Tous tes raisonnements sur "l'incidence" ne valent pas grand chose car le facteur essentiel pour expliquer les différences de létalité (morts/contaminés) est le taux de détection, qui dépend de la politique de test et a été très variable d'un pays à l'autre . Le fait que l'Allemagne semble avoir une mortalité faible par rapport à la France avec la même incidence du nombre de cas n'est surement PAS du au fait que les malades meurent beaucoup moins, mais que la France a beaucoup moins testé que l'Allemagne, donc l'incidence en France est certainement bien plus grande (et le nombre de morts aussi donc). Meme si la comptabilité des morts souffre aussi d'incertitudes et de biais, ils sont probablement moins grands, et donc les décès par habitant sont surement plus significatifs de l'avancée de l'épidémie . La courbe des décès est aussi plus représentative des effets du confinement que la courbe des infections, là encore les politiques de tests ont pu varier . Bref les comparaisons sur des données aussi "brutes" sont quasiment impossibles à faire correctement.==========
Bon courage pour chercher une logique à ces chiffres ! Je n'en ai pas vraiment trouvée. Beaucoup de raisonnements qu'on admet pour d'autres épidémies sont faux avec le Covid-19. Et méfiez-vous de la désinformation, connue maintenant au sujet des masques et du gel hydroalcoolique, encore obscure pour le déconfinement.
Bonne santé à tous !
Et des chiffres moins rafraichissants :
https://ourworldindata.org/grapher/n...®ion=Europe
Quel est le pays d'Europe qui a actuellement la plus forte mortalité quotidienne ? la Suède.
Une autre : https://ourworldindata.org/grapher/c...ry=DNK+NOR+SWE
Ou comment le confinement diminue le nombre de cas d'un facteur entre 10 et 100 en gros :
https://ourworldindata.org/grapher/c...ry=DNK+NOR+SWE
Oui, mais finalement, la Suède atteindra plus rapidement le seuil d'immunité collective que le reste de l'Europe, avec un nombre de décès acceptable compte tenu des circonstances.Et des chiffres moins rafraichissants :
https://ourworldindata.org/grapher/n...-08®ion=Europe
Quel est le pays d'Europe qui a actuellement la plus forte mortalité quotidienne ? la Suède.
Une autre : https://ourworldindata.org/grapher/c...ry=DNK+NOR+SWE
Ou comment le confinement diminue le nombre de cas d'un facteur entre 10 et 100 en gros :
https://ourworldindata.org/grapher/c...ry=DNK+NOR+SWE
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Non. Selon l'étude citée par Nicophil, c'est bien la variante du virus antérieure à la mutation G614 qui circulait en Chine et en particulier à Wuhan jusqu'en mars. Et la variante contenant cette mutation qui circule très majoritairement en Europe depuis le "début" de l'épidémie : plus de 95% des échantillons en France et en Italie dès la première décade de mars, correspondant à des contaminations dans la deuxième quinzaine de février. Et déjà présente dans les échantillons "pré-mars", donc probablement déjà en circulation début février.C'est ce qui me fait penser que le virus a pu dans un premier temps être diffusé dans une forme moins agressive en Chine et être diffusé un peu partout, dans un second temps une mutation crée la souche qui provoque les cas graves Chinois et se diffuse aussi dans le monde avant de muter en Europe pour créer la souche la plus mortelle.
Pour ce qui est de la Chine l'évolution des chiffres avant leur confinement était très disparates d'une région à l'autre; peut-être une explication en faisant l'hypothèse de la coexistence de deux souches à partir de Décembre là-bas?
(d'ailleurs je serais curieux de savoir à quels patients correspondent les 12 échantillons "D614" et les 7 "G614" prélevés en France avant mars : en effet les quelques premiers cas avant la découverte du cluster de l'Oise étaient voyageurs arrivés de Chine en janvier ou de Singapour en février et leurs contacts directs. Je suis prêt à parier que les 12 échantillons "D614" correspondent à ces cas et les 7 "G614" aux premiers patients de Creil et Crépy-en-Valois).
