hello
dites-moi si j'ai compris mais dire que notre Univers se dilate, c'est dire aussi que notre bout d'Univers, celui dans lequel patauge notre galaxie, est d'avantage contracté que celui dans lequel pataugeaient les galaxies dans le passé. Les observations seraient donc strictement identiques selon que l'on considère que le vide se dilate ou que la matière se contracte. Seulement j'ai l'impression que nous retenons un espace qui se dilate surtout parceque nous sommes dans le référentiel de notre galaxie, un peu comme lorsque nous nous croyions bien placé lorsque nous choisissions le référentiel géocentrique. Si nous nous plaçons dans le référentiel dans lequel l'Univers n'augmente pas en taille, nous verrions les zones denses se contracter
Vu notre position privilégiée (notre bout d'Univers contracté), ne serait-il pas plus judicieux de dire que ce sont les zones denses qui se contractent plutôt que c'est le vide qui se dilate? Finalement les décalages mesurés grâce au redshift n'indiquerait-il pas l'état de contraction cumulé tout le long de la ligne de visée lorsque l'on regarde une lointaine galaxie, c'est à dire toute la longueur de l'espace nous séparant de celle-ci?
Reste maintenant à déterminer ce qu'est une contraction d'espace, voire même son accélération. Mais, à priori, vu qu'elle s'appuit sur de la matière (au moins) baryonique que l'on peut étudier, elle devrait être plus facilement caractérisable que la dilatation du vide (si j'ai bien compris, il n'y a pas de raccord entre RG et MQ par exemple, au niveau de l'énergie du vide), non? A priori aussi, une contraction accélérée a plus de chance d'être étudiée que celle de la dilatation du vide. Je dis bien à priori parceque bon, est-ce que l'on sait de quoi on parle lorsque l'on parle de contraction?
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