Bonjour,
Je suis curieux de voir comment on peut appliquer le Modèle de Mailou à l'univers du même nom?
Cordialement,
Zefram
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Bonjour,
Je suis curieux de voir comment on peut appliquer le Modèle de Mailou à l'univers du même nom?
Cordialement,
Zefram
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Bonjour
C'est encore, même (et surtout) avec la rectification, un jeu de piste très difficile pour les débutants. Comme la dernière réponse a deux jours, je me permets de venir, en espérant ne rien freiner.
3 intervenants dans la situation que vous décrivez : deux objets qui émettent, et un observateur.
Qu'est-ce que deux objets identiques, dans la première phrase de votre proposition?
Il ne s'agit pas de deux objets pré-définis comme identiques pour l'observateur, puisque c'est justement la question.
S'il s'agit de deux objets identiques au sens de la perception par un seul de ces deux objets, deux possibilités se présentent :
1) Si cette identification de mesure (deux objets identiques) est perçue par l'objet immobile par rapport à l'observateur, (ces 2 derniers sont dans le même référentiel, et il n'y a aucune raison pour que leur perception soit différente), l'observateur verra alors le troisième objet comme le voit celui qui a la même vitesse que lui (on peut la considérer nulle). L'observateur attribura alors le même aspect aux 2 objets émétteurs, comme son co-équipier de référentiel.
2) Si cette identification de mesure est perçue par l'objet en mouvement par rapport à l'observateur (il est alors aussi en mouvement par rapport à l'autre objet émetteur), alors cet autre objet émetteur ne peut pas lui attribuer une taille commune : les transformations de Lorentz amènent à une mesure de l'autre de sa part inférieure en taille. L'observateur, dans le même référentiel (pas d'écart de vitesse), aura donc la même perception que lui, soit une mesure différente des deux objets émetteurs.
Reste le cas où le sens que vous avez donné à "2 objets identiques" correspond à une situation dans laquelle les deux objets émetteurs ont une vitesse de séparation différente que celle décrite, par exemple nulle, quand ils sont identiques. Ils ne seront plus identiques pour l'observateur pour tout autre vitesse.
Voilà. Arrivant à un résultat différent selon le référentiel considéré pour déclarer en préambule le côté "identique" des 2 objets, je vous remercie de bien vouloir pointer votre doigt à l'endroit où j'ai commis l'erreur, afin de me permettre de continuer.
merci beaucoup
Merci pour vos réponses,
Ben non pas si évident... aurais tu un lien qui parle de ce modèle d'il y a cent an ? je n'ai jamais rien croisé de telLes courbes sont similaires car on peut effectivement interpréter l'expansion de l'espace comme un éloignement des objets dans un espace statique. C'est évident.
Je te propose de relire ce qui a permis aux astronomes de trancher entre ces 2 interprétations à priori intranchables!
Salut l.ado-B,
Je n'ai pas tout compris à ta description, mais je vais essayer de résumer l'idée:
Il n'y a que deux objets/observateurs : ils s'éloignent et voient exactement la même chose de façon réciproque.
Ensuite il y a une autre comparaison, celle dont tu parles il me semble, où un objet est statique et l'autre en mouvement,
il n'y a qu'un observateur qui voit les deux objets depuis un même "endroit" (ou attaché à un des objets = pas de vitesse relative).
Le phénomène d'aberration dit que si tu regardes un objet fixe (une étoile par exemple) depuis une distance d (une année lumière par ex),
et qu'une autre étoile (de la même taille) passe à coté de la première en s'éloignant de toi à une vitesse relativiste (>0,1c on a va dire)
alors quand tu recevras l'image des deux étoiles l'une à coté de l'autre, et bien celle en mouvement paraitra plus grosse!
Elle donnera l'impression de voir la même étoile mais de plus près, c'est la distance angulaire (<d)
Tout cela restant théorique... il n'y a pas d'étoile à une année lumière, entre autre...
Tu la connais déjà la suite toi si tu veux une figure comparative , la voilà ci jointe
Évidement tous les résultats et formules sont les mêmes, c'est juste qu'on passe d'une géométrie hyperbolique à un géométrie trigonométrique.
Je trouve que ça rend mieux compte de la symétrie de la situation (les lignes d'univers ont la même longueur),
simplement ici l'espace et sphérique (2D) et un objet comobile a une ligne d'univers droite (son axe de temps qui augmente),
c'est conforme à l'image du ballon qui gonfle pour expliquer l'expansion sauf... que le photon voyage dans le vide entre deux objets en mouvement,
ça reste donc de la pure RR, le photon n'est pas attaché à l'espace dans ce modèle.
La formule de la courbe est 1/z+1= visible ici (à gauche) http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post4123558
Mais en fait, en y réfléchissant y'a un truc qui me dérange... pourquoi un Minkowski nous permet-il de représenter une formule de RG (ici :http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post4112997 à droite)
E²=m²c4+p²c² c'est déjà de la RG ou je mélange tout ??
Merci
Mailou
Dernière modification par Mailou75 ; 28/11/2012 à 03h10.
Trollus vulgaris
Salut
E² = m²c4 + p²c² c'est de la pure RR
elle t'eplique entre autre pourquoi tu ne peux atteindre la vitesse de la lumière
http://forums.futura-sciences.com/ph...ml#post4249340
j'adore cette démo, pour ne pas la perdre je la recopicolle.
d'où
donc
et in fine
Dans un univers 2D+T ton toy model décrit un univers disque plat avec un centre l'observateur et une infinité de mobile s'éloignant du centre à une vitesse constante issue d'une impulsion initiale. dans l'univers de Mailou, tu décris la surface d'une hypersphère dont le rayon de courbure augmente avec le temps. Il faut donc prendre en compte dans le Toy modèle cette courbure.
