Bjr,
Bien entendu avant de commencer il faut avoir une idée précise de l'historique thermique de l'échantillon.
Pour le débit, à l'époque on procédait soit au disque carbure de silicium sous eau, soit à la scie fraise circulaire également sous eau, sur une station de débit en avance automatique. Perso, je n'en connais pas d'autre, mais j'ai tout au plus une cinquantaine d'heures de pratique de préparation d'échantillons au compteur, je boxe donc dans la catégorie amateur ! Ce n'est pas à comparer avec le temps passé aux examens métallographiques d'échantillons enrobés et protégés préparés par des opérateurs qualifiés.
A ce stade il y a nécessairement un écrouissage en relation avec la contrainte appliquée lors du débit. Si bien que soit mené le pré-polissage il y a toujours au final de l'opération un léger écrouissage superficiel résiduel et ce quelque soit la technique, fait à la main ou au porte échantillon à mouvement. Si on en dispose, le polissage électrolytique apporte un vrai plus, sauf dans quelques rares cas telle l'observation d'inclusions non métalliques où il va fausser l'observation.
A noter, il n'y a pas de règle absolue, l'opération de polissage électro peut être positionnée en sortie de pré-polissage, mais également en sortie de polissage alumine ou diamant. C'est la technicité de l'équipement qui le permet ou pas car bien évidemment un polissage électro post polissage conduit comme un bourrin va ruiner tout le travail de préparation déjà fait.
Les vrais pros distinguent le polissage électro de l'attaque électro conduite avec un potentiostat dans un montage à 3 électrodes.
Cdt.
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