Oui, mais la mortalité quotidienne en Suède est stable.Et des chiffres moins rafraichissants :
https://ourworldindata.org/grapher/n...-08®ion=Europe
Quel est le pays d'Europe qui a actuellement la plus forte mortalité quotidienne ? la Suède.
Une autre : https://ourworldindata.org/grapher/c...ry=DNK+NOR+SWE
Ou comment le confinement diminue le nombre de cas d'un facteur entre 10 et 100 en gros :
https://ourworldindata.org/grapher/c...ry=DNK+NOR+SWE
Qui sait à combien elle sera remontée en France dans un mois ou deux ? Et dans les autres pays qui ont ou vont déconfiner leur population ?
(en particulier j'ai lu une interview d'un épidémiologiste norvégien qui était prudent que toi dans sa réponse à propos de la comparaison entre les chiffres de mortalité dans son pays et en Suède.)
De toute façon, en l'absence de vaccin, on va tous aller plus ou moins lentement vers l'immunité collective. Certains (en tout cas les Suédois) avec une progression linéaire, les autres avec une progression plus en marches d'escalier. Ce n'est que si un traitement miracle permet entre temps de réduire la létalité que les Suédois auront (peut-être) eu tort.
En attendant je préférerais pouvoir aller passer mes vacances d'été en Suède.
Les données ne sont qu'une photo à un instant donné.
Difficile de predire l'avenir en effet :
1) Le virus mute à chaque visite chez un malade
2) Cette mutation peut être différente pour chaque particule virale
3) Il y a donc de milliard de milliard de mini mutation
4) Donc avec le temps le virus change
5) Il peut devenir plus virulent, ou au contraire il devient moins méchant avec l'évolution des mutations
6) Si on se repère aux épidémies passés , le virus devrait perdre de sa virulence. ( Mais cela n'est pas certain, c'est seulement la probabilité max )
7) Cette épidémie ressemble à celle des grippes antérieures ( Espagnole H1N1 , Russe etc ...)
8 ) En lisant les différentes thèses de Doctorat , la grippe n'est pas une affection banale du type " petite grippette " elle fait chaque fois plusieurs dizaines de milliers de morts...
Oui, mais la mortalité quotidienne en Suède est stable.
Qui sait à combien elle sera remontée en France dans un mois ou deux ? Et dans les autres pays qui ont ou vont déconfiner leur population ?
(en particulier j'ai lu une interview d'un épidémiologiste norvégien qui était prudent que toi dans sa réponse à propos de la comparaison entre les chiffres de mortalité dans son pays et en Suède.)
De toute façon, en l'absence de vaccin, on va tous aller plus ou moins lentement vers l'immunité collective. Certains (en tout cas les Suédois) avec une progression linéaire, les autres avec une progression plus en marches d'escalier. Ce n'est que si un traitement miracle permet entre temps de réduire la létalité que les Suédois auront (peut-être) eu tort.
En attendant je préférerais pouvoir aller passer mes vacances d'été en Suède.
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
En attendant, ce qu'on peut prédire selon les épidémiologiste c'est la manière dont on va devoir vivre en France pendant un an pour espérer éviter une seconde vague - si on y arrive, et c'est pas gagné.
Question de philosophie personnelle, mais perso je préférerais vivre "à la suédoise", quitte à avoir un risque plus élevé de tomber malade et peut-être d'en mourir.
De toute façon, comme myoper l'a dit a plusieurs reprises, il faut se faire à l'idée qu'on sera presque tous infectés un jour ou l'autre, et que ce n'est qu'une fois qu'on l'aura été qu'on sera débarrassés de ce poids (peut-être provisoirement, mais on peut quand-même espérer qu'un vaccin arrive avant que l'immunité acquise soit trop affaiblie pour nous mettre collectivement à l'abri d'une nouvelle épidémie).
