Dernière modification par ansset ; 14/02/2016 à 15h38.
y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !
C'est extrêmement faible, et par là indétectable.
Même les 1024 W (1/50e de la puissance du Soleil) émis par un système binaire serré d'étoile à neutron (demi grand axe : qq millions de km, période de 8h) est indétectable avec les antennes actuelles, et risque de l'être encore pour longtemps.
Parcours Etranges
Bonjour
Merci pour vos réponses.
Mais il y a quand même une perte d'énergie des corps dû a l'attraction gravitationnelle, aussi minime soit elle.
Ou est ce que je fait fausse route ?
Parcours Etranges
Je ne sais si cela a déjà été évoqué, mais un genre de LIGO avec 3 bras, 1 dans chaque dimension, apporterait-il qq chose de plus ?
On prend le LIGO actuel et on rajoute un bras en l'air ou bien on fore lol !
Ça dépasse totalement mes compétences.
Je l'ai lu quelques messages plus haut, dans cette discussion. Précisément ici.
Et oui, bien sûr que c'est une perte d'énergie ...
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement ; et les mots pour le dire arrivent aisément.
BonjourÇa dépasse totalement mes compétences.
Je l'ai lu quelques messages plus haut, dans cette discussion. Précisément ici.
Et oui, bien sûr que c'est une perte d'énergie ...
Merci pour ta réponse Chanur.
Je peux me tromper mais il me semble que quel que soit l'angle d'incidence au moins un des deux bras se déforme. Un axe z ajouterait certainement de la précision à la mesure en théorie mais le coût serait évidemment prohibitif (pour L = 3 km) sans compter le redshift gravitationnel qui serait bien embêtant dans ce genre de manip.
Parcours Etranges
Ah zut, j'avais oublié cet aspect : pour nous, observateurs lointains, tout se fige à l'horizon des évènements. Qu'est ce que c'est agaçant !En ce qui concerne les particules intriquées, il n'y a pas de problème si on considère que, pour un observateur extérieur, la particule ne va jamais atteindre l'horizon des évènements. L'horizon conserve donc la mémoire de tout ce qui est entré dans le trou noir. C'est ce qui a donné naissance à l'idée d'univers holographique.
Cela rend d'autant plus incompréhensible la séquence observée via les ondes gravitationnelles : les 2 tous noirs se rapprochent tout en spiralant, contact, fusion, 1 seul trou noir. Ils ont vraiment tous les droits ceux-là !
Peut-être un dispositif spatial en apesanteur serait concevable. Je pensais à un bras additionnel pour mieux localiser et analyser l'origine d'ondes gravitationnelles.Je peux me tromper mais il me semble que quel que soit l'angle d'incidence au moins un des deux bras se déforme. Un axe z ajouterait certainement de la précision à la mesure en théorie mais le coût serait évidemment prohibitif (pour L = 3 km) sans compter le redshift gravitationnel qui serait bien embêtant dans ce genre de manip.
Salut,
Ce sont des ondes transversales (comme les ondes EM).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Arf il va aussi falloir exploiter leur polarisation !
Ce lien confirme qu'il y aura bien une alerte pour la recherche d'un signal électromagnétique si un évènement est détecté. Cool!En cherchant ce que voulait dire NS (Neutron Star) et BH (Black Hole) je suis tombé sur ce lien très intéressant :
http://docplayer.fr/13293916-Contrib...ionnelles.html
Concernant les stats, je me demande comment évolue la fréquence des évènements en fonction de la distance?![]()
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
il me semble que c'est à l'étude , voire plus :
Interféromètres spatiaux:
eLISA est un détecteur d'ondes gravitationnelles en projet.