Cordialement,
Zefram
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Salut,
Pour moi cette formule explique pourquoi l'énergie totale est E=mc² mais pas pourquoi E=mc²,
mais en fait c'est aussi ce que montre la relation graphique, elle ne démontre pas pourquoi E=mc² !
Oublions donc cette question issue d'un moment d'égarement
C'est çaDans un univers 2D+T ton toy model décrit un univers disque plat avec un centre l'observateur et une infinité de mobiles s'éloignant du centre à une vitesse constante issue d'une impulsion initiale.
Non la courbure n'augmente pas, un cercle reste un cercle à la limite on pourrait dire qu'elle diminue car localement on est de plus en plus "plat"Dans l'univers de Mailou, tu décris la surface d'une hypersphère dont le rayon de courbure augmente avec le temps. Il faut donc prendre en compte dans le Toy modèle cette courbure.
Il n'y a rien de plus à prendre en compte que chez Minkowski , tous les calculs sont les mêmes, seule la représentation change !
Elle m'aide à définir plus facilement la notion de "comobile" en tant qu'immobile dans l'espace (sphérique) c'est tout
Trollus vulgaris
Pas si évident ??? Tu plaisantes j'espère ! Il est clair tout de même qu'un mouvement apparent entre des objets peut-être vu soit comme un mouvement relatif des objets dans un espace statique (modèle RR), soit comme des objets statiques dans un espace en mouvement(modèle FRLW).
Je n'ai pas de lien vers un modèle similaire au tien mais j'avais lu dans un article présentant la cosmologie que lors de la découverte de Hubble de l'expansion, la question s'était effectivement posée. Les contradicteurs de l'époque ayant bien entendu eu la même idée que toi, le RG n'étant pas encore au goût de tout le monde. Mais rien que dans les articles wiki sur la loi de Hubble et l'espansion de l'univers on trouve la réponse à cette question.
Autre chose. L'aberration ne joue pas de rôle dans ce modèle basé sur la RR, tout simplement parce qu'il n'y a pas d'aberration longitudinale, mais uniquement transversale. En effet, d'une part une peut constater que le rapport des distance comobile() et angulaire() donne z+1, sans même parler d'aberration. Et qu'avec le calcul que je t'ai proposé(angles d'émission et d'observation proches de zéro, ce qui nous place bien dans une configuration longitudinale du mouvement relatif des objets) on retrouve que ce rapport vaut z+1.
Salut,
Oui parfaitement, tant qu'on octroie pas au vide la capacité de ralentir les photons c'est la même chose, mais cette dernière supposition rend les modèles très différents...
Oui mais si on ne tient pas compte de l'aberration, ça ne peut pas coller à l'observation (distance angulaire très petite pour les objets lointains)Les contradicteurs de l'époque ayant bien entendu eu la même idée que toi, le RG n'étant pas encore au goût de tout le monde.
Non tu as calculé qu'un objet émettant depuis une distance d en ayant une vitesse v, sera vu "comme si il se trouvait à une distance d/z+1" et un peu plus rougeL'aberration ne joue pas de rôle dans ce modèle basé sur la RR, tout simplement parce qu'il n'y a pas d'aberration longitudinale, mais uniquement transversale. En effet, d'une part une peut constater que le rapport des distance comobile() et angulaire() donne z+1, sans même parler d'aberration. Et qu'avec le calcul que je t'ai proposé(angles d'émission et d'observation proches de zéro, ce qui nous place bien dans une configuration longitudinale du mouvement relatif des objets) on retrouve que ce rapport vaut z+1.
Or le début de ce fil consistait à calculer cette distance d'émission d=ct*/1+ d'où d''=d/z+1=ct*/(1+)(z+1)
Ce qui n'a rien à voir avec l'autre calcul de d'=ct*=d(z+1) qui est la distance à laquelle se trouvera l'objet lorsqu’il aura un age égal à t.
Le rapport que tu cites est celui du modèle FLRW, pas le mien ! (Je ne considère pas que dist. emission=dist. angulaire)
Je dis autre chose et qui n'est pas immédiatement comparable, comme j'essayais de l'expliquer plus haut...
Trollus vulgaris
Bonsoir,
C'est vrai, mais ce n'est qu'une conséquence d'un "choix" qui s'est imposé aux astronomes, de part les observations et la théorie. Comment explique-tu par exemple, dans la cadre de ton modèle, le paradoxe d'une vitesse de fuite supérieure à pour les objets lointains.
J'aimerais bien que tu m'expliques en quoi l'aberration résoud le problème.Oui mais si on ne tient pas compte de l'aberration, ça ne peut pas coller à l'observation (distance angulaire très petite pour les objets lointains)
Plus rouge, oui, mais pas moins loin. Si l'objet émet à une distance d, il sera vu à une distance d, en vertu de la constance de dans tous les référentiels galiléens. Tu peux par exemple relire le message #5 de Zefram où le calcul est exposé clairement.Non tu as calculé qu'un objet émettant depuis une distance d en ayant une vitesse v, sera vu "comme si il se trouvait à une distance d/z+1" et un peu plus rouge
En effet il n'y a pas que la distance angulaire que tu définis différemment, il y a aussi la distance comobile. Dans le modèle cosmo standard, la distance comobileOr le début de ce fil consistait à calculer cette distance d'émission d=ct*/1+ d'où d''=d/z+1=ct*/(1+)(z+1)
Ce qui n'a rien à voir avec l'autre calcul de d'=ct*=d(z+1) qui est la distance à laquelle se trouvera l'objet lorsqu’il aura un age égal à t.