L'idée générale en Suède est qu'il suffit que les personnes vulnérables se protègent et que le reste de la population évite les situations risquant de favoriser une propagation rapide du virus (rassemblements), pour que la proportion de cas graves reste assez faible pour ne pas risquer pas de dépasser la capacité des hôpitaux. Et pour le moment, les Suédois y arrivent sans fermeture des écoles, sans fermeture des restaurants et bistrots, et très majoritairement sans masques. Bref, en continuant de vivre presque normalement.
Mais faut pas rêver, ce qui est possible à Stockholm ne l'est probablement pas à Paris.
Bonjour Enthalpy,
Depuis le temps qu'on discute ici, il me semble qu'on a avancé dans le sens où on sait très bien qu'on ne peut pas comparer des chiffres bruts et des stratégies de lutte contre l'épidémie sans précautions, sans tenir compte des conditions initiales (quand et comment les premiers foyers d'infection sont apparus ...).
Chacune des remarques de ton message mérite une analyse, des hypothèses, et si jamais des confirmations mais ça m'étonnerait qu'on apporte toutes les réponses tant que l'épidémie n'est pas un peu "refroidie".
Le confinement imposé par certains gouvernements est une solution simple et coercitive d'imposer une distance sociale ete casser les chaînes de transmission du virus. Ce n'est pas la seule. C'est à mon avis plutôt une mesure d'urgence lorsqu'on n'a plus le temps de mettre autre chose en place. On peut penser que les pays qui n'ont pas eu besoin de le faire, étaient mieux parés que d'autres, mais ça ne remet pas en question l'efficacité de la mesure en elle-même. Selon moi, pour contrer au mieux une épidémie, il importe que le système de santé soit au plus près des conditions de vie de la population, et définisse les moyens d'actions les plus appropriés. Cela a pu se faire avec des méthodes différentes dans des pays aussi différents que l'Allemagne, la Corée du Sud ou la Grèce, pourquoi pas ?Sans confinement, l'épidémie a culminé puis baissé en Suède aussi, avec une incidence comparable aux autres pays.
Les raisonnements par similitude avec le rhume et la rougeole sont-ils faux ? Et si les porteurs asymptomatiques sont contagieux et bien plus nombreux, que pourrait bien apporter à la population la recherche via Bluetooth des contacts des seuls malades identifiés ?
Bonne santé à tous !
Je pense que cela ne fait aucun doute, si c'était par un vecteur autre on le saurait, et je n'ai pas vu un seul pangolin traîner par ici ...
Beaucoup de raisonnements basés sur des informations imparfaites paraissent faux, et comme on n'a pas toutes les informations sur ce pathogène encore imparfaitement connu ...
Désinformation sur masques et gel hydroalcoolique ?
FabiFlam
Non. Selon l'étude citée par Nicophil, c'est bien la variante du virus antérieure à la mutation G614 qui circulait en Chine et en particulier à Wuhan jusqu'en mars. Et la variante contenant cette mutation qui circule très majoritairement en Europe depuis le "début" de l'épidémie : plus de 95% des échantillons en France et en Italie dès la première décade de mars, correspondant à des contaminations dans la deuxième quinzaine de février. Et déjà présente dans les échantillons "pré-mars", donc probablement déjà en circulation début février.
(d'ailleurs je serais curieux de savoir à quels patients correspondent les 12 échantillons "D614" et les 7 "G614" prélevés en France avant mars : en effet les quelques premiers cas avant la découverte du cluster de l'Oise étaient voyageurs arrivés de Chine en janvier ou de Singapour en février et leurs contacts directs. Je suis prêt à parier que les 12 échantillons "D614" correspondent à ces cas et les 7 "G614" aux premiers patients de Creil et Crépy-en-Valois).
Pièce jointe 412286
La souche D614 est celle qui a été détectée en décembre en Chine cependant s'il y a confirmation de circulation du virus en France dès novembre on peut s'étonner du délai d’apparition de la pandémie.
