Je ne te suis pas. C'est de la Physique, pas des Maths. La Nature ne va pas se plier à nos diktats théoriques. D'une part on choisit un postulat parce qu'il correspond à la réalité observée, au meilleurs degré de précision existant. Et d'autre part, une fois adopté le postulat peut parfaitement faire l'objet d'expérience pour le pousser dans ses retranchements.
Par exemple le principe d'équivalence masse grave/masse inerte qui forme le socle de la Relativité générale ne cesse d'être testé par des expériences de plus en plus précise. Il a été vérifiée avec une précision de l'ordre de 10-12, et par des mesures spatiales on cherche à la vérifier jusqu'à une précision de 10-15 à 10-18. Voir la mission MICROSCOPE (MICRO Satellite à traînée Compensée pour l'Observation du Principe d'Equivalence) CNES/ONERA.
Pour la vitesse de la lumière c'est pareil. Ce n'est devenu un postulat que parce que théoriquement ça correspondait au formalisme des théorie de l'électromagnétisme et qu'une succession d'expériences très précises (Michelson et Morley) montrait que c'était bien ce qu'on observait, et des expériences modernes ont continués pour gagner en précision (Alväger, 1964). Dans cette expérience on a des pions neutres qui se déplacent à des vitesses ultra relativistes (v/c = 0,99975) et qui en se désintégrant (demi vie : 10-16s) émettent deux photons gamma dont la vitesse dans le référentiel du labo va être ensuite mesurée. Les pions constituent donc des source en mouvement très véloces dans l'expérience, et une composition classique des vitesse donnerait une valeur proche de 2 c pour les photons émis. L'expérience permet de vérifier que la mesure de c est indépendante de la vitesse de la source.
Divers autres tests sur la Relativité restreinte ici :
https://en.wikipedia.org/wiki/Tests_...ial_relativity
Test of the second postulate of special relativity in the GeV region, Alväger, T.; Farley, F. J. M.; Kjellman, J.; Wallin, L., 1964, Physics Letters, vol. 12, Issue 3, pp.260-262
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