Bonjour à tous, ce n'est pas une théorie sérieuse que je veux vous proposer, plutôt un exercice de pensée. Je sais que l'expansion de l'univers est une conséquence de la relativité générale et que plusieurs mesures ont confirmé ce phénomène, de plus je découvre à peine ce domaine... Mais voila, pourquoi ne pourrait-on pas considérer qu'au lieu que l'espace soit en expansion, c'est la matière qui est en contraction ?
On sait que la vitesse d'éloignement des amas de matière est proportionnelle à leur distance, et que cette vitesse vaut actuellement 72km/s/Mpsc, de plus cette vitesse est identique partout (j'espère ne pas me tromper !)
On appelle R le « coefficient de réduction » de la matière. Si on considère deux amas de matière à une distance apparente L, alors au bout d'une seconde leur distance apparente vaudra L/R.
Leur vitesse d'éloignement apparent par seconde est donc :
v = L/R – L = L*(1/R – 1)
La vitesse d'éloignement est donc bien proportionnelle à la distance apparente, et il n'est pas difficile de retrouver la valeur de R.
Je me suis amusé à calculer R, j'ai calculé aussi qu'il faudrait plus de mille milliards d'années pour qu'un mètre atteigne la longueur de Planck (env. 700 milliards d'années pour un atome je crois).
Cette interprétation a au moins l'avantage de ne pas nécessiter l'existence d'une constante cosmologique ou d'une énergie noire ayant la même valeur dans tout l'espace. De plus, au lieu d'une pression négative, on a une forme de pression positive qui s'exercerait sur la matière. Evidemment ce n'est pas vraiment dans les principes de la relativité à priori...
Mes questions sont les suivantes :
- Quels sont les éléments flagrants qui permettent de pencher en faveur de l'expansion de l'espace plutôt que la contraction de la matière ?
- Est-ce que, dans un univers en expansion dans rien, ces deux interprétations ne sont pas finalement équivalentes ?
Ps : un photon subirait aussi la contraction, d'où son décalage vers le rouge.
Merci, et désolé pour les imprécisions éventuelles !!
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