Et re-merci, re-une fois de plus.
J'ai compris!
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Et re-merci, re-une fois de plus.
J'ai compris!
Bonjour à tous,
J'ai fini de creuser mes 15 trous de fondation, et mes ferrailles sont prêtes.
Pour la finition de mes pieux de fondation, donc pour la partie qui émerge un poil du sol, je voulais utiliser des boisseaux pour pilier en 30*30. Faciles à régler en hauteur et en alignement, ça me convenait bien. Sauf que près de chez moi, il n'y en a plus nulle part.
Question : si j'emploie des réhausses pour regard à la place, ça pose un problème structurel (mais je ne vois pas lequel...), ou on s'en tape ?
bjr:ah,ah toi aussi et bien on s'en tape
tiens,dis-nous comment ça s'aligne pil poil en hauteur?Faciles à régler en hauteur
cdlt
Re,
je pensais les régler en hauteur les uns après les autres... par coquetterie puisque j'utilise ensuite des plots réglables.
Mon idée de départ?
1) En choisir deux, y couler un béton de propreté tout en y plaçant le ferraillage.
CA devrait employer un sac de béton préparé auquel j'ajouterai un peu de ciment.
2) Une fois le béton pris, deux jours après, je coule du béton jusqu'à ("hauteur restante" - "hauteur du regard")+ 5 cm pour y enfoncer/régler le regard à la hauteur et à l'alignement souhaités. Ce regard devient mon regard de référence.
3) Le lendemain, je fais pareil avec le deuxième regard.
4) Le lendemain, je finis de remplir avec du béton.
Et après je fais les 13 autres avec le même système...
Cela pose-t-il un problème technique ou de méthode?
pas de pb;c'est juste que je venais de voir une video sur la maison en" A",l'ossature en bois repose sur des plots béton; ;quand les plots ont été finis,il a fallu les aligner à la tronçonneuse;
je vois que tu n'a pas les deux pieds dans le même plot;
cdlt
Bonjour à tous,
il fait meilleur, et je vais enfin pouvoir m'attaquer à la structure en bois de cette foutue terrasse dont la hauteur totale avoisinera 500 mm (plots + 400 de bois).
Pour mémoire et pour faire simple, je vais utiliser, de bas en haut :Sur le papier, j'exclus le bois de classe 2, et du bois classe 3 devrait suffire.
- des plots de fondation (40*40*p50 déjà coulés)
- des plots réglables
- des bastaings (environ 175 * 63)
- des demi-bastaings (environ 225 * 40)
- un platelage (environ 30)
Un avis sur la question ?
Sur le papier, bien traité, un bois ne nécessite pas de traitement. Mais vu le surcoût, je pourrais l'imprégner d'un xylotruc ou d'une lasure. A fortiori si je dois raboter ou découper.
Un avis sur la question ?
Les affaires reprennent
tout çà pour dire qu'en classe 3 on est tranquille! maintenant,il faut voir le prix de bastaings classe 3(pas facile à trouver?) et comparer avec du classe 2 imprégné;La classe d’emploi 3 : durabilité naturelle
Pour les emplois de bois en classe d’emploi 3 et suivant la durée de vie visée, certaines essences purgées d’aubier ne nécessitent pas de traitement (hors besoin de protection contre les termites). C’est le cas par exemple du duramen dit « bois de cœur » de chêne, châtaigner, pin, mélèze, douglas et de plusieurs essences d’origine tropicale. Lorsqu’un traitement est nécessaire, il s’applique aux seules essences suffisamment imprégnables (NF EN 350-2 et NF B50 105-3). Pour vous aider à affiner la classe d’emploi 3, référez-vous au FD P20-651.
cdlt
Bonsoir,
Dans tous les cas, l'idée est clairement de partir sur des longueurs de 6,6M m faites à partir de deux bastaings de 4 m recoupés à 3.3 m, ce qui simplifie la manutention et visiblement aussi l'approvisionnement (y compris en GSB). Idem pour les demi-bastaings.
De toutes façons, les chutes serviront à créer des entretoises, donc les pertes devraient être minimes.
Alors à moins que quelqu'un ici s'insurge et me dise "sissississi, tu dois mettre du classe 4", je vais rester sur du 3.
Mais du coup, quelle que soit la classe, la coupe créée une faille dans la barrière naturelle ou chimique, ce qui m'interroge.
le xylotruc (version 'pour extérieur', contenant un fongicide) ça va imprégner correctement en profondeur, alors que la lasure (surtout les versions 'ecolo' sans solvant pétrolier genre white spirit) ça ne va agir qu'en surface....