Le rapport que tu cites est celui du modèle FLRW, pas le mien ! (Je ne considère pas que dist. emission=dist. angulaire)
Je dis autre chose et qui n'est pas immédiatement comparable, comme j'essayais de l'expliquer plus haut
est la distance actuelle, i.e. la distance où se trouve l'objet à l'instant où l'on reçoit le signal lumineux, ce qui n'est pas l'instant où B est âgé de t! C'est l'instant où A est âgé de t. Il se trouve que si l'on divise ta distance comobile avec la distance d'émission(qui dans le modèle cosmo, est définit comme la distance angulaire), on obtient la même relation qu'entre distance angulaire et distance comobile dans le modèle cosmo ! C'est ce résultat qui m'a fait croire que ce que tu faisais avait un sens! Je développerait plus tard.
Salut merci pour ta réponse (je crois qu'Amanuensis a déclaré forfait )
Je suis d'accord, l'observation dit : à partir d'une certaine "distance" (z=1,65) la distance angulaire cesse d'augmenter, puis diminue pour atteindre ~0 à l'horizon particule,
un poil différent de l'univers visible compte tenu du découplage ayant lieu à z=1089 (pas infini).
Ce à quoi FLRW théorise : cette distance notée DA atteint un maximum pour ~5,77GAL correspondant à DLT~9,7GAL soit un age des objets de 13,7-9,7=4GA
ainsi qu'une distance comobile DC=DA(z+1) et une distance de luminosité DL=DC(z+1).
La justification des résultats tient au fait que les photons "remontent" un espace en expansion et que du coup DA,
considérée être la distance d'émission montre que les objets les plus lointains (au delà de z=1,65)
étaient très près lors de leur émission mais que les photons ont mis longtemps à arriver. CQFD
(Je m'excuse d'avance auprès des puristes pour mon jargon)
Donc oui si on prend [observation+théorie] on arrive à dire la même chose que l'observation, moyennant quelques constantes variables...
Ce que je dis n'est pas comparable dans les mêmes termes, j'essaye juste de faire le lien en employant les mêmes "dénominations"
Cette vitesse est calculée depuis le modèle qui dit que v=H.D où D peut être DLT=13,7GAL on trouve ~c ou DC~46GAL et on trouve ~3,3cComment explique-tu par exemple, dans la cadre de ton modèle, le paradoxe d'une vitesse de fuite supérieure à pour les objets lointains.
or DC n'est pas observable et au delà de DLT on ne voit pas... pour moi ce n'est pas un paradoxe, ce sont des calculs !
Dans mon modèle, comme tu peux le voir sur la dernière figure de ce fil, ce genre de paradoxe n'a pas lieu, un objet qui a une ligne d'univers perpendiculaire à la tienne est sur ton horizon.
Il va à c, dans une dimension qui pour toi est celle d'espace et pour lui celle de temps, considération évidement réciproque entre deux objets "comobiles".
Je suis d'accord il trouve bien d=ct*/1+ !Plus rouge, oui, mais pas moins loin. Si l'objet émet à une distance d, il sera vu à une distance d, en vertu de la constance de dans tous les référentiels galiléens. Tu peux par exemple relire le message #5 de Zefram où le calcul est exposé clairement.
Avec plaisirJ'aimerais bien que tu m'expliques en quoi l'aberration résout le problème.
La vitesse dans le vide des objets (c) et proportionnelle à leur distance dans l'espace DLT=ct* (un truc pas loin de v=H.D pour H=1/t )
Mais tu ne peux les voir au delà d'une distance d'émission DA puisque la lumière doit bien revenir (voir calcul de Zefram)
Or quand ils émettent depuis cette distance les objets sont en mouvement et le phénomène d'aberration nous dit que l'objet est vu "plus gros" d'un facteur z+1 (voir ton calcul)
Et quand on calcule la valeur de la résultante DAB=DA/z+1 on trouve une courbe qui se "comporte" comme celle de l'observation,
on trouve effectivement un DA qui tend vers 0 pour des objets proches de c, notre "horizon particule"
"Distance actuelle" c'est très flou comme concept Quel serait l'age de B selon toi ?En effet il n'y a pas que la distance angulaire que tu définis différemment, il y a aussi la distance comobile. Dans le modèle cosmo standard, la distance comobile
est la distance actuelle, i.e. la distance où se trouve l'objet à l'instant où l'on reçoit le signal lumineux, ce qui n'est pas l'instant où B est âgé de t! C'est l'instant où A est âgé de t. Il se trouve que si l'on divise ta distance comobile avec la distance d'émission(qui dans le modèle cosmo, est définit comme la distance angulaire), on obtient la même relation qu'entre distance angulaire et distance comobile dans le modèle cosmo !
Ce que je fais c'est de la RR ça a surement du sens, même si ce n'est pas celui que je voudrais...C'est ce résultat qui m'a fait croire que ce que tu faisais avait un sens! Je développerait plus tard.
Encore merci
Trollus vulgaris
Bonjour à vous,
Un petit retour sur l'expérience du mobile M' qui s'éloigne d'un observateur O à la vitesse v.
