'ayant jamais regardé ma montre après m'être injecté une seringue d'adrénaline, je ne serais pas aussi catégorique sur ma perception de la dite montre.
Bonjour,
Dire que le temps est une dimension de l'espace est un "bien grand mot". Cela signifie juste que le temps est fonction du contenu de l'espace et qu'on appelle cela espace-temps. C'est un mode de représentation.
Que serait un univers sans temps ? Et tout d'abord existe-t-il un Temps propre à l'univers. Il y a bien un Temps propre d' univers,
qui est lié à son expansion. L'éloignement des galaxies, est directement lié au facteur d'expansion, qui donc constitue l'horloge interne de l'univers.
On peut imaginer, qu'un arrêt de l'expansion, équivaudrait à la fin du Temps cosmologique, il n'y aurait plus alors de flèche du Temps propre à l'univers, indiquant à quelle phase de son histoire, il se situe...Ce serait un univers sans dimension de temps. ( Soit figé, soit comportant des mouvements chaotiques ).
Cordialement,
Bonjour,
Tres interressant.
Déja pour reprendre un peu le contenu du post,
effectivement c'est une bonne analyse des choses.
t et -t la symetrie du temps.
t comme variable mais fonction de quoi ?
La notion de temps est d'une grande subtilité et polymorphe.
La premiere chose à faire, à mon sens, c'est de comprendre son origine.
L'être humain conçoit le temps.
En dehors du fait de se poser la question de ce qu'il peut être.
C'est, et nous le savons, l'interpretation du monde qui nous fait énoncer la notion de temps.
C'est bien là son origine. Une notion acquise des le plus jeune age basée sur l'observation du monde.
De la même maniere, des le plus jeune age, nous decouvrons ce que represente petit et grand.
Or la physique nous montre bien que ces notions sont erronées.
La taille est un parametre multifactoriel dont tient compte le physicien.
On parle de masse, volume, densité, énergie, nombre d'atomes.
Qu'est-ce que grand et petit ?
Une notion enfantine.
De la même maniere le temps est une notion enfantine.
Puisque le temps semble, lui aussi, multifactoriel.
Il depend du caractere relatif de l'observateur, de sa vitesse, de sa propre capacité au changement.
On a lié le temps à l'espace, on parle d'Espace-Temps et cette manipulation audacieuse permet de decrire notre réalité à une certaine echelle et elle est satisfaisante.
Effectivement, on dit : Le temps s'écoule.Envoyé par S321Tentons une autre définition, plus métaphorique celle ci. Le temps est un fleuve qui s'écoule (on retrouve souvent la métaphore du fleuve dans le langage courant, on dit que le temps s'écoule assez souvent). Mais cette définition s'auto-appelle : Comment définit-on qu'un fleuve coule sinon à partir du temps ?
C'est faux. Les elements qui composent les choses, changent.
Effectivement on dit : Un fleuve s'écoule
C'est faux. Les molecules d'eau vont se trouver emportées dans un mouvement global, mais localement tout n'est que statistique.
Certaines molecules remontent localement le courant, c'est la diffusion liées à l'agitation brownienne.
Je rejoint donc cette idée :
Le temps général n'a donc plus de sens si on se place au niveau quantique.Envoyé par S321Que le temps soit une notion statistique est une idée qui me plait, mais qui ne plait pas à tout le monde. Parce que ça voudrait dire que le temps n'aurait plus de sens à l'échelle quantique.
Ce n'est pas si aberrant que ça, et de plus en plus on voit l'émergence de travaux sur des théories quantiques qui se passent de la variables "t" tout en fonctionnant parfaitement.
L'etat d'un atome éloigné n'est quasiment plus corrélé avec celui de l'atome emeteur du changement.
Qu'il y ait un changement général, comme dans le cas d'un fleuve, sans aucun doute.
Mais pas localement.
Si par exemple on prend 3 atomes qui emetent l'un vers l'autre un photon et que le signal de l'un arrive avant le signal d'un autre, l'etat final des ces 3 atomes sera different que si l'autre signal permettant d'induire un changement, arrive "avant" ce premier.