La présence du virus en novembre est déduite par l'imagerie mais rien ne permet de dire que c'est la souche D614.
Hypothèse de départ :
Les mêmes causes produisent les mêmes effets
Avec le confinement et les règles barrières on a limité la propagation du virus
Tant qu'il existe un virus en circulation, l'épidémie peut reprendre.
La fin du confinement ou le relâchement de ce dernier en étant pas stricte sur des règles barrières strictes, une seconde vague va nécessairement commencer.
A la fin du confinement initial on se retrouve presque dans la situation de la 1° infection
Une seconde vague peut donc prendre naissance.
L'amplitude de cette vague va dépendre de la situation moléculaire du virus qui a muté, sans doute des conditions environnementales météo , et du comportement des personnes
L'expérience montre que cette 2° vague est beaucoup moins haute que la 1° ( Là rien n'est certain, mais c'est ce qui devrait arriver normalement )
Ce qui est encore plus difficile à prédire est la périodicité annuelle des infections ( La grippe Espagnole est réapparue plusieurs années après sous le nom grippe Russe )
J'espère que le déconfinement sera fait avec prudence pour éviter une reprise de l"épidémie et que toutes les mesures seront prises pour éviter d'injecter un virus dont le stade de mutation serait moins avancé que celui qui circule autour de nous .
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Effectivement. Pour ça il faudrait analyser les prélèvements effectués à l'époque (au moins sur le patient de Bondy fin décembre, mais on peut supposer qu'il y en a aussi eu d'effectués sur certains patients de Colmar). Je ne sais pas si c'est possible, voire déjà en cours.La souche D614 est celle qui a été détectée en décembre en Chine cependant s'il y a confirmation de circulation du virus en France dès novembre on peut s'étonner du délai d’apparition de la pandémie.
La présence du virus en novembre est déduite par l'imagerie mais rien ne permet de dire que c'est la souche D614.
Il pourrait aussi s'agir d'une variante du virus antérieure à celle qui circulait au moins à partir de décembre à Wuhan - cette possibilité est suggérée par l'autre étude que j'avais citée, même ci celle-ci est controversée (mais plutôt pour ses insuffisances, pas forcément pour ses conclusions).
Il suffit de "montrer" les insuffisances méthodologiques, pour que sans le dire la conclusion soit considérée comme sans grande valeur.
Les "letters" sont quand même bien lourdes....
Apparemment il faut grandement se méfier de cette courbe, les chiffres du pont du 1er mai ont été nettement réhaussés depuis (et les chiffres de ces tout derniers jours ne sont manifestement que partiels) :
https://en.wikipedia.org/wiki/COVID-19_pandemic_in_Sweden#Deaths_p er_day
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Par contre, en Allemagne, c'est reparti : https://www.rtbf.be/info/societe/det...ne?id=10498588
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Oui, pareil qu'en France (ou ailleurs) il y a un retard dans les déclarations les week-ends.Apparemment il faut grandement se méfier de cette courbe, les chiffres du pont du 1er mai ont été nettement réhaussés depuis (et les chiffres de ces tout derniers jours ne sont manifestement que partiels) :
https://en.wikipedia.org/wiki/COVID-19_pandemic_in_Sweden#Deaths_p er_day
C'est d'ailleurs précisé dans la page wikipedia où j'avais pris ce graphique :
"Data is compiled by Folkhälsomyndigheten at 11:30 (UTC+02:00) each day. Reports of new cases and deaths to Folkhälsomyndigheten might be delayed by up to several days, especially around weekends, possibly introducing delays in reported number of cases for the last few days"
Faut regarder la moyenne glissante sur 7 jours. Voici ce que ça donne (source des données) :
PS : dans le fichier Excel suédois, il y a une feuille avec la répartition des cas, des admissions en ICU et des décès par tranches d'âge.
