EINSTEIN À PARIS (Le temps n'existe pas)
http://images.math.cnrs.fr/Einstein-a-Paris.html
Et ? Où serait la référence que le temps n'existe pas ?
De la page en question :
Envoyé par maths.cnrsDepuis les philosophes anciens, et surtout depuis Galilée et Newton, notre connaissance de l’Univers matériel qui nous entoure et des relations qu’ont entre eux les corps qui tombent sous nos sens, reposait sur la notion de l’Espace et du Temps absolus.
Aujourd’hui, c’est d’Espace et de Temps relatifs qu’il faut parler, d’où le nom de Relativité donné aux théories Einsteiniennes.
Bonsoir Michawkes, Bonsoir à tous,
La question de l'existence ou non de concept du domaine de la physique, comme les notions de temps, est un « Vaste programme » de questionnement du domaine de la métaphysique.EINSTEIN À PARIS (Le temps n'existe pas)
http://images.math.cnrs.fr/Einstein-a-Paris.html
Maintenant, la notion physique de temps propre, en temps que concept primaire, ne plus l'utiliser dans les formalisations théoriques des domaines de la physique, signifie, en mon sens, qu'il a pu être replacé par un autre concept premier, mais lequel ?
Cordialement,
Dernière modification par Paradigm ; 18/06/2015 à 21h00.
Sans les fautes c'est mieux... dsl C'est parti tout seulBonsoir Michawkes, Bonsoir à tous,
La question de l'existence ou non de concept du domaine de la physique, comme les notions de temps, est un « Vaste programme » de questionnement du domaine de la métaphysique.
Maintenant, la notion physique de temps propre, en temps que concept primaire, ne plus l'utiliser dans les formalisations théoriques des domaines de la physique, signifie, en mon sens, qu'il a pu être replacé par un autre concept premier, mais lequel ?
Cordialement,
Le temps physique Newtonien est pour un ou plusieurs événements donnés, un élément composé de plusieurs choses :
D'une datation (Date de début et date de fin), soit d'une chronologie (permettant d'avoir une notion de simultanéité), d'une durée (date de fin moins date de début) et d'une causalité. (Notions premières étroitement liées)
La durée est liée à la datation qui chronologiquement retrace une histoire causale d'un ou de plusieurs événements observés, afin de déterminer si les événements des éléments observés sont simultanés ou non.
Pour historique, les physiciens en 1905 et Einstein, lui-même par le biais d'un faisceau d'expériences physiques, se sont aperçu qu'il était impossible d'appliquer la notion de simultanéité et donc de datation à la réalité physique, ce qui est à l'origine de la théorie de la relativité. Donc en relativité la simultanéité, et donc la datation n'existe plus, car celle-ci varie en fonction de l'observateur rapporteur.
D'ailleurs, les systèmes GPS actuels sont directement impactés par ce constat et phénomène.
La paradoxe des jumeaux de Langevin (exercice de pensée) montre que la DUREE de 2 lignes d'Univers, parfaitement synchronisées au départ, peuvent se désynchroniser, si l'un des deux jumeaux voyage dans l'espace à une vitesse proche de celle de la lumière, puis revient sur Terre. L'expérience similaire aux horloges atomiques. Dans cette expérience, on voit bien que la notion de simultanéité et de datation disparait ou plus exactement n'existent pas, donc le temps universel n'existe pas. La notion de durée quant à elle, devient en fait une sorte de "notion temporelle" (nombre de générations) dont l'unité de mesure (à l'image de la coudée royale Egyptienne) serait différente selon les cas.
Dans l'expérience des horloges atomiques, une génération serait, par exemple une oscillation du Césium.
A. Einstein par sa théorie, a bien abandonné la notion d'un temps universel, introduit par Newton en 1604.
Seule la durée propre liée à une histoire (ligne d'univers) et la causalité (irréversibilité) demeurent.
Il peut y avoir autant de durées que d'histoires, et chaque durée a sa propre célérité.
M.