On en arrive à la notion d'Espace-temps et la seule chose que l'on peut dire à ce niveau concernant le Temps, c'est qu'il est lié à l'Espace donc de son contenu, de la vitesse de propagation constante des signaux à la "vitesse" C. Et que ces signaux induisent un changement interatomique.
Le temps, en ce qui me concerne est donc purement local.
Bonsoir,
il se peut que que l'univers sans temps puisse exister dans très longtemps. je m'explique.
à priori, l'expansion de l'Univers sera éternelle (il n'y aura pas de Big Crunch).
les galaxies spirales en vieillissant, deviennent lenticulaires; elles ont la composition d'un gros noyau galactique elliptique: trous noirs, plusars naines blanches et naines brunes.
Probablement, à terme, toute la matière de l'Univers sera concentrée dans les trous noirs centraux galactiques.
comment imaginer ainsi un univers peuplé de trous noirs dans lequel rien ne se passe? Que devient un tel univers?
si la température de l'univers devient égale à celle des TN, comment se comporte l'espace et incidemment, le temps?
Je ne pense pas que c'est parce que des phénomènes physiques n'ont plus court que les lois qui les rendaient possibles n'ont plus court.
Si on arrive à déterminer que le temps est une propriété de l'univers (même si elle est locale ou statistique) alors tant qu'il y a un univers il n'y a aucune raison que cette propriété disparaisse.
Il est plus probable que dans très longtemps l'univers soit rempli de naines noires (des étoiles refroidies) que de trous noirs. La tendance actuelle est plus à l'éloignement de la matière qu'à son agrégation.
Dans l'univers que vous imaginez. On atteint un univers si dilaté et si froid que l'agitation thermique est à ce point faible que plus jamais des atomes ne se percutent et qu'on ne se souvient même plus quand le dernier photon a été émis.
Mais si cet univers en question est toujours en expansion et que le temps était une notion valable lors de sa jeunesse, alors le temps ne peut avoir cessé d'être.
Le temps est difficile à définir ab nihilo, mais il se définit très bien a partir de lui même. L'univers est en expansion dans le temps. Mais on peut tout aussi bien dire que le temps est cette chose par rapport à laquelle l'univers s'étend.
Vous devez bien vous rendre compte que cette phrase ne veut rien dire. Si vous pensez qu'il peut exister un univers sans temps successivement à un univers avec temps, alors que dire de la transition ?il se peut que que l'univers sans temps puisse exister dans très longtemps.
A un instant le temps existe et à l'instant d'après il n'existe plus ? La notion "d'après" la fin des temps n'a juste pas de sens car on a besoin du temps pour définir un "après".
Si les évènements se succèdent alors ils ne peuvent pas cesser de se succéder les uns aux autres. Ce qu'on remet en question ici c'est la pertinence d'un principe de successions de ces évènements, pas la pérennité dudit principe.
merci a vous tous c'était vraiment intéressant de lire les messages
je pensai également qu'un univers sans temps serait un univers éternel qui a toujours existé donc tout ce qui serait dedans serait éternel mais bon ca n'existe pas puisque rien n'est éternel
désolé pour la question un peu bête lol
je suis tout à fait d'accord sur la logique de cette phrase, même si je pense qu'elle ouvre sur tout un champ de réflexion sur les dimensions. Ignorant tout de la théorie des cordes (ou des branes) je crois que selon que soit une boucle ou une corde, une dimension est fermée ou ouverte; on peut donc s'il n'y a pas une condition pour que telle ou telle dimension soit ouverte, notamment dans sa relation avec d'autres dimensions.Je ne pense pas que c'est parce que des phénomènes physiques n'ont plus court que les lois qui les rendaient possibles n'ont plus court.
Si on arrive à déterminer que le temps est une propriété de l'univers (même si elle est locale ou statistique) alors tant qu'il y a un univers il n'y a aucune raison que cette propriété disparaisse.