Jusqu'au 8 mai, 65% des morts avaient plus de 80 ans, et 88% plus de 70 ans. Tout n'est pas rose en Suède.
Mais on peut voir les choses autrement : il y a moins de 400 morts de moins de 70 ans - donc parmi la population non confinée.
Les autorités de santé suédoises reconnaissent que la question des maisons de retraite n'a pas été bien gérée (comme en France...), et plus de la moitié des décès résultent de cet échec.
Pour les moins de 70 ans, le bilan est moins élevé qu'en France après 8 semaines de confinement (plus de 3000 morts pour une population 6,6 fois plus élevée qu'en Suède).
Si c'est exact, c'est valable pour tous les virus, y compris les virus circulant infectant habituellement l’humain.
1) Le virus mute à chaque visite chez un malade
2) Cette mutation peut être différente pour chaque particule virale
3) Il y a donc de milliard de milliard de mini mutation
4) Donc avec le temps le virus change
5) Il peut devenir plus virulent, ou au contraire il devient moins méchant avec l'évolution des mutations
6) Si on se repère aux épidémies passés , le virus devrait perdre de sa virulence. ( Mais cela n'est pas certain, c'est seulement la probabilité max )
7) Cette épidémie ressemble à celle des grippes antérieures ( Espagnole H1N1 , Russe etc ...)
8 ) En lisant les différentes thèses de Doctorat , la grippe n'est pas une affection banale du type " petite grippette " elle fait chaque fois plusieurs dizaines de milliers de morts...
A noter que les grippes H1N1 sont annuelles, depuis au moins un siècle, accompagnées d'une ou deux autres et que les mutations n'ont pour la plupart pas d'incidence sur le comportement du virus..
je trouve que ce qui manque comme information, ce sont des statistiques sur les modes de contamination (sans doute par manque de testage systématique et de remontées des chaines ) : est ce qu'on se contamine surtout au travail, entre amis, en famille, dans les transports en commun, dans des rassemblements (offices, concerts ... ?). Une analyse par typologie serait surement utile pour comprendre les différences entre les pays, et également pour voir où ce serait le plus efficace de casser des chaines. Il ne sert à rien de faire beaucoup d'efforts pour des modes de contamination qui contribuent peu au Ro (par exemple je ne suis pas très convaincu de la nécessité de porter masques et gants au supermarché, et de façon générale dans les magasins, personnellement je me lave soigneusement les mains avant et après, et j'éviter de croiser les gens de trop près, mais je n'ai jamais vu personne tousser à côté de moi par exemple).
Et bien ça, c'est une donnée qui manque car dans pas mal de cas, il n'est pas retrouvé de contact évident et parfois, on subodore que la contagion ait été très indirecte, j'allais même dire quasiment évanescente...je trouve que ce qui manque comme information, ce sont des statistiques sur les modes de contamination (sans doute par manque de testage systématique et de remontées des chaines ) : est ce qu'on se contamine surtout au travail, entre amis, en famille, dans les transports en commun, dans des rassemblements (offices, concerts ... ?).
Aucun problème Yves, cet article lève mes derniers doutes :Ceci dit : il faudrait au moins que ce soit confirmé par un test PCR positif sur des prélèvements effectués sur certains des patients concernés, s'il y en a eu et s'ils ont été conservés (comme cela a été fait pour les patients hospitalisés à Bondy parmi lesquels un seul cas a pu être confirmé; mais je ne sais pas quelle est la probabilité de détecter la présence du virus dans un prélèvement conservé depuis 6 mois).
https://www.francetvinfo.fr/sante/ma...e_3951051.html
Depuis quelques semaines, plusieurs hôpitaux lancent, comme à Bondy et Bobigny, des recherches pour tenter de retracer son arrivée. Un cas datant du 2 décembre a ainsi été confirmé par scanner et test PCR à l'hôpital Albert-Schweitzer à Colmar (Haut-Rhin), a appris franceinfo auprès du département d'imagerie médicale de l'hôpital.
