La combustion du Soleil - Page 2
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La combustion du Soleil



  1. #31
    pm42

    Re : La combustion du Soleil


    ------

    Citation Envoyé par Arsinor Voir le message
    mJe philosophe.
    La philosophie est hors charte.
    Et ce que tu fais est tout autre chose qu'on ne va pas nommer pour respecter la dite charte.

    -----

  2. #32
    Ernum

    Re : La combustion du Soleil

    Ouais,
    au vu des différentes interventions dans la discussion, je commence à comprendre, tu veux du mal aux mouches. Donc oui, une cerise mure c'est rouge (c'est une "unité de mesure", pas scientifique du tout mais ça en est une), maintenant peux-tu me donner la longueur d'onde émise par une cerise ...rouge? J'ai l'impression, mais je me trompe peut-être que tu joue là dessus.

    Si on mesure la distance d'une galaxie à 5,2 milliard d'années-lumière de nous, on s'en tamponne un peu de savoir si on à fixé cette distance par rapport à un repère héliocentrique ou anthropocentrique (la Terre), non?

    Ceci dit, ma réaction portait sur ceci:
    Si vous prenez pour unité une année solaire, est-ce que cela change quelque chose à la physique nucléaire ?
    Ca veut dire quoi? Qu'au grée de nos choix d'unités (c'est toujours arbitraire, on est d'accord) les phénomènes physiques changent . J'imagine bien que ça n'est pas ce que tu voulais dire, mais c'est comme ça que je l'ai compris.

  3. #33
    Lansberg

    Re : La combustion du Soleil

    Bonsoir,

    Citation Envoyé par Arsinor Voir le message
    Si la seconde a été précisée, pourquoi l'année ne l'a-t-elle pas été aussi ? Je lis ceci : "le proton a une demi-vie de 10^32 ans."
    Que vient faire le proton dans l'histoire ?
    Le mot "année" a plusieurs définitions très précises qui sont pour la plupart en lien avec l'astronomie. Et chacune peut parfaitement s'exprimer en secondes (et fraction de seconde) si on veut, la seconde étant l'unité de mesure la plus précisément connue.
    Les "années" qui sont liées au mouvement de la Terre autour du Soleil sont l'année tropique (année des saisons), l'année sidérale (année définie par rapport aux étoiles lointaines) et l'année anomalistique (durée entre deux passages de la Terre au périhélie).
    Aucune de ces années ne sert à définir d'unité dérivée (la seconde par exemple ou bien l'année-lumière).

    Mais l'unité "année" est géocentrée, à moins que ce ne soit 365,25*24*60*60 mais ce calcul est encore géocentré. Prend-il en compte la courbure de l'espace-temps ?
    Unité "géocentrée" n'a aucune signification. Les physiciens dispose d'un système international d'unités, avec 7 unités de base qui reposent sur des constantes physiques.

    Le calcul de l'année exposé ci-dessus (avec 365,25 jours) n'a pas de lien avec une des années dont je parlais précédemment. Il s'agit ici de l'année julienne qui ne fait pas partie du système international d'unités mais qu'on utilise en astronomie par commodité. Elle dérive bien sûr de la durée moyenne de l'année du calendrier julien mais cette durée ne correspond pas à la durée de l'année terrestre (l'année sidérale, si on se réfère aux étoiles).
    L'année julienne sert à définir l'année-lumière qui est une distance (les astrophysiciens utilisent une autre unité, le parsec) ou bien permet d'exprimer les périodes de révolution des planètes autour du Soleil (exemple pour Pluton : 248 années juliennes et 8 jours juliens, qu'on peut s'amuser à convertir en années terrestres sidérales si on veut).

    Est-elle pertinente pour exprimer le très grand (cosmos)
    Oui, s'il est bien question de l'année-lumière donc de distance.

    Il n'y a pas de raison non anthropocentrée d'exprimer la durée de vie d'un proton en terme d'année
    Et pourquoi pas ? c'est plus parlant qu'en secondes ou en heures.

    La seconde traditionnelle est une division de l'année
    Non

    ou avant d'avoir été objectivée par l'activité de particules...
    La définition "quantique" de la seconde est 100 000 fois plus précise que l'ancienne définition reposant sur l'année tropique.

    mais l'année a-t-elle été objectivée ?
    Ça ne veut rien dire. S'il est question de la révolution de la Terre autour du Soleil alors on parle d'années tropique, sidérale.... parfaitement définies.

    ...puisque la Terre, je crois, fait une spirale autour du soleil,
    ??? Problème de référentiel sûrement.

    ...et ralentit...
    Quand elle va vers l'aphélie (le point le plus éloigné de sa trajectoire).

    ...et tombe.
    Sans rencontrer le Soleil. Heureusement.

    Si vous prenez pour unité une année solaire, est-ce que cela change quelque chose à la physique nucléaire ?
    On ne le fait pas. À la limite pour les périodes radioactives on prend l'année julienne.

    Mais pourquoi l'héliocentrisme et comment objectiver une année ? Ne pourriez-vous pas définir l'année par la distance parcourue par la lumière en une année sachant que vous connaissez la vitesse de la lumière.
    "La distance parcourue par la lumière en une année" (année julienne pour être précis) s'appelle l'année-lumière et c'est une distance (en km) et non pas un temps.