Pour protéger, je citerais aussi le sulfate de cuivre et ses dérivés....... mais je n'ai pas d'opinion précise dessus.... quoiqu'en pratique.... j'utilise volontiers.... au pifomètre.....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Aujourd'hui d'un coup de nettoyeur haute pression, j'ai percé le classe 5 de mon portail, faut dire que 10+ ans d'eau de mer et 30 ans de pluies locales ont fait leurs œuvres.
Les xylotruc en extérieur doivent être renouvelé, j'en utilise un peu sporadiquement, mais sur l'étiquette "à renouveler tous les 4 mois".
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Zut j'ai zappé la discussion à l'époque, ça m'intéresse.
C'est rigolo, j'ai parlé terrasse bois avec un cuisiniste semaine dernière, qui était avant dans la menuiserie.
Je rejoins tout à fait son idée que vu la charge terrasse faible, et vu les aléas des sols ( aléas gonflants et portance souvent trés trés faible en surface ), il vaut mieux éviter d'innombrables petits petits, et viser moins ( aux coins, extrémités ) et viser gros et profond. Quelques IPN et basta ( il avait utilisé des poutres en lamellé, mais des poutres genre entrepôt, ça risquait pas de bouger mais faut voir l'épaisseur ). Les petits plots, ça finit par faire des "vagues".
Bon, tu as fait les pieux, passons.
Sur la suite, 3615 mylife mais si ça sert....
Dans une ancienne vie y'a plus de 15 piges, un petite minorité de mon activité se consacrait au négoce de produits bois. Des piquets, de natures diverses ( divers bois traités ou non, fendus ou sciés ). Pas grand chose, quelques dizaines de semi remorque par an, mais ça ouvre les visites de scieries, voir des centres autoclaves, et avoir des retex clients sur la durée. Un ami de l'époque dans un groupement d'achat avait été avant dans le bois, du genre LE poteau PTT, on avait souvent parlé bois. Ca vaut les maquignons, ceux de la viande, sans problème. En clientèle B to C on s'en fout, il se lève un vol de nouveaux pigeons tous les matins. Mais moi ( et lui avant - y'avait plusieurs clients nommé PTT ) travaillions sur une clientèle Pro et restreinte, donc ça incite à pas vendre des cochonneries, car les pigeons vieillissent et même les enfants des pigeons vous parlent du mauvais achat du paternel 25 ans en arrière.
Ce que je pourrai en dire:
- le xylotruc ne sert A RIEN. Il ne pénètre pas le bois. il se fait flinguer en utilisation extérieure par les UV, le lessivage, l'abrasion du passage, etc....Au moindre mouvement du bois ( séchage ou mécanique ), il y a des pouillèmes de millimètre de bois nu qui apparaissent et c'est nul. A la limite, si on sort le pinceau et le xylo au moins 3 fois par an, on peut s'y coller, ça peut toujours un mauvais pansement sur une jambe de mauvais bois. A chacun de voir.
- Le Pin dignement autoclave est trés bon, mais....
- Le Sapin autoclavé est nul, mais.....
- Il y a une proportion ENORME de bois traité ( sur le marché pour particuliers ) qui vient de l'étranger, avec un respect des pratique d'un niveau trés douteux ( ça se passe vers l'Est ), mais....
- La plupart du "pin" importé ( considérez quasi 100% en GSB - mais c'est par la faute, c'est la faute au vendeur qui triche - même si tout le monde le sait ) est du sapin.
- En import en particulier, le traitement autoclave est un traitement limitant dans l'étape de production. Comme le séchage avant autoclave d'ailleurs. Donc on sèche pas, et on autoclave à la vas y que je te pousse ( pas assez longtemps, pas assez de produit, pas assez de "vide" ). Normal, un autoclave ça coute une blinde. Alors que si un petit sous dimensionné fait tout le job, économiquement c'est parfait. Rappelez vous, ça se passe en Europe de l'est. Les normes, toussa. Les normes ? Et au fait, en EU de l'est, localement, y'a des pins ou sapins à votre avis ? C'est rigolo de comparer les essences locales et ce qui est exporté en essence déclaré en pourcentage...mais je dis je dis rien.
J'ai une étagère à bonsais faite en faux pin / vrai sapin de GSB. Qq kilos à supporter, arrosage auto 2 fois / jour. Elle sera morte avant 15 ans. Un vrai pin bien autoclavé, enfoncé en terre avec un fil de fer qui génère une traction dessus, il est là à 25 ans.