Et même avant, d'après les premiers résultats du travail piloté par Michel Schmitt, chef du département d'imagerie médicale à l'hôpital Albert-Schweitzer de Colmar. Le médecin et son équipe ont récemment analysé 2 456 scanners, des examens effectués entre le 1er novembre 2019 et le 30 avril dernier. Résultat : 16 scanners sont estimés "typiques Covid-19" en novembre et décembre, avec deux premiers cas les 16 et 17 novembre."Il est très possible que le virus se soit retrouvé de manière ponctuelle sur le territoire dès le mois de décembre, avec l'arrivée du virus en Chine" quelques semaines plus tôt, prévient le virologue Etienne Simon-Lorière de l'Institut Pasteur. "Ce ne sont pas forcément ces cas qui ont lancé l'épidémie."
Pour y voir plus clair, un séquençage du virus porté par le patient est nécessaire. Il est en cours, précise Yves Cohen à franceinfo.
En réalité, "il y a eu de multiples patients zéro", c'est-à-dire "au moins une dizaine d'introductions séparées du virus en France", estime Etienne Simon-Lorière. Plusieurs de ces introductions "n'ont pas contribué à la circulation intense du virus" sur le territoire, mais "il est très difficile de savoir lesquelles".
Nombreux sont les hôpitaux, comme ceux de Colmar, Bondy et Bobigny, à réexaminer des dossiers passés. Yves Cohen évoque le cas de la Pitié Salpêtrière à Paris, ou de "certains hôpitaux dans le Grand-Est". Les hôpitaux Raymond-Poincaré et Ambroise-Paré, dans les Hauts-de-Seine, ont débuté ces recherches lundi. Ils vont analyser les tests PCR de près de 2 000 patients, tous atteints d'une infection respiratoire entre le 1er novembre 2019 et début mars 2020. "Nous n'y avions pas forcément pensé avant. L'étude d'Yves Cohen nous a intrigués", raconte Djillali Annane, chef du service de réanimation médicale de l'hôpital Raymond-Poincaré, à Garches."Il nous est apparu indispensable, d'un point de vue médical, de vérifier que nous n'étions pas passés à côté d'un diagnostic pour nos patients."
Dernière modification par Nicophil ; 09/05/2020 à 19h33.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
ca peut rentrer dans les statistiques comme une proportion de risque sans contact avéré, par des surfaces contaminées, etc ... c'est aussi bon à savoir ..
En Dordogne;
Enterrement le 24 avril, plus de 20 personnes ( combien ? ), 103 tests réalisés après un patient identifié covid le 30. 103 on imagine entre les cas contacts du patient plus les gens à l'enterrement. Et en tout, 9 positifs ( 8 nouveaux soit bénins soit asymptomatiques )
Finalement, puisque les 8 positifs, il a fallu "aller les chercher", la bonne nouvelle serait une présence du virus plus forte qu'on l'imagine....
Ca me parait cohérent avec ce que je disais : avec un Ro de 3, on est loin de contaminer toutes les personnes qu'on rencontre ! un taux de 10 % me parait raisonnable.
Et dans la video, on voit que le "contaminateur" s'enduit consciencieusement les mains de peinture fluorescente, ce qui n'est probablement pas le cas. Se laver les mains est la première chose à faire, et bien sur particulièrement avant de manger en groupe ! Il est probable que le respect assez strict des gestes barrières et de la limite à moins de 10 des personnes rencontrées serait déjà assez efficace pour limiter la propagation, sans avoir forcément besoin d'interdire de sortir de chez soi et l'accès à tous les sites naturels.
cf. la Suède : ce que tu écris ci-dessus (sans masques !) + télétravail généralisé (50% fin avril) + réduction du risque de contamination des personnes vulnérables (au moins celles qui respectent les recommandations).
