Bonjour,
Petit apperçu de la situation :
C'est une maison de bourg de 1827 en Auvergne, Altidude 440m.
Murs de 35 à 40cm d'épaisseur environ, en pierre de taille (pour les embrasures, linteaux, ...) et "pierre liée à la terre" (pas de ciment) avec enduit extérieur + intérieur.
RdC avec voute de type romane au plafond
R+1 et R+2 avec plafond (d'origine) "à la française" (solive tous les 20cm environ), réalisé en 3 travées par 2 poutres 30cmx40cm (lxh) de 7m de portées pour la plus longue.
R+3 les combles aménagés, la toiture a entièrement été refaite et rehaussée lors de la rénovation par un précédent propriétaire vers 1980.
Toiture en tuile mécanique "presque plate" sur liteau/filme delta/volige/chevron.
Après avoir rénové entièrement les R+1, R+2, j'en suis au R+3.
La démolition des doublages + cloisons en placo et plafond en lambris, j'ai découvert un étrange assemblage "IPN/Panne" que je pense être une horreur d'un point de vue charpente.
J'ai besoin (autant que possible) de vos avis éclairés sur la conduite à tenir :
- suppression de la poutre métallique + "moisage" avec 2 plaques métalliques de chaque côté sur 50cm de part et d'autre du "trait de scie".
- conservation de l'IPN et renfort/stabilisation/sécurisation de cet assemblage
- autre...
Vu que les pannes intermédiaires on eu un "trait de scie" sur environ la moitié de la hauteur, j'ai peur que l'assemblage réalisé en l'état ai plus fragilisé les pannes que consolidé la charpente.
La panne la plus longue a une portée de 7m "entre les murs" (partie apparente).
Les panes intermédiaires et la faitière font environ 10x30cm de section.
Je vous ajoute quelques photos et une "simulation 3D" de mon projet (la même toiture mais avec 4 velux au lieu d'un seul trop grand).
La maison fait environ 7m (en intérieur) pour les 2 plus grands côtés.
Le trait bleu sur le plan représente l'axe de la panne faitière.
Merci d'avance à tous ceux qui pourrons me donner leur avis
++
Nicolas
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