Bibliographie et "State of the art", aujourd'hui

[Sethy]

Bonjour à tous,

La dernière bibliographie que j'ai faite remonte à une vingtaine d'années, pour mon mémoire de fin d'étude.

A l'époque, tout se faisait en bibliothèque universitaire. Voici un rapide résumé des techniques d'alors :

- recherche par mots-clés dans les index des chemical abstracts (papier),
- consultation des dits abstracts (papier),
- recherche de l'article dans le périodique, le brevet ou le livre,
- lecture et analyse des références en vue de trouver de nouveaux articles.
- consultation du science citation index pour les articles les plus pertinents.
- retour au point 1 en y ajoutant d'autres mots-clés ou auteurs découverts entre-temps.
- mise à jour régulière par la suite.

Je me suis rendu il y a peu en bibliothèque (mais je connaissais assez mal cette B.U. et je n'avais que quelques heures devant moi) et la majorité des périodiques ne me semblait plus suivi.

Si je comprends bien, aujourd'hui, tout est informatisé ? Ai-je raison ?

En fait, ma question principale concerne l'utilisation de la B.U., aujourd'hui. Est-ce que le chercheur se déplace encore pour y aller ou fait-il tout depuis un P.C. ?

Dans le cas où il consulte d'un P.C., où celui-ci est-il (en général) situé ? Dans la B.U. ? Dans l'unité de recherche (infrastructure dédiée) ? Via un site web avec login accessible sur l'intranet de la fax/école ? Depuis chez lui ?

Merci d'avance pour avoir pris le temps de me lire et éventuellement pour prendre celui de me répondre.

Sethy
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[aNyFuTuRe-]

Salut,

L'informatique a en effet révolutionné la recherche bibliographique dans l'ensemble des domaines scientifiques. Bien que n'ayant pas connu les méthodes d'antan à ce propos, j'ai pu en discuter avec des gens qui ont connu le bouleversement de l'air internet. Tu décris bien les méthodes d'il y a 20 ans, où les B.U. avaient un rôle centrale, en plus des bibliothèques de laboratoire (qui stockaient des kilomètres de périodiques touchant aux recherches du laboratoire en question).

Aujourd'hui, le chercheur utilise presque exclusivement son ordinateur personnel pour faire des recherches bibliographiques, qu'il s'agisse de veille biblio. ou d'état de l'art. Une bonne raison à cela est que les éditeurs de revues (l'ACS par exemple) n'éditent plus qu'un petit nombre de revue sous le format papier (en général les plus générales et les plus lues). Je te donne l'exemple d'Organic Letter dont le dernier volume papier date de 2006. Depuis lors, il n'est plus possible que de la consulter au format électronique (HTML ou PDF).

Une B.U. est donc désormais un lieu où l'on consulte exclusivement des livres (qui eux sont toujours édités et dont l'accès electronique est limité ou bien pour des raisons de souscriptions ou encore pour des raisons de confort de lecture...). Cela est particulièrement vrai pour les étudiants et les professeurs qui préparent leur cours.

Enfin, pour la localisation des PC où l'on peut accéder aux revues, je répondrai que cela dépend de la structure dans laquelle tu fais de la recherche et par la même des moyens mis en oeuvre pour y accéder.
Cela peut marcher par l'intranet (pour y accéder à distance), ou bien être automatique dès lors que l'ordinateur est connecté au wi-fi de l'institution.

Je te donne l'exemple du MIT aux États-unis car leur système est tout simplement optimal: dès lors que tu es inscrit dans cette institution, tu a accès à un grand nombre de service et notamment un système de "certificat" qui sont installés sur ton ordinateur personnel. Dès lors, ou que tu sois (je suis rentré en france depuis...) tu peux accéder à l'ensemble des périodiques en passant par un proxy ( localisé au MIT) grâce a ce certificat qui est installé sur mon ordinateur.

J'espère que cela répond en partie à tes interrogations.

[Sethy]

Oui, merci beaucoup. La réponse confirme ce que je pensais.

Dans un sens, c'est ce que je craignais. Avant, "n'importe" qui pouvait acquérir une carte de lecteur temporaire dans une B.U. et dès lors consulter (au moins) abstract et citation index, ainsi que les périodiques. Seul l'échange de livre inter-bibliothèqe pouvait se révéler difficile mais il suffisait alors de se déplacer.

Sethy

[inviteea028771]

Oui, merci beaucoup. La réponse confirme ce que je pensais.

Dans un sens, c'est ce que je craignais. Avant, "n'importe" qui pouvait acquérir une carte de lecteur temporaire dans une B.U. et dès lors consulter (au moins) abstract et citation index, ainsi que les périodiques. Seul l'échange de livre inter-bibliothèqe pouvait se révéler difficile mais il suffisait alors de se déplacer.

Sethy

Mais il y a (généralement) des ordinateurs dans les BU, donc la personne va à la BU, et a accès à toutes les revues facilement.

Et les abstracts et citations index sont généralement disponible gratuitement sur internet

[A voir en vidéo sur Futura]

[Sethy]

Après pas mal de recherches, je trouve effectivement un certain nombre d'abstract. Par contre pour les citations, la je cale.

J'ai consulté le règlement de la B.U. de Bruxelles et l'accès aux outils de recherches est strictement réservé aux membres de l'institution. Ce qui est logique, vu que c'est payant.

Merci en tous les cas.

Sethy

[inviteac45697a]

les étudiants ont en général l'accès, si tu connais quelqu'un qui étudie dans une université demande-lui s'il ne peut pas t'installer un VPN (virtual private network) qui te permets d'avoir accès depuis chez toi aux ressources de l'université (accès aux revues et à la littérature). Il faudra qu'il te donne son identifiant et son mot de passe.

Sinon quelques papier sont libres d'accès, et le moteur de recherche Scirus est gratuit.