La première question était : O reçoit une signal un temps t après le départ de M', quel est le temps d'émission de ce signal pour M' ?
La réponse est simplement
qui se démontre par deux méthodes différentes.
Le point d'émission se situe à une distance
Prenons un exemple d'application de l'effet d'aberration. Nous considérons un observateur O' ayant la vitesse de M' qui reçoit le signal en même temps que O, donc qui se trouve en O au temps t.
O' et M' sont dans un référentiel commun.
Que voit O' : il est à une distance constante d' de M'.
Au temps zéro O se trouve en M' et se déplace à la vitesse v vers O qu'il atteint au temps
puisque le temps de O' est aussi celui de M'
nous en déduisons que
C'est à dire que
Par rapport à O', l'observateur O qui s'éloigne de M' voit une distance raccourcie dans le rapport Doppler comme l'indique l'aberration.
L'aberration n'est pas un effet fictif qui s'ajoute au calcul habituel de la TL mais bien le résultat direct de son application.
Un débutant sera sans doute surpris par le fait que la contraction de Lorentz ne s'applique pas au rapport d/d'.
La contraction de Lorentz est un effet apparent de mesure au même titre que l'aberration, il faut appliquer l'une ou l'autre suivant le cas. Ici les distances d et d' sont des mesures par parcours de lumière entre événements, c'est le rapport Doppler qui s'applique.
En faisant le calcul du temps t', l'on obtient
Pour le temps c'est la contraction qui s'applique car il s'agit d'une mesure entre deux événements du système O' = passage de O de M' à O'.
Le calcul général de la distance donnée par l'aberration le calcul se fait rigoureusement : en prenant la dérivée de l'angle du système O' par rapport à l'angle du système O, l'on obtient que les angles apparents varient comme la longueur d'onde et donc que les distances varient comme le changement de fréquence.
Vous vous souvenez que pour une fréquence donnée, la fréquence modifiée portée en coordonnées polaires donne une ellipse dont l'observateur est le centre. Cette ellipse représente donc aussi la modification de distance géométrique.
Bonne lecture et bonne réflexion.
Comprendre c'est être capable de faire.
Merci pour ta réponse
J'étudierais plus en détail mais les calculs semblent donner la même chose avec une nouvelle méthode (du moins si on parle du même d')
Oui parfaitement pour un cercle de rayon 1 la distance angulaire est 1/z+1,
vers l'avant z+1<1 un objet sera vu plus petit (distance angulaire > 1)
vers l'arrière z+1>1 un objet sera vu plus grand (distance angulaire < 1)
où 1 représente notre distance d'émission, et si je remplace 1 par d, je trouve d''=d/z+1
et d'' est en effet la distance entre le foyer de l'ellipse (observateur) et l’ellipse, pour toute direction résultant de l'aberration.
Mais je ne comprends toujours pas où ça cloche... je relierais plus tard ta réponse j'y verrais sans doute autre chose
Encore merci
Dernière modification par Mailou75 ; 01/12/2012 à 02h55.
Trollus vulgaris
J'ai tenté un p'tit dessin pour voir si on parle bien de la même chose (ex pour v=0,8c),
les rapports en noir sont toujours vrais et peuvent s'appliquer pour toute distance d'émission d (violet),
on trouve alors d''=d/z+1 (mais ça n'a rien à voir avec d'=d(z+1) à mon sens)
le schéma aidera peut être à la discussion, et la nuit à la réflexion
A demain
Trollus vulgaris
Bonjour,
Le dessin est parfaitement correct.
L'apparence est la couleur varient suivant l'ellipse et la distance donnée par la TL également.
La distance donnée par la triangulation s'accorde avec celle fournie par le calcul direct.
On remarquera que pour les incidences perpendiculaires, pour un observateur ou l'autre, l'on trouve et
Je n'ai pas compris ce que signifie la phrase "ça n'a rien à voir avec d' = " ?
et pourquoi créer deux variables d" et d' alors qu'il s'agit de la même ?
Comprendre c'est être capable de faire.
Merciii,
Un bon point
Donc on a le droit d'enlever l'approximation de d''~d/z+1 ?La distance donnée par la triangulation s'accorde avec celle fournie par le calcul direct.
Oui c'est le fameux Doppler relativiste transverse, une démonstration graphique : http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post4111519, mais c'est un peu hors sujet iciOn remarquera que pour les incidences perpendiculaires, pour un observateur ou l'autre, l'on trouve et
Parce qu'il ne s'agit justement pas de la même ! Seul le rapport (z+1) peut le laisser croire...Je n'ai pas compris ce que signifie la phrase "ça n'a rien à voir avec d' = " ?
et pourquoi créer deux variables d" et d' alors qu'il s'agit de la même ?
d est la distance d'émission
d' est la distance "comobile" = d (z+1) [comprendre en RR : la distance à laquelle l'objet atteint l'âge de l'observateur (t)]
d'' est la distance angulaire = d/z+1
Ou je me trompe, mais je n'arrive décidément pas à comprendre où
Trollus vulgaris
Dans le problème pris comme exemple, je ne parle pas de comobile, d' est simplement la distance parcourue par le rayon lumineux dans le référentiel du mobile.Parce qu'il ne s'agit justement pas de la même ! Seul le rapport (z+1) peut le laisser croire...
d est la distance d'émission
d' est la distance "comobile" = d (z+1) [comprendre en RR : la distance à laquelle l'objet atteint l'âge de l'observateur (t)]
d'' est la distance angulaire = d/z+1
Ou je me trompe, mais je n'arrive décidément pas à comprendre où
Le but est de montrer pourquoi il ne faut compter l'aberration en plus dans le calcul de la distance : elle est déjà incluse dans la transformation de Lorentz, la compter en plus reviendrait à appliquer deux fois la transformation de Lorentz.