Dernière modification par Deedee81 ; 19/06/2015 à 15h22. Motif: report du quote
En conclusion, dans cette vision, le temps universel n'existe pas, la causalité reste respectée et les durées ne sont que des notions temporelles propres à chaque système ; donc nous n'avons plus besoin d'un ou de plusieurs Univers parallèles comme astuce pour expliquer hypothétiquement le paradoxe du grand-père, car là causalité demeure, mais surtout parce que le voyage dans quelque chose qui n'existe pas, n'est pas possible !
(Hypothèse freestyle) Sur le plan cosmologique, l'univers n'est peut-être qu'un système ayant sa propre ligne d'existence (d'Univers) causale à laquelle nous participons malgré nous, tout en nous imposant ses limites de vitesse ou de célérité.
(Question freestyle ) La question serait de savoir si le fait de dépasser la vitesse de lumière serait en fait avoir la capacité de s'arracher à l'univers lui-même ? (A l'image de la vitesse de libération que l'on doit atteindre pour s'arracher à l'attraction terrestre)...
M.
... Donc l'univers a une durée qui lui serait propre.
Causalité et temps sont distincts, même s'il y a une relation forte.
On peut avoir des "Univers" (au sens solution respectant une certaine liste de contraintes) avec les temps propres bien définis tout en ayant des boucles temporelles. On se retrouve alors avec des phénomènes sans cause (paradoxe de l'écrivain), mais sans difficulté majeure pour le temps.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
SalutBonsoir Michawkes, Bonsoir à tous,
La question de l'existence ou non de concept du domaine de la physique, comme les notions de temps, est un « Vaste programme » de questionnement du domaine de la métaphysique.
Maintenant, la notion physique de temps propre, en temps que concept primaire, ne plus l'utiliser dans les formalisations théoriques des domaines de la physique, signifie, en mon sens, qu'il a pu être replacé par un autre concept premier, mais lequel ?
Cordialement,
Merci pour la référence, du plus haut intérêt que tu as donné. IL se trouve que j'ai travaillé aussi sur le sujet, mais j'y ai trouvé des références biblio importantes que je ne connaissais pas.
Cordialement
Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble qu'il faut au moins un Univers parallèle pour résoudre le paradoxe de l'écrivain. Idem pour celui du grand-père...Causalité et temps sont distincts, même s'il y a une relation forte.
On peut avoir des "Univers" (au sens solution respectant une certaine liste de contraintes) avec les temps propres bien définis tout en ayant des boucles temporelles. On se retrouve alors avec des phénomènes sans cause (paradoxe de l'écrivain), mais sans difficulté majeure pour le temps.
M.
Par ailleurs, un système logique reste incomplet dans la mesure où sa cause est externe à lui-même et de nature différente.
Il est meme hautement probable que le temps (comme l'espace) n'existe pas à l'échelle quantique, en dessous de l'échelle de Planck, qu'il n'apparait que dans le monde macroscopique.
C'est ce que pensent notamment Simon Saunders, philosophe de la physique à l'université d'Oxford, Carlo Rovelli professeur à l'Université de la Méditerranée et directeur de recherche au CNRS, ou encore John Wheeler dont "l'équation de l'univers" (Wheeler-De Witt) fait meme bizarrement disparaitre le temps.
Cette spéculation aide à comprendre bon nombre de "mystères" quantiques, intrication, non localité, principe d'incertitude; ainsi meme que le paradoxe de la création de l'univers qui devient caduque puisque dans une physique atemporelle il est impossible de chercher un "début".
Le temps n'est sans doute pas une propriété fondamentale de la réalité mais juste une apparence propre à notre univers baryonique, peut être à son expansion qui définirait sa flèche vers le futur?
Meme Einstein doutait de sa réalité. Il écrivait à la famille Besso alors que son ami Michele Besso venait de décéder: "Maintenant, il a quitté cet étrange monde un peu avant moi. Cela ne signifie rien. Des gens comme nous, qui croyons en la physique, savons que la distinction entre passé, présent et futur n'est seulement qu'une illusion obstinément persistante…"
Je n'arrive toujours pas a comprendre comment on peut faire un tel fromage du temps alors qu'on ne fait jamais un tel fromage d'une dimension spatiale, car ça semblerait idiot.