Un moyen de s'affranchir du bruit sismique (terrestre) est de réaliser l'expérience dans l'espace. C'est l'objectif de la mission spatiale eLISA constituée de trois satellites en formation qui réalise dans l'espace un interféromètre à deux bras de près d'un million de kilomètres. (Initialement, il était prévu trois bras de cinq millions de kilomètres avant que la NASA abandonne la direction du projet LISA. C'est alors que l'Agence spatiale européenne (ESA) a pris la tête du projet et que celui-ci fut rebaptisé eLISA.) Le 28 novembre 2013, l'ESA a annoncé que la recherche des ondes gravitationnelles serait la thématique principale de la mission L326 avec un lancement prévu en 2034. Certaines des technologies clefs d'eLISA seront testées par le démonstrateur LISA Pathfinder (LPF)27 lancé le 3 décembre 2015.
y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !
Oui, mais les capteurs de LISA se disposent selon un plan.
Parcours Etranges
bonjour Gilgamesh :
à qui réponds tu ?
Cdt
y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !
Bonjour, si je puis me permettre en passant :
Le troisième bras du détecteur américain existe déjà : C'est l' un des bras du détecteur Italien et vice-versa. (différence de longitude entre les sites)
Alors effectivement, ils ne sont pas exactement à l' équerre, mais les changements de coordonnées, je crois que les pros de la R.G. savent faire.
Salut,
Bienvenue sur Futura drehuwann.
C'est une très bonne remarque ça. Vivement que virgo tourne![]()
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Dernière modification par Gilgamesh ; 15/02/2016 à 13h02.
Parcours Etranges
Je me demandais si le fait d'avoir plusieurs détecteurs avec des bras orientés différemment dans le référentiel terrestre et donc se déformant de manière différente au passage de l'onde, ne permettait pas d'accéder à la polarisation de cette onde? C'est une question naïve.
“if something happened it’s probably possible.” Peter Coney
y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !
La question n'est pas naïve et je n'avais pas pensé au fait que les détecteurs auraient de facto des bras inclinés différemment (donc pour tous les détecteurs, couvrant les 3D).
Et la réponse est oui.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
en prolongeant, qu'apporterait une info sur la polarisation ?
h+ ou h- dans ce cas , non ? ( à45° et pas à 90° comme pour l'électromanétisme )
sur la nature du phénomène initial ? ( hypothèse )
Dernière modification par ansset ; 15/02/2016 à 15h48.
y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !
Salut,
Oui, ça apporterait des infos précieuse sur le phénomène ayant émit l'onde gravitationnelle.
Par contre, je ne sais pas trop si la polarisation des OG est influencée par les milieux qu'elle traverse vu qu'elle interagit très faiblement avec ceux-ci (contrairement aux ondes EM dont la polarisation est influencée par le milieu interstellaire).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Une question qui me turlupine à propos des ondes gravitationnelles :
Peuvent-elles interférer entre elles?
Si oui, cela ne pourrait-il pas conduire à des erreurs d'interprétation? (un signal pouvant être par exemple augmenter par une "interférence constructive")
Autre question, j'ai lu ici et là que les ondes gravitationnelles, contrairement aux ondes lumineuses (bloquées ou diffusées par les poussières), traversaient l'espace sans subir de perturbation. Est-ce vraiment le cas? La courbure de l'espace générée par les galaxies qu'elles traversent et leurs trous noirs hypermassifs ne les influence donc pas, même de façon minime?
Bonjour,
À priori oui. Comme les ondes lumineuses ou mécaniques.
Pour avoir des interférences constructives ou destructives, et en se référant aux ondes lumineuses, il faudrait des conditions impossibles à réunir naturellement (deux systèmes de trous noirs qui fusionnent au même moment avec des ondes ayant la même fréquence présentant un déphasage...).Si oui, cela ne pourrait-il pas conduire à des erreurs d'interprétation? (un signal pouvant être par exemple augmenter par une "interférence constructive")
Pas de perturbation. C'est effectivement ce qu'on lit !Autre question, j'ai lu ici et là que les ondes gravitationnelles, contrairement aux ondes lumineuses (bloquées ou diffusées par les poussières), traversaient l'espace sans subir de perturbation. Est-ce vraiment le cas? La courbure de l'espace générée par les galaxies qu'elles traversent et leurs trous noirs hypermassifs ne les influence donc pas, même de façon minime?