Et la réduction de la fréquentation des transports en commun (un des problèmes majeurs en région parisienne) se fait naturellement, sans occasionner d'excès de trafic sur les routes :
Envoyé par wikipediaIn April, many of the organisations running the public transport systems for the Swedish counties had reported a 50% drop of public transport usage, including Kalmar Länstrafik in Kalmar County, Skånetrafiken in Skåne County, Stockholm Public Transport in Stockholm County, and Västtrafik in Västra Götaland County. In Stockholm, the streets grew increasingly emptier, with a 30% drop in the number of cars, and 70% less pedestrians
Dernière modification par yves95210 ; 10/05/2020 à 08h33.
En fait c'est frappant de voir comment on est passé d'un extrême à l'autre : juste avant le confinement, même des personnes censées être au courant pouvaient ignorer des mesures très simples, et maintenant on a l'impression que chacun serait une machine à asperger de virus tout son entourage et c'est limite si il ne faudrait pas porter une combinaison spatiale en sortant ! (j'exagère bien sûr mais certains dessins humoristiques montraient ça).
Comme exemple de comportement plus que "léger", je donnerais deux exemples : non pas pour jeter particulièrement la pierre à quiconque, mais pour montrer à quel point on peut être facilement "inconscient".
Les premières mesures ont été décrétées, vous vous en souvenez, le jeudi 12 mars (fermeture des universités en particulier), avant le confinement total annoncé dimanche 15 pour le mardi 17. Le mercredi 11 mars, le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, organisait un meeting entre 500 et 1000 personnes pour les municipales, avec un sympathique match de football organisées entre personnalités politiques de haut plan, toutes connues pour leur engagement écologique et citoyen : François Ruffin, Audrey Pulvar, Clementine Autin, etc ... dont vous pouvez voir encore les jolies images ici par exemple : https://www.francebleu.fr/infos/poli...lle-1583949490
Encore une fois ce n'est pas pour jeter la pierre à ces personnalités, juste pour illustrer à quel point l'ambiance a changé, vous imaginez proposer ça aujourd'hui ... et pourtant ce sont des personnes dont on aurait pu penser qu'elles auraient pu être particulièrement sensibles et informées.
Une autre anecdote bien moins "people" mais tout aussi révélatrice : après l'annonce de la fermeture des universités, la présidence de l'Université de la meme ville organise une réunion d'urgence de 30 personnes "importantes" (directeurs d'UFR) pour faire le point sur le plan de continuité pédagogique et la façon dont l'enseignement peut se poursuivre. Mais cette réunion est convoquée dans la meme salle que d'habitude, où tout le monde est serré autour d'une table de capacité juste suffisante pendant plusieurs heures, à moins d'un mètre l'un de l'autre. Il a fallu qu'un des directeurs propose plutot de la tenir dans un grand amphi avec mesures de distanciation (APRES donc l'annonce des premières mesures ) pour qu'ils y pensent (la plupart des gens ne connaissaient pas zoom ce vendredi ..).
Ce ne sont que deux anecdotes, bien sur tout le monde en aura des similaires de cette semaine là. Mais peut etre que du coup on exagère dans l'autre sens pour compenser ?
Je ne crois pas. Tant qu'il y aura des centaines de nouvelles infections chaque jour, les mesures "barrière" devront être maintenues le plus strictement possible. Le grand danger est de croire qu'on voit le bout du tunnel parce que les courbes sont en baisse, et de relâcher l'attention. Une deuxième vague nous guette, faisons en sorte qu'elle ne se produise pas, car un retour en arrière avec un re-confinement général serait catastrophique à plus d'un titre. Je pense d'abord au repos dont le personnel soignant a besoin, au traitement d'autres pathologies qui ont dû être reportées, à l'effondrement de l'économie....
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Réunions du conseil scientifique à l’Élysée ici les 5 et 24/03 : https://www.elysee.fr/emmanuel-macro...re-le-covid-19
https://www.elysee.fr/emmanuel-macro...re-le-covid-19
Les plus informés ne prenaient aucunes précautions à cette période là.