"Le temps nu n'existe pas", ça suffit a s'affranchir de toute cette pseudo philo stérile, qui se mort systématiquement la queue et qui ne permet a personne d'avancer d'un seul millimètre dans sa culture scientifique.
Ce topic en est une parfaite illustration.
Ockham, si tu m'entends, t'as du boulot là...
Perso, je ne pense pas faire de la philosophie, c'est bien des propos de physiciens dont il s'agit ici. Même si la question du temps, sur le plan philosophique est très intéressante également...Je n'arrive toujours pas a comprendre comment on peut faire un tel fromage du temps alors qu'on ne fait jamais un tel fromage d'une dimension spatiale, car ça semblerait idiot.
"Le temps nu n'existe pas", ça suffit a s'affranchir de toute cette pseudo philo stérile, qui se mort systématiquement la queue et qui ne permet a personne d'avancer d'un seul millimètre dans sa culture scientifique.
Ce topic en est une parfaite illustration.
Ockham, si tu m'entends, t'as du boulot là...
Par ailleurs, la question de l'émergence d'un temps physique universel (flèche du temps) dans un monde macroscopique me paraît peu probable (c'est mon avis). Même le temps cosmologique est une illusion et un instrument peu utile en cosmologie. Il ne fait que produire une chronologie artificielle.
Autre sujet, la notion de non localité en physique quantique... (Pour rebondir sur le post de la personne disant que l'espace n'existe pas) vaste sujet
oui, mais cependant cette question n'est véritablement accessible qu'a des élites, qui essayent de faire passer le message en simplifiant le propos, pour donner envie d'en savoir plus, et ne pas s'arrêter a leur présentation simplifiée.
désolé, mais ce n'est pas ce que dit le modèle standard, qui date précisément des événements, et qui présente une flèche du temps, caractérisée par une succession d’événements dans un ordre précis.Par ailleurs, la question de l'émergence d'un temps physique universel (flèche du temps) dans un monde macroscopique me paraît peu probable (c'est mon avis). Même le temps cosmologique est une illusion et un instrument peu utile en cosmologie. Il ne fait que produire une chronologie artificielle.
La non localité quantique n'est que l'expression de notre manque de connaissance sur le sujet.Autre sujet, la notion de non localité en physique quantique... (Pour rebondir sur le post de la personne disant que l'espace n'existe pas) vaste sujet
Soyons clair, la dessus, on est en plein brouillard, et même si le sujet est purement fascinant.
Le modèle standard n'est pas une fin en soi, maïs plutôt un commencement. Il a tellement été modifié et remis en question qu'aujourd'hui nous avons pas mal de pistes et d'expériences possibles pour avancer et se poser les bonnes questions. Questions qui a mon avis peuventt être posées de manière légitime par n'importe qui, sans faire parti d'une élite quelconque.oui, mais cependant cette question n'est véritablement accessible qu'a des élites, qui essayent de faire passer le message en simplifiant le propos, pour donner envie d'en savoir plus, et ne pas s'arrêter a leur présentation simplifiée
désolé, mais ce n'est pas ce que dit le modèle standard, qui date précisément des événements, et qui présente une flèche du temps, caractérisée par une succession d’événements dans un ordre précis.
La non localité quantique n'est que l'expression de notre manque de connaissance sur le sujet.
Soyons clair, la dessus, on est en plein brouillard, et même si le sujet est purement fascinant.
C'est bien (à mon avis) la nature même de ce forum.
Je vous invite plutôt à lire le cheminement de pensée que je retranscris à la page 6. Cheminement de pensée qui est de Marc Lachiéze-Rey et non le mien. Le fait de prendre la dernière phrase pour rebondir ne suffit pas.Le modèle standard n'est pas une fin en soi, maïs plutôt un commencement. Il a tellement été modifié et remis en question qu'aujourd'hui nous avons pas mal de pistes et d'expériences possibles pour avancer et se poser les bonnes questions. Questions qui a mon avis peuventt être posées de manière légitime par n'importe qui, sans faire parti d'une élite quelconque.
C'est bien (à mon avis) la nature même de ce forum.