Je pense que cela rejoint la remarque de "vaincent" : vous ne pouvez pas exclure l'aberration.
Le fait que la distance comobile donne une relation identique est un mystère que je vous laisse.
Comprendre c'est être capable de faire.
Essayons par le calcul :
soit la base de la RR
soit ça me va (si c'est la distance d'émission )
soit puisque
et donc en effet ça me va aussi, même si on en a un définition un peu différente...
Pour toi c'est "la distance parcourue par le rayon lumineux dans le référentiel du mobile",
en effet si l'objet émet un photon à l'age de t/z+1, alors lorsqu’il est âgé de t, ce photon aura parcouru une distance d',
ceci est évident puisque du point de vue de l'objet, l'observateur se trouve à cette distance d' lorsqu'il reçoit ce photon,
mais je ne vois pas l’intérêt de le formuler ainsi
C'est tout simplement la distance (qq soit le ref choisi) entre les objets au bout d'un temps t quand chacun reçoit l'image de l'autre,
ce qui s'apparente fortement à la définition de "distance comobile"
Ensuite... le calcul de l'aberration nous donne une distance "virtuelle" d''=d/z+1,
on a donc bien un rapport d'=d"(z+1)² si c'est cela "appliquer deux fois Lorentz" (?)
Mais on a surtout d' et d'' différents, je ne comprends pas pourquoi tu dis que ce sont les mêmes ??
Pour un objet ponctuel il n'y a pas de d'' : on se contente de bosser avec d et d' et tout fonctionne grâce à ce premier rapport,
et on fait tous les calculs de RR avec simplement cette première égalité !
Sauf que quand l'objet à une dimension (r) on se rend compte que sa dimension visible, quand il est en mouvement, est plus grande que le même objet au repos,
Qu'on a tout simplement plus d=distance d'émission=distance angulaire=d'' car d et d'' sont alors différents !!!
Et le fait qu'on ait défini un d' avec le même rapport (z+1) n'a rien à voir, on ne voit pas l'objet à d' (plus loin que d) mais comme à d''(plus près que d) plus gros!
Ce sont deux calculs indépendants : chacun peut se faire sans l'autre,
et ils ne donnent pas le même résultat puisqu'ils ne parlent pas de la même chose !
Je crois qu'on ne passera jamais cette étape
Merci pour votre aide
Dernière modification par Mailou75 ; 01/12/2012 à 19h15.
Trollus vulgaris
Bonjour,
Je me permet de te tutoyer(?).Dans le problème pris comme exemple, je ne parle pas de comobile, d' est simplement la distance parcourue par le rayon lumineux dans le référentiel du mobile.
Le but est de montrer pourquoi il ne faut pas compter l'aberration en plus dans le calcul de la distance : elle est déjà incluse dans la transformation de Lorentz, la compter en plus reviendrait à appliquer deux fois la transformation de Lorentz.
Je pense que cela rejoint la remarque de "vaincent" : vous ne pouvez pas exclure l'aberration.
Le fait que la distance comobile donne une relation identique est un mystère que je vous laisse.
Je ne comprends pas trop là . Tu dis "Le but est de montrer pourquoi il ne faut pas compter l'aberration" et ensuite "vous ne pouvez pas exclure l'aberration" ???
Toujours est-il que je suis complètement d'accord sur le fait que l'aberration "longitudinale" (pour des angles proches de zéro) revient à appliquer une TL.
Par contre concernant l'approche de Mailou, j'ai détecté une erreur dans le calcul de l'aberration au message #143, que j'ai d'ailleurs répété(ou plutôt continué), mais j'avais bien précisé que le résultat pouvait tout à fait s'avérer faux. Et je pense que c'est le cas! Il définit un "r" qui est le rayon de l'astre tel que . Là OK. Sauf qu'ensuite on voit apparaître alors que l'on est plus au même instant, ni même dans le même référentiel ! Donc le "r" ne devrait pas être le même. Du coup j'ai de sérieux doutes sur ce calcul.
De plus, dans le calcul habituel de l'aberration, le "r" n'a pas la même signification qu'ici. J'imagine qu'on peut tout de même le poser mais ce serait vraiment étonnant que malgré toutes ces coquilles le résultat soit correct. LE problème est que je n'en suis pas certain, c'est pour cette raison que j'aimerais bien que tu nous donnes ton avis Phys4.
Sinon, j'ai fait un dessin(à main levée!) pour montrer ce qu'est l'aberration classique, qui fondamentalement, conserve le même principe en relativité. Pour un schéma de l'aberration relativiste, voir par exemple ici p84
J'ai une idée... je vais poser quelques questions :
1- Si un objet se déplace à v dans le vide, il sera vu au bout d'un temps t à une distance d,
mais quelle sera sa dimension apparente si l'objet est une sphère de rayon r quand on le mesure au repos ?
> robservé= ...?
2- Que dire du rapport entre la distance observée et la distance angulaire équivalente d'' définie par d''/d=robservé/r ?
> d''/d= ...?
3- Si l'objet est vu à une distance d, distance à laquelle il a émis le photon reçu par l'observateur à t,
à quelle distance d' se trouve-t-il si il est lui aussi agé de t ?
