Ouais,
au vu des différentes interventions dans la discussion, je commence à comprendre, tu veux du mal aux mouches. Donc oui, une cerise mure c'est rouge (c'est une "unité de mesure", pas scientifique du tout mais ça en est une), maintenant peux-tu me donner la longueur d'onde émise par une cerise ...rouge? J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être que tu joue là dessus.
Si on mesure la distance d'une galaxie à 5,2 milliard d'années-lumière de nous, on s'en tamponne un peu de savoir si on à fixé cette distance par rapport à un repère héliocentrique ou anthropocentrique (la Terre), non?
Ceci dit, ma réaction portait sur ceci:
Ca veut dire quoi? Qu'au grée de nos choix d'unités (c'est toujours arbitraire, on est d'accord) les phénomènes physiques changent . J'imagine bien que ça n'est pas ce que tu voulais dire, mais c'est comme ça que je l'ai compris.Si vous prenez pour unité une année solaire, est-ce que cela change quelque chose à la physique nucléaire ?
Bonsoir,
Que vient faire le proton dans l'histoire ?
Le mot "année" a plusieurs définitions très précises qui sont pour la plupart en lien avec l'astronomie. Et chacune peut parfaitement s'exprimer en secondes (et fraction de seconde) si on veut, la seconde étant l'unité de mesure la plus précisément connue.
Les "années" qui sont liées au mouvement de la Terre autour du Soleil sont l'année tropique (année des saisons), l'année sidérale (année définie par rapport aux étoiles lointaines) et l'année anomalistique (durée entre deux passages de la Terre au périhélie).
Aucune de ces années ne sert à définir d'unité dérivée (la seconde par exemple ou bien l'année-lumière).
Unité "géocentrée" n'a aucune signification. Les physiciens dispose d'un système international d'unités, avec 7 unités de base qui reposent sur des constantes physiques.Mais l'unité "année" est géocentrée, à moins que ce ne soit 365,25*24*60*60 mais ce calcul est encore géocentré. Prend-il en compte la courbure de l'espace-temps ?
Le calcul de l'année exposé ci-dessus (avec 365,25 jours) n'a pas de lien avec une des années dont je parlais précédemment. Il s'agit ici de l'année julienne qui ne fait pas partie du système international d'unités mais qu'on utilise en astronomie par commodité. Elle dérive bien sûr de la durée moyenne de l'année du calendrier julien mais cette durée ne correspond pas à la durée de l'année terrestre (l'année sidérale, si on se réfère aux étoiles).
L'année julienne sert à définir l'année-lumière qui est une distance (les astrophysiciens utilisent une autre unité, le parsec) ou bien permet d'exprimer les périodes de révolution des planètes autour du Soleil (exemple pour Pluton : 248 années juliennes et 8 jours juliens, qu'on peut s'amuser à convertir en années terrestres sidérales si on veut).
Oui, s'il est bien question de l'année-lumière donc de distance.Est-elle pertinente pour exprimer le très grand (cosmos)
Et pourquoi pas ? c'est plus parlant qu'en secondes ou en heures.Il n'y a pas de raison non anthropocentrée d'exprimer la durée de vie d'un proton en terme d'année
NonLa seconde traditionnelle est une division de l'année
La définition "quantique" de la seconde est 100 000 fois plus précise que l'ancienne définition reposant sur l'année tropique.ou avant d'avoir été objectivée par l'activité de particules...
Ça ne veut rien dire. S'il est question de la révolution de la Terre autour du Soleil alors on parle d'années tropique, sidérale.... parfaitement définies.mais l'année a-t-elle été objectivée ?
??? Problème de référentiel sûrement....puisque la Terre, je crois, fait une spirale autour du soleil,
Quand elle va vers l'aphélie (le point le plus éloigné de sa trajectoire)....et ralentit...
Sans rencontrer le Soleil. Heureusement....et tombe.
On ne le fait pas. À la limite pour les périodes radioactives on prend l'année julienne.Si vous prenez pour unité une année solaire, est-ce que cela change quelque chose à la physique nucléaire ?
"La distance parcourue par la lumière en une année" (année julienne pour être précis) s'appelle l'année-lumière et c'est une distance (en km) et non pas un temps.Mais pourquoi l'héliocentrisme et comment objectiver une année ? Ne pourriez-vous pas définir l'année par la distance parcourue par la lumière en une année sachant que vous connaissez la vitesse de la lumière.