AUCUN modèle scientifique n'est, ni ne sera jamais une fin en soi.
L'intérêt et la pertinence d'un modèle scientifique consiste dans sa capacité de prédiction.
Quel autre modèle cosmologique est capable de faire les prédictions vérifiées du modèles standard ?
Mais il le sera toujours, remis en question, aucun modèle scientifique n'est gravé dans le marbre pour toujours !(, maïs plutôt un commencement. Il a tellement été modifié et remis en question qu'aujourd'hui nous avons pas mal de pistes et d'expériences possibles pour avancer et se poser les bonnes questions.
Sauf que les réponses a ces questions ne sont pas la portée de tout le monde.Questions qui a mon avis peuventt être posées de manière légitime par n'importe qui, sans faire parti d'une élite quelconque.
Même si certains peuvent le croire...
Il faut distinguer la question légitime de la question utile.
ce qui est légitime est loin d'être systématiquement utile en la matière.
La question utile est celle qui contribue a l'édifice intellectuel de représentation d'un phénomène.
Elles sont rares.
Alors que les questions légitimes sont en nombre pléthorique, mais n'apportent pas forcément des réponses instructives pour le sujet.
Le temps est la manière pour la nature d'éviter que tous les événements se passent simultanément. En physique c'est donc un élément incontournable, meme si ce n'est plus le temps universel de Newton.Par ailleurs, la question de l'émergence d'un temps physique universel (flèche du temps) dans un monde macroscopique me paraît peu probable (c'est mon avis). Même le temps cosmologique est une illusion et un instrument peu utile en cosmologie. Il ne fait que produire une chronologie artificielle.
Si son existence est un constat au niveau macroscopique, par contre son essence meme reste à préciser.
"On peut comparer ce problème à celui de la couleur. À la Renaissance, on a compris que la couleur n'était pas une propriété fondamentale de la matière. Mais, même si les atomes n'ont pas de couleur, il fallait bien expliquer pourquoi nos yeux la perçoivent. Autrement dit, il fallait retrouver dans la matière qui n'a pas de couleur, ce qui lui donne la couleur. " extrait d'une interview de C Rovelli http://www.larecherche.fr/savoirs/do...-06-2010-82542
Dans ce meme interview C Rovelli évoque ses recherches pour définir un temps thermique, l'entropie croissante déterminerait la "flèche du temps".
Le phénomène en interrogation ici est "qu'y avait-il AVANT et qu'y aura t'il APRES".
Si notre univers n'est vu que comme un "sursaut de phase" d'un autre monde sans espace ni temps, il me semble que l'édifice intellectuel pour se le représenter est plus qu'utile ou légitime, il est fondamental!
Mais certes, ce n'est pas ici que sera écrite et résolue l'équation le définissant.
QUOTE=pascelus;5258090]
"Le temps est la manière pour la nature d'éviter que tous les événements se passent simultanément. En physique c'est donc un élément incontournable, même si ce n'est plus le temps universel de Newton." [/QUOTE]
Je connais cette tirade Muniquoise. C'est l'une des multitudes tirades qu'Etienne Klein cite dans son exposé. Mais elle ne prouve rien en soit.
QUOTE=pascelus;5258090]
Si son existence est un constat au niveau macroscopique, par contre son essence même reste à préciser.[/QUOTE]
Non ce n'est pas un constat, c'est une convention qui tente à nous faire que le temps est réel.
QUOTE=pascelus;5258090]
On peut comparer ce problème à celui de la couleur. À la Renaissance, on a compris que la couleur n'était pas une propriété fondamentale de la matière.[/QUOTE]
C'est vrai. Mais attention à ne pas faire l'amalgame avec la perception. D'ailleurs, cette perception nous rappelle le point plus haut ; Nous faire croire que le temps existe parce qu'on l'utilise...
QUOTE=pascelus;5258090]
Mais, même si les atomes n'ont pas de couleur, il fallait bien expliquer pourquoi nos yeux la perçoivent. Autrement dit, il fallait retrouver dans la matière qui n'a pas de couleur, ce qui lui donne la couleur. " extrait d'une interview de C Rovelli http://www.larecherche.fr/savoirs/do...-06-2010-82542[/QUOTE]
Toujours une question de perception. Tout le monde ne perçoit pas les couleurs de la même façon. Exemple le daltonisme...