> d'= ...?
4- Que dire du rapport entre d et d' ?
d'/d= ...?
5- Que dire du rapport entre d' et d'' ?
d''/d'=...?
6- Quelles conclusions peut-on tirer de ceci ?
......?
Merci aux courageux qui feront l'exercice
Trollus vulgaris
Re,
La tangente c'est la valeur exacte, l'angle en radian étant une bonne approximation pour des petits angles, c'est pourquoi on dit d'ordinaire ~r/dSauf qu'ensuite on voit apparaître alors que l'on est plus au même instant, ni même dans le même référentiel ! Donc le "r" ne devrait pas être le même. Du coup j'ai de sérieux doutes sur ce calcul.
De plus, dans le calcul habituel de l'aberration, le "r" n'a pas la même signification qu'ici. J'imagine qu'on peut tout de même le poser mais ce serait vraiment étonnant que malgré toutes ces coquilles le résultat soit correct.
sinon je ne vois pas pourquoi r changerait, c'est toujours le le rayon de l'objet, non ?
Pareil ! si j'étais sur de moi on en serait pas làLE problème est que je n'en suis pas certain, c'est pour cette raison que j'aimerais bien que tu nous donnes ton avis Phys4.
Arf lien s’arrête à la page 60Sinon, j'ai fait un dessin(à main levée!) pour montrer ce qu'est l'aberration classique, qui fondamentalement, conserve le même principe en relativité. Pour un schéma de l'aberration relativiste, voir par exemple ici p84
Merci à vous
Dernière modification par Mailou75 ; 01/12/2012 à 20h29.
Trollus vulgaris
Je crois aussi que toute la question réside là dedans !
Je vais essayer de vous convaincre qu'on est pas en train d'appliquer deux fois les TL...
Prenons 2 objets + 1 observateur :
- A : L'observateur sera considéré comme statique car on va s’intéresser à son référentiel
- B : Un premier objet de rayon r émis à t=0 à une vitesse v (celui dont on parle depuis le début)
- C : Un autre objet identique mais statique dans le référentiel de A situé à une distance d
(On a fait les calculs au préalable en fonction de la vitesse pour déterminer d, la position fixe de C)
Expérience 1:
On programme B pour qu'il émette un signal quand il croise C à une distance d, au bout d'un temps t/z+1 (pour lui) que A reçoit à t
Les deux objets sont vus à une distance d mais ne font pas la même taille !
B a un rayon apparent rA=r car sa distance angulaire dA et égale à sa distance d : d/dA=1
C a un rayon apparent rA=r.(z+1) car sa dA n'est pas égale à d du fait de l'aberration : d/dA=rA/r=z+1
Expérience 2 :
C est cette fois programmé pour accélérer instantanément et atteindre la vitesse v (celle ce B) au passage de B,
sur une distance epsilon dont on ne tiendra pas compte, avant de s’arrêter
B et C seront tous deux vus à d avec un rayon apparent rA=r.(z+1),
on leur attribuera donc une distance apparente dA=d/z+1 identique !
Conclusions:
1 - Le fait que B continue sa route après l'envoi du signal ou qu'il s'arrête ne modifie en rien l'expérience.
(Si il a continué sa route il est arrivé à une distance v.t âgé de t/, mais on s'en moque, il aurait même pu faire demi tour...)
2 - La distance angulaire dA, comme le montre l'expérience 2, n'a rien à voir avec le rapport des distances passées, actuelles ou futures,
mais est uniquement fonction de la vitesse instantanée au moment de l'émission du signal.
Questions:
1 -Le résultat des expériences est-il correct ?
2- Si oui, de quoi débat-on ? Si non, une explication?
C'est un peu rédigé en style télégraphe mais c'est pour rester digeste.
Merci pour votre contribution
Mailou
Trollus vulgaris
Bonjour,
dans le fil sur le paradoxe des jumeaux:
http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post4278359
J'ai je crois, démontré que :
<=>
Maintenant, avec
je prends celle ci:
j'ai
->
d'où
donc :
<=>
et
<=>
et
Confirmez vous?
Cordialement,
Zefram
Dernière modification par Zefram Cochrane ; 02/12/2012 à 00h33.
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Salut Zef,
Je n'ai pas compris ce que tu essayes de faire ?
Tu devrais mettre une phrase d'intro avant le calcul
.......
Sinon un p'tit dessin "aberrant" juste pour le plez
Trollus vulgaris
Salut,
J'obtiens pas la même relation que vous pour d et d'
j'aimerais bien savoir où je me suis planté?
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
J'essaye avec une version simple :
L'objet B a un temps propre =t/
et on cherche à connaitre la distance à laquelle il se trouve dans le référentiel de l'observateur A, quand il a lui même un âge de t !
Compte tenu de l'évolution de son temps propre, B aura atteint un age t lorsque A aura t
Et à cette date l'objet aura voyagé sur une distance d'=V.T=c.t
Pour les équations en Pythagore hyperbolique je vous laisse entre vous
Trollus vulgaris
Note qu'avec cette simple méthode tu les trouve tous !
On garde toujours et (rappel : )
Quand B est âgé de A est âgé de B a donc parcouru une distance
Quand B est âgé de A est âgé de B a donc parcouru une distance
Quand B est âge de A est âge de B a donc parcouru une distance
Après c'est l'aberration : à valider ou pas...
Dernière modification par Mailou75 ; 02/12/2012 à 02h35.
