Bonjour à tous,
Ce post à pour objet, sous ce titre un tant soit peu aguicheur, l’invention et le développement des composants d’une fusée.
En essayant de collecter les avancées technologiques et théoriques qui ont menés à la conquête de l’espace, je me suis aperçu que la plupart de ces innovations étaient antérieures à 1900.
Si l’on oublie de mentionné l’émulation qui a eu cours entre les industries de l’automobile, de l’aviation et de l’astronautique dans la première moitié du XXe siècle, on pourrait se demander si une course à l’espace n’aurait pas pu naître entre des pays comme la France et le Royaume-Uni à cette époque.
Evidemment, il n’y avait pas d’opposition idéologique, les possibilités de conflit direct (menant à une compétition principalement technologique) n’étaient pas annihilées par la dissuasion nucléaire etc...
Mais cela m’a encouragé a tenter une petite expérience de pensée, un jeu avec l’histoire des techniques et des sciences qu’aujourd’hui je souhaite partager avec vous.
En 1898, Jules Verne fête ses 70 ans. Herbert George Wells publie son fameux roman "La Guerre des Mondes", ouvrage qui inspirera entre autres, le jeune Robert Goddard (1882-1945). L’écrivain Emile Zola (1840-1902) apporte sa contribution la plus fameuse au retentissement de l’affaire Dreyfus à travers son célèbre article « J’accuse… ! ». La France et l’Angleterre sont empêtrées dans la crise de Fachoda et l’Espagne acculée à une guerre perdue d’avance avec les Etats-Unis au sujet de Cuba.
D'après ce que j'en ai appris, un moteur à réaction est une turbine à gaz qui utilisent les gaz de combustion pour propulser un aéronef. Il est composé :
- d'un compresseur (centrifuge ou axial) qui comprime l'air entrant (dont l'oxygène sert de comburant),
- d'une ou de plusieurs chambres de combustion dans lequel le kérosène (le carburant) est introduit par des injecteurs,
- d'une turbine relié au compresseur par un arbre de transmission
- d'une tuyère qui maximise la vitesse des gaz en sortie.
Le moteur fusée lui, doit emporter à la fois le carburant et le comburant dans des réservoirs pour un vol dans le vide, au-delà de l'atmosphère.
Je m'intéresse successivement aux constituants principaux d'une fusée (moteur, réservoirs, système de guidage...), aux différents carburants et comburants utilisés et pour finir aux avancées théoriques qui ont permis de relever le défi de la conception et de la mise en oeuvre des outils de la réalisation de ce grand rêve qu'est le voyage spatial.
Technologie :
La pompe centrifuge à aubes gauches, fonctionnant sur le même principe que le compresseur d’un des premiers turboréacteurs, le De Havilland Goblin, fut mise au point par le britannique John Appold en 1851.
La turbine à vapeur fut développée par le britannique Parsons (installé plus tard sur le Turbinia) et le suédois de Laval (qui en 1890 obtenait déjà des vitesses de rotation de 30 000 tours par minute) entre 1883 et 1897.
Dans un moteur à réaction, l’auto-inflammation est obtenue par compression. Ce principe est utilisé dans le moteur Diesel (développé entre 1893 et 1897).
On pourrait également ajouter les développements concomitants du gyroscope par Foucault en 1852 (menant vers le principe du guidage inertiel). Sans oublier, bien entendu, le développement de la radiophonie et des communications par ondes radios. De cette effervescence est né également le chalumeau oxy-acétylénique (1904).
Carburants, comburants :
Un procédé industriel d’obtention d’oxygène liquide fut mis au point en 1891 par le britannique James Dewar. Celui-là même qui inventera un système simple de préservation des gaz liquéfiés à basses températures en concevant le vase de Dewar (1893).
Les premiers centimètres cubes d’hydrogène liquide son obtenu par le même homme le 10 mai 1898. Un procédé de réfrigération amélioré fut mis au point un peu plus tard par le français Georges Claude (1902).
Au niveau des substances utilisées au début de la véritable conquête spatiale, on compte notamment le méthanol (Robert Boyle, 1661), le peroxyde d’hydrogène (Louis Jacques Thénard, 1818) ou encore l’hydrazine (Olin Raschig, 1907).
Avancées théoriques :
On peut citer pêle-mêle les travaux de Wöhler sur la fatigue des métaux (1875), ceux de Mach sur les déplacements supersoniques (1877), ou encore de Reynolds en dynamique des fluides (1883).
Les seuls points d’achoppements résident alors dans la méconnaissance des propriétés d’aciers spéciaux (au cobalt, chrome, nickel, vanadium…) et autres superalliages, ou encore de l’absence de système de calcul de masse ou de traitement de données (si l’on omet les travaux de Charles Babbage sur sa machine à différences datés de 1849).
Voilà, je sais cette liste très incomplète et vous demanderai de m'aider à lui rendre la longueur qui lui est du
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