QUOTE=pascelus;5258090]
Dans ce même interview C Rovelli évoque ses recherches pour définir un temps thermique, l'entropie croissante déterminerait la "flèche du temps".[/QUOTE]
Pour moi, l'entropie n'est que la transformation causale (positive) d'un système ayant une durée x ou y en fonction de la célérité retenue pour la mesure.
Si on prend l'exemple du Big Bang à maintenant, L'univers serait-il passé d'un état désordonné à un état ordonné ayant désormais des planètes, étoiles, etc. ?
M.
Bref, pour moi, je ne vois pas la possibilité de débattre sur quelque chose qui n'existe à priori pas.
Dsl pour le message précédent, celui-ci n'a pas été formaté correctement apparemment
Ce que j'ai mis en gras ne suffit-il pas à prouver l'existence du temps? A moins de l'appeler autrement que "temps", il y a bien un phénomène autre que topologique qui distingue des événements macroscopiques.
En ce qui concerne la recherche de Rovelli sur l'accroissement entropique du temps, il dit: "On peut donc décrire un temps qui possède toutes les propriétés thermodynamiques : son entropie augmente, et lui confère une direction privilégiée avec les caractéristiques du temps que nous connaissons.". Il ne s'agit pas de n'entropie de l'univers mais du temps en tant qu'élément avec des propriétés thermodynamiques.
Je ne peux que vous inviter à mon mail mon explication se trouvant à la page 6. Je ne vais pas refaire ici la démonstration une 2eme fois merci pour vos échangesCe que j'ai mis en gras ne suffit-il pas à prouver l'existence du temps? A moins de l'appeler autrement que "temps", il y a bien un phénomène autre que topologique qui distingue des événements macroscopiques.
En ce qui concerne la recherche de Rovelli sur l'accroissement entropique du temps, il dit: "On peut donc décrire un temps qui possède toutes les propriétés thermodynamiques : son entropie augmente, et lui confère une direction privilégiée avec les caractéristiques du temps que nous connaissons.". Il ne s'agit pas de n'entropie de l'univers mais du temps en tant qu'élément avec des propriétés thermodynamiques.
Ce post ci? :
Alors dommage car je n'ai pas compris la démonstration là... :sBonjour Deedee81,
Pour en finir avec le sujet (Car on pourrait en parler jusqu'à la nuit des temps)
Personnellement, et ça n'engage que moi, je suis plus de l'avis de Marc qui stipule (même si j'aime ce que présente Etienne KLEIN) :
Que chacun possède ça propre ligne d'Univers causale
Que le temps est une notion qui émerge d'un monde causale sans temps
Que le "monde" causale n'est qu'une multitude d'evénements (d'enchevêtrements) causales liés entre-eux en réseau ou non (isolé)
Que le temps ne s'écoule pas (sinon dans quoi) et qu'il n'existe pas
Mais c'est mon avis propre
Merci pour cet échange
M.
Mais merci aussi pour cet échange
Oups désolé, c'était page 7.
Voici ce que je disais donc :
Le temps physique Newtonien est pour un ou plusieurs événements donnés, un élément composé de plusieurs choses :
D'une datation (Date de début et date de fin), soit d'une chronologie (permettant d'avoir une notion de simultanéité), d'une durée (date de fin moins date de début) et d'une causalité. (Notions premières étroitement liées). a durée est liée à la datation qui chronologiquement retrace une histoire causale d'un ou de plusieurs événements observés, afin de déterminer si les événements des éléments observés sont simultanés ou non.
Pour historique, les physiciens en 1905 et Einstein, lui-même par le biais d'un faisceau d'expériences physiques, se sont aperçu qu'il était impossible d'appliquer la notion de simultanéité et donc de datation à la réalité physique, ce qui est à l'origine de la théorie de la relativité. Donc en relativité la simultanéité, et donc la datation n'existe plus, car celle-ci varie en fonction de l'observateur rapporteur. D'ailleurs, les systèmes GPS actuels sont directement impactés par ce constat et phénomène.