Trollus vulgaris
Bon dimanche,
J'ai l'impression que tout cela n'avance pas dans le bon sens :
Ici nous devons obtenir, un rapport correspondant au grandissement d'aberration longitudinale.1- Si un objet se déplace à v dans le vide, il sera vu au bout d'un temps t à une distance d,
mais quelle sera sa dimension apparente si l'objet est une sphère de rayon r quand on le mesure au repos ?
> robservé= ...?
2- Que dire du rapport entre la distance observée et la distance angulaire équivalente d'' définie par d''/d=robservé/r ?
> d''/d= ...?
J'ai appelé d' la distance dans le repère mobile pour un observateur mobile à vitesse v qui se trouve à la place de l'observateur fixe au moment de la réception, cette distance constante vaut aussi
C'est un changement de repère : je faisais remarquer qu'un changement de repère pour un trajet le long d'un trajet lumineux n'est pas donné par le facteur
Nous trouvons d" = d', le but est de montrer que l'aberration longitudinale est déjà comprise dans le calcul et que nous trouvons bien la bonne valeur.
Si nous remarquons que d' est la distance du mobile à l'événement réception du signal, c'est une sorte de distance comobile, définie par la distance fixe entre le mobile et l'observateur ayant la même vitesse. cela lève une partie du mystère.
Une partie seulement car il s'agit d'une distance dans le repère mobile. Comment la mettre dans le repère fixe ?
Impossible si l'on définit pas une expérience de communication entre les deux événements.
Définir rigoureusement une distance entre deux points qui ne sont pas dans le même repère est une affaire vertigineuse que je laisse à ceux qui croient savoir.
L'erreur se trouve ici, le rayon apparent est une dimension transversale du mouvement, elle n'a pas de raison d'être modifiée : rappelez les équations transversales de la TL !!!Je crois aussi que toute la question réside là dedans !
Je vais essayer de vous convaincre qu'on est pas en train d'appliquer deux fois les TL...
Prenons 2 objets + 1 observateur :
- A : L'observateur sera considéré comme statique car on va s’intéresser à son référentiel
- B : Un premier objet de rayon r émis à t=0 à une vitesse v (celui dont on parle depuis le début)
- C : Un autre objet identique mais statique dans le référentiel de A situé à une distance d
(On a fait les calculs au préalable en fonction de la vitesse pour déterminer d, la position fixe de C)
Expérience 1:
On programme B pour qu'il émette un signal quand il croise C à une distance d, au bout d'un temps t/z+1 (pour lui) que A reçoit à t
Les deux objets sont vus à une distance d mais ne font pas la même taille !
B a un rayon apparent rA=r car sa distance angulaire dA et égale à sa distance d : d/dA=1
C a un rayon apparent rA=r.(z+1) car sa dA n'est pas égale à d du fait de l'aberration : d/dA=rA/r=z+1
Vous gardez un rayon constant et vous trouvez que la valeur d calculée tient déjà compte de l'aberration.
L'accélération ne change pa le rayon apparent de C qui vaut toujours r, c'est une répétition de l'erreur précédente.Expérience 2 :
C est cette fois programmé pour accélérer instantanément et atteindre la vitesse v (celle ce B) au passage de B,
sur une distance epsilon dont on ne tiendra pas compte, avant de s’arrêter
B et C seront tous deux vus à d avec un rayon apparent rA=r.(z+1),
on leur attribuera donc une distance apparente dA=d/z+1 identique !
Cette partie est exacte, une fois le signal émis, rien ne change.
Au contraire, la distance angulaire ne dépend que des distances. Les deux objets mobile et immobile sont vus identiques, à leur fréquence près.
Pour cette raison, j'ai pris un problème avec deux observateurs, qui voient eux des distances et des angles différents. A un point donné, l'angle apparent dépend de la vitesse, non parce que le rayon vu est différent, mais parce que la distance dans le repère de l'observateur est différente.
J'espère que cela finira par devenir clair avec quelques bons schémas.
Comprendre c'est être capable de faire.
Merci pour ta/votre réponse
Ton propre calcul donnait d=ct*/1+ et d'=ct* et donc d'=d*(z+1)
Et la figure du message #162 (http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post4280939) nous dit que d''=d/(z+1)
D'où d'=d''*(z+1)², je ne trouve pas du tout que d'=d'' mais ce sont des calculs, la logique est plus importante que le résultat !
Donc si je comprends votre logique pour l'aberration, vous estimez que d'' est la distance d'émission et d la distance à la réception,L'erreur se trouve ici, le rayon apparent est une dimension transversale du mouvement, elle n'a pas de raison d'être modifiée : rappelez les équations transversales de la TL !!!
(...)
Au contraire, la distance angulaire ne dépend que des distances. Les deux objets mobile et immobile sont vus identiques, à leur fréquence près.
de la même manière (rapport des valeurs) que d est la distance d'émission et que d' est la distance à la réception,
et dans ce cas c'est sur que vous avez l'impression que je fais deux fois la même opération...
On pourrait dire que l'aberration est l'image de l'objet là où il se trouvait à l'émission, mais pour que le calcul ait du sens l'objet aura été forcé de poursuivre sa route,
sinon aucun rapport de valeur z+1 ne peut être obtenu ! Si l'objet s’arrête juste après l’émission, et qu'il est vu avec un rayon non modifié,
il n'y a pas d'aberration ?
