Bonjour ,
j'ai fait faire une étude pour faire un plancher dans mon entrepot de 8M x 8M pour y faire un bureau sans charge lourde, j'ai été tres surpris du résultat ca me parait demesurée , pourriez vous me donner votre avis ???
ci-joint l'étude :
Bonjour
Le BET n’indique pas quelles charges il a considérées. Normalement, ça devrait figurer sur le plan.
Je vais donc faire mes suppositions, dont vous aurez à apprécier si elles correspondent à la réalité :
Pas de plafond ni d’isolation sous le plancher
Sol mince 10 kg/m²
Cloisons réparti 50 kg/m²
Exploitation « bureau léger » 200 kg/m² dont 50 % considérée permanente.
Local garage (non chauffé) de classe 2
Solives :
Solives 10 x20, de portée de calcul 3.75 m, section de calcul (tolérances et séchage déduits : 9.6 x 19.4 cm) entraxe 60 cm, en bois de classe C24
Je trouve :
Taux de travail en flexion : 44 % < 100 conforme
Flèche net finale : 1.1 cm , soit L / 340 < L/200 conforme
Flèche active (non normalisé) : 1.03 cm, soit L/360 – confort pas mal
Sommier central :
Poutre 21 x 59.4, section de calcul 20.6 x 58.6, portée de calcul 7.70 m en BLC GL 24h,
Coefficient de réduction des charges pour surface chargée 32 m² : 0.9, ce qui revient à une exploitation de 180 kg/m² au lieu de 200.
Je trouve :
Taux de travail en flexion : 60 % < 100 conforme
Flèche net finale : 2.1 cm , soit L / 365 < L/200 conforme
Flèche active (non normalisé) : 1.9 cm, soit L/400 – confort pas mal
Confort vibratoire global :
Fréquence propre estimée : < 5 Hz, moins que le minimum de 8 Hz, mais acceptable parce que par ailleurs les amplitudes sont faibles : 1.4 mm pour les solives, et 0.2 mm pour le sommier (pour 1.6 maxi), de même que les vitesses impulsionnelles à 7.5 et 3.5 mm/s (pour 14 et 7 maxi)
Conclusion : dimensionnement des sections très confortable.
Assemblages et fixations
Je trouve que les systèmes d’assemblages ne sont pas en rapport avec le dimensionnement des solives et sommier.
Solives :
J’ai à l’ELU une réaction d’appui de 455 kg par solive (et par appui), donc plus que les 200 kg de résistance demandés aux sabots (détails 2 et 3).
On arrive sur la muraillère à du 760 kg/ml ELU, soit 520 kg/ ml ELS.
Difficile de trouver des chevilles (1 par ml selon le plan) qui vont supporter cette charge dans du parpaing creux. Les meilleures, selon les données fabricants, arrivent à porter 150 kg ELS par cheville (ce qui inclut, il faut le dire, un assez bon coefficient de sécurité).
A voir de plus près, en consultant des fabricants de chevilles en leur exposant bien le cas.
Sommier :
J’ai près de 6 tonnes ELU par appui, sur une surface de 21 x 15, soit une pression de 19 kg/cm².
C’est limite ric rac pour l’écrasement du bois.
Pour la maçonnerie, mieux vaudrait faire un bon achelet béton d’au moins 30 cm de large et 20 cm de haut avec des aciers de diffusion à l’intérieur.
En remarque, on peut dire que vu la hauteur sous plafond figurant sur le plan, il est peu probable d’arriver, en utilisation bureau, à la charge d’exploitation de 200 kg/m².
Cependant, surtout dans un garage, on peut être tenté d’utiliser une partie de l’espace pour du stockage pas forcément léger, et dans ce cas atteindre, voire dépasser ces 200 kg/m², au moins sur une partie qui peut intéresser la totalité d’une ou plusieurs solives, d'où l'intérêt de bien fixer celles-ci à leurs appuis.
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Il vous reste donc à faire vos appréciations des risques, à consulter des fabricants de chevilles, et à évaluer comment le mur en maçonnerie, et les fondations, sont capables de reprendre les charges apportées par cette structure projetée
Et je rappelle que je ne suis pas bureau d’étude, ni professionnel. L’étude d’un BET prime, en principe, sur mes avis indicatifs …
PS : comment se fait l'accès à cet étage ? Je ne vois pas de trémie d'escalier sur le plan.
Bonjour Monsieur ,
merci beaucoup pour votre réponse , moi ca me paraissait démesuré mais si vous me dites que c'est correct je vais realisé comme ca , il y aura une tremis pour monter avec un escalier en quart tournant .
encore merci
M NIBERT
Le problème essentiel reste le nombre et choix des chevilles pour tenir la muraillère.