L'expansion de l'Univers s'observe à l'échelle des superamas galactiques, en deça, je dirai plutôt que la matière s'agrège. mais cela n'empêche pas que la tendance de l'Univers soit dese rempli rde naines noires plutôt que de TNIl est plus probable que dans très longtemps l'univers soit rempli de naines noires (des étoiles refroidies) que de trous noirs. La tendance actuelle est plus à l'éloignement de la matière qu'à son agrégation.
le problème étant que nous ne vivons pas dans un univers avec espace et temps mais dans un unvers avec espace-temps, vu qu'il y a eu un début, un instant initial, il peut très bien y avoir un instant final.Dans l'univers que vous imaginez. On atteint un univers si dilaté et si froid que l'agitation thermique est à ce point faible que plus jamais des atomes ne se percutent et qu'on ne se souvient même plus quand le dernier photon a été émis.
Mais si cet univers en question est toujours en expansion et que le temps était une notion valable lors de sa jeunesse, alors le temps ne peut avoir cessé d'être.
Le temps est difficile à définir ab nihilo, mais il se définit très bien a partir de lui même. L'univers est en expansion dans le temps. Mais on peut tout aussi bien dire que le temps est cette chose par rapport à laquelle l'univers s'étend.
Vous devez bien vous rendre compte que cette phrase ne veut rien dire. Si vous pensez qu'il peut exister un univers sans temps successivement à un univers avec temps, alors que dire de la transition ?
A un instant le temps existe et à l'instant d'après il n'existe plus ? La notion "d'après" la fin des temps n'a juste pas de sens car on a besoin du temps pour définir un "après".
Si les évènements se succèdent alors ils ne peuvent pas cesser de se succéder les uns aux autres. Ce qu'on remet en question ici c'est la pertinence d'un principe de successions de ces évènements, pas la pérennité dudit principe.
Pour un observateur externe le temps semble vouloir s'arrêter si l'on s'approche de l'horizon d'un TN. mais cette observation dépend des conditions d'observation de l'observateur. De fait plus la vitesse d'approche d'un TN est immportante, plus le rayon du TN nous paraît grand.
Donc, la question de savoir ce qu'il se passerait si la température de l'Univers est égale à la température des TN se pose.
Si tu figes l'univers à un instant t, tu figes l'espace-temps mais ne fais pas disparaitre le temps : tant qu'il existe une distance entre deux objets et bien.. c'est du temps!
C'est en ce sens que je dis espace sans temps = singularité
Concernant la définition du temps c'est effectivement un préalable à cette discussion...
Pour moi le passé n'existe pas : il se présente soit sous forme d'espace (loin = vieux) soit dans notre mémoire ;
Le présent est purement local ;
Et le futur est l'ensemble des possiblités respectant les lois physiques
J'en essaye une quand même : Le temps c'est l'espace entre deux évènements
L'ennui c'est qu'on considère que le temps n'a aucune influence sur la matière (reserve d'énergie absolue) et que la dimension d'un atome reste constante,
la définiton ne veut plus rien dire dans ce contexte : le temps n'est plus ce qui fait varier l'espace local mais seulement son organisation ... paradoxe !
Comme je le disais dans ma première réponse, dans mon esprit, le temps c'est la graduation non régulière et non uniforme (courbures) des 3 dimensions spatiales
Juste histoire de tuer le temps
Dire qu'il y a eu un instant initial est prématuré dans l'état actuel des connaissances. Nous ne sommes pas capable de dire ce qu'il s'est passé avant 5,391.10-44s après le big bang.vu qu'il y a eu un début, un instant initial, il peut très bien y avoir un instant final.
Il n'y a aucune théorie qui permettent d'aller par delà le mur de planck et si le temps existe alors il existait déjà à ce moment.
Rien ne permet d'affirmer qu'il y ait eu un instant initial ni que le temps soit réellement apparu. Et quand bien même, ce dont vous parlez cet instant initial dont vous parlez serait aussi l'instant initial de l'univers.
Comme je l'ai dit, si le temps est bien une propriété de l'univers alors il est une aberration logique de considérer que l'univers puisse continuer à exister en l'absence de temps. La fin des temps signifie la fin de l'univers, mais aucun big crunch n'est prévu.
je suis d'accord avec votre affirmation, même si pour moi, fin des temps n'est pas forcément égal à big crunch, d'où la question: comment pourrait se dérouler la fin des temps d'un univers en constante expansion s'il y avait une date finale? est ce que cela est seulement possible?Dire qu'il y a eu un instant initial est prématuré dans l'état actuel des connaissances. Nous ne sommes pas capable de dire ce qu'il s'est passé avant 5,391.10-44s après le big bang.