D'après ce que je comprends, selon vous un objet en mouvement et un objet statique émettant depuis une même distance d,
l'un étant en mouvement relatif par rapport à l'observateur et l'autre pas, ils auront le même rayon apparent et seule leur fréquence sera différente.
Du coup je me demande à quoi peut bien servir le calcul de l'aberration ?
Je le souhaite aussi : j'arrive à point où, plutôt qu'avoir raison, j'aimerais comprendre où j'ai tort...
Bon dimanche à toi/vous aussi
Trollus vulgaris
Faux, après l'émission, le signal ne peut plus être modifié, l'aberration existe dans tous les cas.Donc si je comprends votre logique pour l'aberration, vous estimez que d'' est la distance d'émission et d la distance à la réception,
de la même manière (rapport des valeurs) que d est la distance d'émission et que d' est la distance à la réception,
et dans ce cas c'est sur que vous avez l'impression que je fais deux fois la même opération...
On pourrait dire que l'aberration est l'image de l'objet là où il se trouvait à l'émission, mais pour que le calcul ait du sens l'objet aura été forcé de poursuivre sa route,
sinon aucun rapport de valeur z+1 ne peut être obtenu ! Si l'objet s’arrête juste après l’émission, et qu'il est vu avec un rayon non modifié,
il n'y a pas d'aberration ?
Même si vous arrêtez l'objet juste avant l'émission, il apparaitra identique, seule les fréquences seront modifiées.
L'origine de l'erreur semble provenir du fait que vous considérez l'aberration comme un mirage qui se superpose aux grandeurs réelles.D'après ce que je comprends, selon vous un objet en mouvement et un objet statique émettant depuis une même distance d,
l'un étant en mouvement relatif par rapport à l'observateur et l'autre pas, ils auront le même rayon apparent et seule leur fréquence sera différente.
Du coup je me demande à quoi peut bien servir le calcul de l'aberration ?
En réalité, l'aberration est donnée par la TL, et s'y trouve complétement contenue.
Dans le cas de l'ellipse de transformation, cette ellipse n'est pas un mirage, c'est l'image de ce que devient un cercle et les dimensions sont les vraies dimensions dans le repère mobile.
Alors à quoi servent les équations de l'aberration : à présenter un point de vue un peu différent et aussi à simplifier les calculs dans certaines expériences. Si vous appliquez intégralement la TL à toutes les dimensions, vous n'avez pas besoin des formules d'aberration.
Je pense que la transformation du cercle en ellipse apporte une vue simple de la TL de l'observateur en mouvement.
Comprendre c'est être capable de faire.
Merci,
Oui c'est exactement ça que je pense, et c'est peut être là mon erreur !
Ci joint un petit graph des plus simples qui exprime ce que je crois : le mirage
Je vais essayer de penser avec votre logique:
d'' n'existe pas, ce qu'on appelle aberration est le rapport entre la distance d'émission d et la distance à la réception d' : d'=d(z+1)
les rayons incidents provenant de la position en d ne seront pas modifiés, l'objet sera vu avec un rayon apparent r,
alors que sa position réelle lorsque l'observateur reçoit le message est d', et donc le rayon apparent devrait être r'=r/z+1 d'où r/r'=d'/d=z+1
On distinguera plusieurs cas de figure :
1- l'objet ne s'arrête pas après émission du signal, on trouve le calcul précédent
2- l'objet s'arrête juste avant le signal, il est vu à l’arrêt à une distance d avec une rayon r (et z=0)
3- l'objet s'arrête juste après le signal, il est vu à d avec un rayon r à une distance d,
de la même manière que si il était statique sauf... son Doppler relativiste z+1>1 !
On voit que dans votre logique, les trois cas se valent (sauf le redshift absent dans le cas 2)
Que donc ce que vous nommez aberration avec un rapport z+1 ne vaut que pour le cas 1 quand l'objet ne s’arrête pas,
sinon on ne peut pas trouver de rapport z+1 (cas 2 et 3)
Donc en conclusion, l'aberration ne serait que la différence entre le rayon de l'objet tel qu'il est vu (r)
et le rayon de l'objet, tel que je devrais le percevoir (r'), si je le voyais là où il se trouve réellement (d') lors de la réception ?
Et donc le calcul de l'aberration ne sert à rien du tout... si je connais le z+1 je connais la vitesse,
le rayon que je perçois (r) n'est absolument pas modifié, simplement l'objet se trouve plus loin que d,
mais à la limite on s'en moque puisqu'il aurait pu s'arrêter...
L'ellipse de déformation doit être lue comme suit : si je vois l'objet sur l'ellipse c'est qu'il est sur le cercle au moment de la réception,
en redshift (arrière) il est z+1 fois plus loin et en blueshift (avant) il est z+1 fois moins loin, le calcul sur les angles des rayons incidents
n'a donc rien a voir avec une "lentille" mais c'est la différence entre ce qui devrait être perçu si la vitesse de la lumière était intantanée (position d')
et ce qui est perçu (position d) qui appartient au passé puisque l'objet n'est plus là depuis l'émission du signal.
Désolé ça a du mal à rentrer
Je crois que je commence à entrevoir le piège dans lequel je me suis vautré, on tient le bon bout...
et vous allez voir que je suis parfaitement honnête, si je me rend compte de mon erreur je suis tout prêt à l'accepter,
mon but est de comprendre les phénomènes et il semble que l'aberration n'en soit pas un, mais un calcul que j'ai mal compris
Encore merci pour votre aide
Dernière modification par Mailou75 ; 02/12/2012 à 15h54.
Trollus vulgaris