Le paradoxe des jumeaux de Langevin (exercice de pensée) montre que la DUREE de 2 lignes d'Univers, parfaitement synchronisées au départ, peuvent se désynchroniser, si l'un des deux jumeaux voyage dans l'espace à une vitesse proche de celle de la lumière, puis revient sur Terre. L'expérience similaire aux horloges atomiques. Dans cette expérience, on voit bien que la notion de simultanéité et de datation disparait ou plus exactement n'existent pas, donc le temps universel n'existe pas. La notion de durée quant à elle, devient en fait une sorte de "notion temporelle" (nombre de générations) dont l'unité de mesure (à l'image de la coudée royale Egyptienne) serait différente selon les cas.
Dans l'expérience des horloges atomiques, une génération serait, par exemple une oscillation du Césium.
A. Einstein par sa théorie, a bien abandonné la notion d'un temps universel, introduit par Newton en 1604.
Seule la durée propre liée à une histoire (ligne d'univers) et la causalité (irréversibilité) demeurent.
Il peut y avoir autant de durées que d'histoires, et chaque durée a sa propre célérité.
En conclusion, dans cette vision, le temps universel n'existe pas, la causalité reste respectée et les durées ne sont que des notions temporelles propres à chaque système ; donc nous n'avons plus besoin d'un ou de plusieurs Univers parallèles comme astuce pour expliquer hypothétiquement le paradoxe du grand-père, car là causalité demeure, mais surtout parce que le voyage dans quelque chose qui n'existe pas, n'est pas possible !
(Hypothèse freestyle) Sur le plan cosmologique, l'univers n'est peut-être qu'un système ayant sa propre ligne d'existence (d'Univers) causale à laquelle nous participons malgré nous, tout en nous imposant ses limites de vitesse ou de célérité.
(Question freestyle) La question serait de savoir si le fait de dépasser la vitesse de lumière serait en fait avoir la capacité de s'arracher à l'univers lui-même ? (A l'image de la vitesse de libération que l'on doit atteindre pour s'arracher à l'attraction terrestre)...
Donc l'univers n'aurait qu'une durée qui lui serait propre...
Oui sur l'universalité du temps on est bien d'accord, cela n'existe pas. Le temps est comme les autres dimensions de notre univers, relatif.En conclusion, dans cette vision, le temps universel n'existe pas, la causalité reste respectée et les durées ne sont que des notions temporelles propres à chaque système ; donc nous n'avons plus besoin d'un ou de plusieurs Univers parallèles comme astuce pour expliquer hypothétiquement le paradoxe du grand-père, car là causalité demeure, mais surtout parce que le voyage dans quelque chose qui n'existe pas, n'est pas possible !
Mais cela ne signifie pas qu'il n'existe pas. Les distances aussi sont relatives, et les parcourir à rebours reste possible malgré tout. Quant à parcourir le temps vers le futur c'est bien ce que nous faisons tous. Pour ce qui est du passé, un autre élément que sa non existence me semble devoir etre invoqué, peut être cet aspect "entropique" du temps?
Oui pourquoi pas. Mais dépasser la vitesse de la lumière serait équivalent à arrêter le temps. Peut être est-ce possible à un certain niveau quantique, mais pas dans les lois physiques de notre espace-temps macroscopique. Jusqu'à preuve du contraire il me plait d'imaginer, meme si cela reste totalement spéculatif, que les phénomènes d'intrication sont peut être une conséquence d'une """vitesse de la lumière dépassée""". "Dépassée" est impropre puisqu'on pourrait alors parler d'instantanéité, distance et temps n'existant plus à ce niveau là.
Ce qui est assez "gênant", entr'autres, c'est de se situer sous l'échelle de Planck, lorsque l'espace devient une "mousse quantique". Absence de temps impliquerait sans doute plus d'espace non plus, donc plus de dimension, donc comment donner une "taille" à un quanta (on dit < 10^-35m)!?
Mais j'arrête là car le "freestyle" n'entre plus dans le cadre de ce forum..
En tout cas merci encore de cet échange.