Le pb est que pour des planches pas trop chère, c'est du sapin à croissance rapide, donc de la merde.
La coupe n'a aucun impact sur un pin bien autoclavé.
La coupe sur du sapin est une catastrophe. Ca rend le produit encore plus mauvais qu'il n'est à la base.
Je suis assez fan de l'acacia. Mais c'est perso. Local ou pas, ça reste excellent.
Attention à la visserie. Les vis bichromatées ou vis galva pour les bois traités se font démonter par les sels metalliques des autoclaves. Préférer la vis inox, ce qui a un surcout.
je ne sais pas si vous avez à la coupe sur du classe 4 en pin traité autoclave comment ça pénêtre !sur du 10x10 ça a du mal à aller à coeur;
c'est pour cela que j'attirais votre attention ci-dessus sur ce doc du CTB;
pour ma part,je crois qu'une terrasse en classe4 protège bien les bastaings qui sont dessous;si j'avais à en refaire une je me contenterai de protéger la face supérieure du bastaing avec un polytruc;...à moins que ce soit en bord de mer;
cdlt
J'ai deux piquets en acacia brut planté en terre depuis 12 ou 13 ans, ils tiennent toujours.Je suis assez fan de l'acacia.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
yaadno, pour le 10 x 10, tu illustres ce que je disais plus haut: soit c'est pas du pin, soit c'est mal autoclavé, soit les 2 à la fois.
Sk, ton acacia dans sa vie de piquet à est à maxi la moitié de sa vie. Un chataignier serait en maison de retraite ou déjà DCD pour pourriture au collet ( c'est là ou ça pète quand il y a de la traction dessus )
Le classe 3 peut se défendre, mais c'est un projet à 10 ans contre au moins 25, à chacun de voir.
Evidemment, du faux 4, ça vaut du 3, donc 10 ans.
Le frêne thermo traité, c'est excellent aussi et joli. Mais ça coute. Mais pas forcément plus que pas mal d'exotiques.
Bonjour,
et merci pour tous ces compléments, dont je retiens en synthèse (pour de futurs lecteurs du fil) :
- illusoire de protéger la structure avec des produits car peu durable
- aller vers du bois naturellement résistant (douglas, acacia, frêne etc... -exit pour moi les tropicaux!)
- aller vers du bois traité convenablement (éviter, donc, les gsb pour des raisons de traçabilité, et privilégier les scieries locales)
- utiliser de la visserie inox (déjà prévu en ce qui me concerne)
- utiliser des bandes bitumées en surface (déjà achetées en ce qui me concerne)
- redoubler de vigilance en cas d'air marin (pas mon cas)
A suivre, et encore merci.
Oui, j'ai planté pas mal de type de bois, ceux en acacia sont les derniers, je suis passé aux piquets en plastique recyclé, ou par économie suivant l'usage aux tubes PVC d'évacuation.Sk, ton acacia dans sa vie de piquet à est à maxi la moitié de sa vie. Un chataignier serait en maison de retraite ou déjà DCD pour pourriture au collet ( c'est là ou ça pète quand il y a de la traction dessus )
Perso, maintenant pour tout ce que je veux un peu durable à l'extérieur à proximité du sol, je fais tout au béton ou en plastique recyclé, poutres précontraintes, poteaux 10x10 etc, rien de putrescible. Comme c'est "amovible", le retour à l'herbe est possible facilement.
Dernière modification par SK69202 ; 01/03/2023 à 09h43.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Dans l'ordre, des commentaires d'un petit terrassofère- illusoire de protéger la structure avec des produits car peu durable
- aller vers du bois naturellement résistant (douglas, acacia, frêne etc... -exit pour moi les tropicaux!)
- aller vers du bois traité convenablement (éviter, donc, les gsb pour des raisons de traçabilité, et privilégier les scieries locales)
- utiliser de la visserie inox (déjà prévu en ce qui me concerne)
- redoubler de vigilance en cas d'air marin (pas mon cas)
- des bâtiments en bois ont duré des siècles grâce aux traitements avec "des produits", un pont de bateau en teck dure jusqu'à l'usure grâce au produit "mer", mais tout ça demande de l'huile de coude . . .
- en ce qui concerne la traçabilité je ne sais pas qui est le plus fiable et à mon avis la "petite entreprise locale" n'est pas un critère de confiance
- effectivement le galva ne suffit pas
- l'air marin ? comme paramètre pour la durée de vie du bois ?
Quel est l'usage des bandes bitumées ?