J'ai l'impression (mais je peux me tromper) que le problème réside dans la signification d'une unité.
Une grandeur physique pour être mesurée a besoin d'un étalon (l'unité), mais peu importe cet étalon, la grandeur physique n'en dépend pas.
Si je mesure la hauteur d'un coquelicot, je peux l'exprimer en mètre si je suis en humain, en fourmimètre si je suis une fourmi, en girafemètre si je suis une girafe (je ne suis pas sûr qu'une girafe puisse voir un coquelicot), la hauteur du coquelicot ne changera pas.
Donc les unités, initialement, étaient anthropocentrée de manière évidente : on prend un étalon qu'on puisse manipuler/estimer facilement : l'origine du mètre (la toise), le kilogramme (masse d'un litre d'eau), la première seconde (sic) (oscillation d'un pendule) qu'ensuite on essaie de rendre universel (au sens entre les peuples terrestres initiaiement puis de manière vraiment universel), mais lors de cette évolution l'étalon reste pour des raisons évidentes de continuité.
En effet, meme dans le cas ou cela pourrait avoir de l'importance (radiochronologie), on utilise l'année julienne actuelle qui n'est pas bien differente de la durée d'une revolution terrestre il y a 4 milliards d'annees (et ne change donc pas trop entre la 'réalité astronomique' et la 'réalité physique'. Par contre, ce ne serait pas vrai si on utilisais une mesure astronomique de temps en journées terrestres, mais c'est une exception qui était déja reconnue depuis les années 50s. Dans l'absolu, ces durées de temps ne sont pas (plus) définies par les caracteristiques terrestres depuis 1967.
La figure suivante montre en partie cette relation traditionelle qui existe.Envoyé par gts2...mais lors de cette évolution l'étalon reste pour des raisons évidentes de continuité.
Wiki
passer le temps en systeme décimal aurait des avantages discutablesEnvoyé par pm42...comme tu dis et il n'y aucun inconvénient à les garder et aucun avantage à les changer.
T-K
Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; 07/07/2024 à 09h41.
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Ou pour éviter de faire de l'anthropocentré et de compter en base 10 sur nos doigt, on pourrait compter en base 12 ce qui aurait des avantages ce qui éviterait d'avoir à changer nos ratios entre les unités de temps.
Ou on revient aux origines et on compte carrément en base 60 comme les mésopotamiens
Une combinaison d'atomes c'est bien une molécule ou un ion (porte une charge électrique positive ou négative).
Ça revient à se demander combien de mots différents on pourrait écrire avec les lettres de l'alphabet...Aussi, je poserais la question suivante : peut-on calculer le nombre de combinaisons de n éléments, éléments représentés dans le Tableau de Mendeleïev dans son état actuel ?
Impossible de répondre précisément à cette question. Il ne peut s'agir que d'une estimation reposant sur quelques hypothèses cosmologiques. Pour l'univers observable (celui qui est accessible à l'investigation) et en s'en tenant à l'hydrogène (constitué d'un seul proton), on obtient un nombre colossal d'environ 1082 particules.Question corollaire : combien y a-t-il de particules dans le cosmos ?
et si la matière noire était constituée de particules, alors il y aurait 5 fois plus de particules
En effet, ça compte !!!
Le nombre de particules dans le cosmos est largement dominé par les photons (et les neutrinos), avec un ratio baryon sur photon
nb/nγ ~ 5.10-10.
On peut donc approximer le nombre de particules par le nombre de photons. Ces photons sont très largement dominés par ceux qui forment le fond diffus cosmologique, qui est un rayonnement thermique parfait. La densité de photon ργ est donnée par la loi de Planck pour une température de rayonnement T = 2,728 K :
ργ = 2.107T3 γ/m3
D'autre part on peut définir l'Univers observable par le volume enclôt par l'horizon des particules.
V = (4π/3)R3
avec R = 46 milliards d'années-lumière, l'horizon des particules
Le nombre de photons dans l'univers est le produit de la densité par le volume soit :
Nγ = Vργ ~ 1,5.1089
Qu'on peut arrondir à 1090 pour avoir le nombre total de particules, en prenant en compte tout le reste .
Note: concernant la matière noire, dans l'hypothèse mainstream des Wimps (des particules massives), ça ne changera pas l'ordre de grandeur, mais dans l'hypothèse axionique j'ignore jusqu'où ça pourrait grimper.
Dernière modification par Gilgamesh ; 07/07/2024 à 23h32.
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