Il n'y a aucune théorie qui permettent d'aller par delà le mur de planck et si le temps existe alors il existait déjà à ce moment.
Rien ne permet d'affirmer qu'il y ait eu un instant initial ni que le temps soit réellement apparu. Et quand bien même, ce dont vous parlez cet instant initial dont vous parlez serait aussi l'instant initial de l'univers.
Comme je l'ai dit, si le temps est bien une propriété de l'univers alors il est une aberration logique de considérer que l'univers puisse continuer à exister en l'absence de temps. La fin des temps signifie la fin de l'univers, mais aucun big crunch n'est prévu.
La question n'est pas de savoir si c'est possible ou non.
Je ne dis pas que la phrase "Un univers existant après la fin des temps est possible" est une proposition fausse. Ce que je dis c'est que ce n'est pas une proposition.
Vous demandez si un univers en expansion peut avoir une date finale ? Que signifie pour vous le faite d'être en expansion ? Pouvez vous le définir en l'absence du concept de temps ?
Si vous ne définissez pas le mot "après" sans utiliser la notion de "temps", alors vous ne pouvez en aucun cas parlez "d'après la fin des temps".
C'est un sophisme, ça fait joli dans une discussion, ça fait même rêver, mais ça ne veut rien dire. A moins bien sûr que vous ne lui donniez un sens.
Dans la relativité, Einstein donne une bonne définition de la simultanéité qui pourrait vous aider à définir le temps : il dit que deux actions A et B sont simultanées si la lumière émise (ou réfléchie) par l'action A et celle émise par l'action B parvient en même temps à un point C équidistant de A et de B. Je pense qu'il serait possible d'utiliser cette définition de simultanéité pour définir le temps.
A mon avis, un Univers sans temps n'est pas inimaginable (Einstein en parle également dans la relativité), mais le cerveau humain n'est pas capable de l'imaginer et de le comprendre. On en vient donc à se demander si ce que le cerveau humain perçoit, interprète et comprend de notre univers est réel ou simplement une illusion. La réponse peut être la.
Le temps n'est qu'une conception arbitraire basée sur le mouvement.
Pas de temps = pas de mouvement, donc pas de matière ni d'énergie, rien. Le néant absolu. Ce qui constitue les atomes ne va pas disparaître par magie, donc il y aura toujours un univers et donc toujours une notion de temps qui existera.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Moi je verrais bien un univers sans espace
Ben, quoi, c'est vendredi, non ?
Bon week-end à tous,
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Envoyé par Deedee81Moi je verrais bien un univers sans espace
Elle est bien trouvée celle là.
Et un univers sans Vendredi ?
Ca va changer beaucoup de choses, pour sur.
Je pense qu'un Univers sans espace serait envisageable, tout comme un Univers sans temps, mais c'est simplement trop complexe à imager pour le cerveau humain.
C'est assez rare que ce qui n'a aucun sens soit facile à imager (ou à imaginer). Même dans les mythes et fantasmes, un minimum de cohérence apparaît.
Sauf que des phénomènes observables nous montrent que des choses inimaginables sont possibles. Les dimensions quantiques, par exemple, sont extrêmement difficiles à imaginer car notre cerveau n'est capable que d'imaginer un monde à trois dimensions d'espace bien définies. Ici, les capacités de notre cerveau sont dépassées par un phénomène trop abstrait, qui ne peut être compris que par des raisonnements détournés. Ainsi, un Univers sans temps ni sans espace serait possible.
Certes. Mais ce n'est pas parce qu'il arrive qu'on observe des phénomènes qu'on pensait avant (par erreur) être impossibles que n'importe quoi est possible.
Drôle de logique qui utilise des erreurs pour se défendre d'en faire une...
Je voulais parler des dimensions quantiques : ce que nous savons des dimensions quantiques, nous ne l'avons encore jamais contredit. Pourtant, ce qui s'y passe est si abstrait que ce n'est pas imaginable. Pourtant, c'est possible. C'est notre cerveau qui est trop calibré.