Pour les problèmes liés à l'humidité (à l'étanchéïté également) il faut impérativement respecter une règle, dans le cas des petits chantiers traditionnels : lorsque l'eau a pénétré (et dans le bâtiment elle y arrive toujours) il faut favoriser son évacuation.
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
pas de frêne;chêne et mélèze:- aller vers du bois naturellement résistant (douglas, acacia, frêne etc
cdlt
Le CSTB publie la liste des essences en fonction de leur durabilité dans de conditions d'emploi définies.
Quand au pseudo-acacia, je le déconseille pour le plancher . . .
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
Re,
quelques ajustements au vu des derniers commentaires :
- illusoire de protéger la structure avec des produits car peu durable
- aller vers du bois naturellement résistant (douglas, acacia, mélèze etc... - mais exit pour moi les tropicaux!)
- aller vers du bois traité convenablement (éviter, donc, les gsb pour des raisons de traçabilité, et privilégier les scieries locales si elles peuvent certifier leur process)
- utiliser de la visserie inox (déjà prévu en ce qui me concerne)
- redoubler de vigilance en cas d'air marin concernant la qualité de l'inox
- et j'ai prévu des bandes bitumées pour recouvrir la face supérieure des éléments de structure afin d'éviter le contact bois-bois (de mémoire, c'est le dtu qui prévoit cela)
Ne pas oublier que les spores de champignons sont assez rares à quelques milliers de km des continents (voire beaucoup moins loin).un pont de bateau en teck dure jusqu'à l'usure grâce au produit "mer"
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
S'il n'y avait que les champignons . . .
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
le frêne CHAUFFE est ultra résistant.
Le frêne non thermo traité, c'est de la daube. Pour usage terrasse je veux dire.
Bonjour à tous,
J'avance dans mon chiffrage, et vient le moment du quantitatif de la quincaillerie.
Pour la solidarisation des éléments de la double structure porteuse (bastaings de support entre eux, solives entre elles) je pense fonctionner en vissage direct à chaque fois que ce sera possible ou employer des équerres lorsque ce sera inévitable.
Pour la solidarisation du solivage avec la couche porteuse, je pense employer des équerres de renvoi.
Jusque là, j'ai bon ?
Pour le vissage du platelage, à priori en inox 5x50mm, plusieurs écoles semble s'opposer, et je m'en remets à vos expériences respectives (moi = que dalle en la matière, et je ne veux pas me louper).Un avis sur la question ?
- Torx VS Pozidriv
- Tete fraisée VS tête cylindrique
- Autoforeuse VS préperçage
- Simple VS double filetage
Merci et bonne journée !
bjr:
pour moi ,c'est bon;Jusque là, j'ai bon ?
sans contestation:vis inox A2 tête torx; bout cut anti fendage;
je reste en 4.5mm
Après,j'ai utilisé souvent le modèle pour bardage: on peut lui reprocher une tendance
à remonter dans le temps>d'ou la vis à 2 filets et tête réduite (+cher)
cdlt
Ok, donc on vise un idéal avec :Tête réduite, on est bien d'accord que ce n'est ni une tête fraisée, ni une tête arrondie mais plutôt une tête à peine plus grosse que le corps de la vis...
- inox A2
- torx
- 5x50
- double filetage
- tête réduite
Par exemple celle-ci, n'est-ce pas ?
C'est ça;cependant chez certains fournisseurs il existe une tête fraisée réduite;dans ta doc on voit inox A4;: du A2 est suffisant(sauf bord de mer) et beaucoup moins cher;
Autre ref de quincailler:Bricozor;
cdlt
Bonjour,
en gros, c'est donc ça qu'il faut.
Je vais rajouter une question :
Au final, j'ai quinze lambourdes, d'entraxe 500 environ. Et environ 30 rangées de lames.
En théorie, chaque lame est vissée sur chaque lambourde, soit deux vis tous les 50 cm. Soit 900 vis.
Qui parmi vous ferait le pari de ne visser qu'une lambourde sur deux ?
Gain de temps, d'argent, certes, mais négligeable sur un tel chantier... Reste l'aspect esthétique : j'ai peur que ça charge visuellement...
pas moi!Qui parmi vous ferait le pari de ne visser qu'une lambourde sur deux ?
et encore,selon la largeur de lame il faut 2vis tous les 50cm;
cdlt
Ok, merci !
Ce sera donc deux vis par lame au croisement avec chaque lambourde.
Le modèle de vis en lien dans mon précédent message correspond bien à vos critères ?