Bjr,
L'étamage électro intéresse principalement l'industrie de l'électronique avec deux options, le dépôt d'étain et le dépôt d'alliage étain-plomb. Le premier est nettement plus clair (argenté à reflet jaune)et sensiblement plus dur. Pour des raisons de santé publique l'alliage Sn-Pb est en nette régression.
Pour part importante, il est réalisé un dépôt d'étain dit "surfondu". On serait plus avisé à dire "refondu" !
On réalise un électrodépot d'étain pur, très pénétrant et d'aspect mat, lequel va être réactivé dans un bain désoxydant et refondu à haute température >+250°C dans une huile dite de surfusion. Ceci fait, les résidus étant hydrosolubles, il suffit de bien rincer. On obtient ainsi un dépôt d'étain miroir.
Il existe une seconde façon de faire, qui consiste à immerger la pièce dans un bain de flux et à refondre sous rayonnement IR.
Tout ceci n'est pas adapté au bricoleur !
La "peinture à souder". En fait, il s'agit à l'origine de pâte à étamer qui existe encore en composition originale Sn-Pb 40-60, mais surtout en Sn-Cu 97-3. Il s'agit d'un empâtement qui est réalisé avec l'alliage pulvérisé, de l'eau distillée et du chlorure de zinc.
Dans le cas présent, il faut nettoyer l'intérieur de la calotte ellipsoïdale (ça se dit ?), avec un tampon Jex imprégné de savon et de frotter jusqu'à l’obtention d'une surface parfaitement mouillable, donc propre. Bien rincer et essuyer.
Ceci fait, on touille la peinture et avec un pinceau qui ne perd pas ses soies, on applique un film aussi régulier que possible. Inutile de laisser sécher. Avec une source thermique tel un Soudogaz, on opère une montée en température aussi régulière et progressive que possible en opérant de l'extérieur. Le virage solidus-liquidus est net, et on insiste jusqu’à ce qu'apparaissent des voiles bruns-noirs dus à l'oxydation et au flux. Ceci fait, rapidement avec un chiffon de coton propre et sec "on essuie" la couche d'étain.
Un entrainement sur quelques chutes métalliques est souhaitable bien entendu.
Cdt
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