  4. #34
    gts2

    Re : La combustion du Soleil

    J'ai l'impression (mais je peux me tromper) que le problème réside dans la signification d'une unité.
    Une grandeur physique pour être mesurée a besoin d'un étalon (l'unité), mais peu importe cet étalon, la grandeur physique n'en dépend pas.
    Si je mesure la hauteur d'un coquelicot, je peux l'exprimer en mètre si je suis en humain, en fourmimètre si je suis une fourmi, en girafemètre si je suis une girafe (je ne suis pas sûr qu'une girafe puisse voir un coquelicot), la hauteur du coquelicot ne changera pas.

    Donc les unités, initialement, étaient anthropocentrée de manière évidente : on prend un étalon qu'on puisse manipuler/estimer facilement : l'origine du mètre (la toise), le kilogramme (masse d'un litre d'eau), la première seconde (sic) (oscillation d'un pendule) qu'ensuite on essaie de rendre universel (au sens entre les peuples terrestres initiaiement puis de manière vraiment universel), mais lors de cette évolution l'étalon reste pour des raisons évidentes de continuité.

  5. #35
    Tawahi-Kiwi
    Modérateur

    Re : La combustion du Soleil

    Citation Envoyé par Lansberg Voir le message
    On ne le fait pas. À la limite pour les périodes radioactives on prend l'année julienne.
    En effet, meme dans le cas ou cela pourrait avoir de l'importance (radiochronologie), on utilise l'année julienne actuelle qui n'est pas bien differente de la durée d'une revolution terrestre il y a 4 milliards d'annees (et ne change donc pas trop entre la 'réalité astronomique' et la 'réalité physique'. Par contre, ce ne serait pas vrai si on utilisais une mesure astronomique de temps en journées terrestres, mais c'est une exception qui était déja reconnue depuis les années 50s. Dans l'absolu, ces durées de temps ne sont pas (plus) définies par les caracteristiques terrestres depuis 1967.

    Citation Envoyé par gts2
    ...mais lors de cette évolution l'étalon reste pour des raisons évidentes de continuité.
    La figure suivante montre en partie cette relation traditionelle qui existe.


    Wiki

    Citation Envoyé par pm42
    ...comme tu dis et il n'y aucun inconvénient à les garder et aucun avantage à les changer.
    passer le temps en systeme décimal aurait des avantages discutables

    T-K
    Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; 07/07/2024 à 09h41.
    If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)

  6. #36
    pm42

    Re : La combustion du Soleil

    Citation Envoyé par Tawahi-Kiwi Voir le message
    passer le temps en systeme décimal aurait des avantages discutables
    Ou pour éviter de faire de l'anthropocentré et de compter en base 10 sur nos doigt, on pourrait compter en base 12 ce qui aurait des avantages ce qui éviterait d'avoir à changer nos ratios entre les unités de temps.

    Ou on revient aux origines et on compte carrément en base 60 comme les mésopotamiens

  7. #37
    Lansberg

    Re : La combustion du Soleil

    Citation Envoyé par Arsinor Voir le message
    ... J'ajoute qu'il y a les deux autres questions aussi, que vous n'avez pas traitées. Il est probable que le mot d'"amalgame" ne soit pas scientifique. Je pense à des molécules tout simplement mais peut-être existe-il d'autres types de combinaisons d'atomes.
    Une combinaison d'atomes c'est bien une molécule ou un ion (porte une charge électrique positive ou négative).

    Aussi, je poserais la question suivante : peut-on calculer le nombre de combinaisons de n éléments, éléments représentés dans le Tableau de Mendeleïev dans son état actuel ?
    Ça revient à se demander combien de mots différents on pourrait écrire avec les lettres de l'alphabet...

    Question corollaire : combien y a-t-il de particules dans le cosmos ?
    Impossible de répondre précisément à cette question. Il ne peut s'agir que d'une estimation reposant sur quelques hypothèses cosmologiques. Pour l'univers observable (celui qui est accessible à l'investigation) et en s'en tenant à l'hydrogène (constitué d'un seul proton), on obtient un nombre colossal d'environ 1082 particules.

  8. #38
    pachacamac

    Re : La combustion du Soleil

    et si la matière noire était constituée de particules, alors il y aurait 5 fois plus de particules

  9. #39
    Lansberg

    Re : La combustion du Soleil

    En effet, ça compte !!!

  10. #40
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : La combustion du Soleil

    Le nombre de particules dans le cosmos est largement dominé par les photons (et les neutrinos), avec un ratio baryon sur photon
    nb/nγ ~ 5.10-10.

    On peut donc approximer le nombre de particules par le nombre de photons. Ces photons sont très largement dominés par ceux qui forment le fond diffus cosmologique, qui est un rayonnement thermique parfait. La densité de photon ργ est donnée par la loi de Planck pour une température de rayonnement T = 2,728 K :

    ργ = 2.107T3 γ/m3

    D'autre part on peut définir l'Univers observable par le volume enclôt par l'horizon des particules.

    V = (4π/3)R3

    avec R = 46 milliards d'années-lumière, l'horizon des particules

    Le nombre de photons dans l'univers est le produit de la densité par le volume soit :

    Nγ = Vργ ~ 1,5.1089

    Qu'on peut arrondir à 1090 pour avoir le nombre total de particules, en prenant en compte tout le reste .

    Note: concernant la matière noire, dans l'hypothèse mainstream des Wimps (des particules massives), ça ne changera pas l'ordre de grandeur, mais dans l'hypothèse axionique j'ignore jusqu'où ça pourrait grimper.
    Dernière modification par Gilgamesh ; 07/07/2024 à 23h32.
    Parcours Etranges

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