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Il me semble que, dans un premier temps et en l'absence de traitement efficace, il soit logique de réduire la charge virale pour faire barrage aux complications ultérieures. Ne rien faire et attendre que le patient soit aux soins intensifs est criminel, et c'est ce qu'on a fait avec tous ces gens qui présentaient des symptômes bénins, qu'on ne testait même pas, et qu'on a renvoyé chez eux. Après, pour ceux dont l'état s'est aggravé, il était trop tard et beaucoup sont morts de cette façon.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Attention au fait que jamais le moindre anti-viral n'a montré d'activité qui marchent mieux qu'un placébo ou à peine (quelques critères cliniques ou biologiques sont démontrés mais de guérison clinique ou de diminution du nombre d'hospitalisation ou complication, ce n'est jamais significatif), sauf la trithérapie du HIV qui doit être suivie à vie et d'évolution clinique lente.
Alors même s'il marchait comme le meilleur antiviral jamais connu, ce traitement qui n'a jamais fonctionné sur aucun anti-virus connu, en particulier sur les coronavirus, il est presque certain que le résultat ne se verrait (quasiment ?) pas par rapport à une population non traitée, à moins d'un miracle, hors champ des observation actuellement.
Bonjour Yves,Et c'est très bien.
Si l'équipe de Raoult avait mené son étude dans des conditions aussi rigoureuses plutôt que de se précipiter pour être la première à publier et de se répandre dans les média pour promouvoir un traitement miracle sur la base de premiers résultats peu significatifs, on aurait sans-doute déjà aujourd'hui des résultats (positifs ou négatifs) incontestables. Et peut-être un traitement disponible permettant de limiter le nombre de cas graves, et surtout d'enrayer l'épidémie.
Voici les réponses du CHU d'Angers aux questions fréquentes des internautes à propos sur de l'initiative HYCOVID, c'est très instructif:
https://www.chu-angers.fr/le-chu-ang...=1579108443982
cdlt,
GBo
Outre ma réponse précédente, rien ne dit que réduire la charge virale réduirait les complications de type SRAS car on ne connait pas la proportion de ces détresses dues à la réaction immunitaire comparativement à celle due à une virémie intracellulaire importante.Il me semble que, dans un premier temps et en l'absence de traitement efficace, il soit logique de réduire la charge virale pour faire barrage aux complications ultérieures. Ne rien faire et attendre que le patient soit aux soins intensifs est criminel, et c'est ce qu'on a fait avec tous ces gens qui présentaient des symptômes bénins, qu'on ne testait même pas, et qu'on a renvoyé chez eux. Après, pour ceux dont l'état s'est aggravé, il était trop tard et beaucoup sont morts de cette façon.
Et aucun traitement n'a jamais démontré le moindre effet sur cette virémie puisqu'on ne peut pas la mesurer, sauf expérimentalement et très grossièrement, via ne récupération des cellules des lavages bronchoalvéolaires.
Je ne dis pas que ce n'est pas le moment de
Merci. Au moins on peut être sûr que cette étude ne sera pas biaisée. Et ça ne fait que confirmer ce que je pensais : si elle l'avait souhaité, ou n'avait pas été convaincue par avance du résultat qu'elle allait obtenir, l'équipe de Raoult avait les moyens de mener une étude aussi rigoureuse (même sur un moins grand nombre de patients), qui aurait produit des résultats irréfutables au lieu d'entraîner toute cette polémique - due essentiellement à sa façon de communiquer.Bonjour Yves,
Voici les réponses du CHU d'Angers aux questions fréquentes des internautes à propos sur de l'initiative HYCOVID, c'est très instructif:
https://www.chu-angers.fr/le-chu-ang...=1579108443982
cdlt,
GBo
On ne va pas refaire l'histoire, mais si les résultats de l'étude Hycovid sont positifs, le manque de rigueur de l'étude de Raoult et la façon dont il l'a médiatisée auront conduit a un beau gâchis, même s'il avait raison sur le traitement et son domaine d'application.
Ah! Enfin une bonne nouvelle:
https://www.chu-angers.fr/le-chu-ang...=1579108443982
On attend avec impatience les résultats.....
Une petite critique sur les critères d'inclusion: 75 ans et + .
Une borne plus basse (70 par exemple) aurait permis d'atteindre plus vite l'effectif total prévu pour l'essai... et puis je suis grognon: je ne peux être inclus dans l'essai (éventuellement ) : je suis trop jeune ... de 5 ans....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Tu as encore tes chances car il y a un OU logique dans le recrutement d'HYCOVID :
- les patients de plus de 75 ans présentant des formes non graves de COVID-19, OU
- les patients de tout âge (également diagnostiqués COVID-19) présentant une atteinte pulmonaire non grave
Le Q/A rajoute:
"L’étude HYCOVID n’inclue pas des patients jeunes et sans signes d’atteinte pulmonaire, car leur risque de déclarer une forme grave de Covid-19 est très faible. La probabilité que leur état soit amélioré par un traitement, quel qu’il soit, est donc très faible."
cdlt,
GBo
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
C'est quoi une virémie intracellulaire importante ?
Je pensais qu'une cellule infectée serait occupée à produire du virus au lieu de remplir sa fonction, et que du coup les virus produits se retrouvent dans le milieu extracellulaire au plus tard à la mort de la cellule.
Oui, c'est ça: c'est le fait que la cellule ne remplisse plus sa fonction parce qu'elle produit les virions ; en gros, plus elle est occupée à en produire, moins elle fonctionne. Donc, la dégradation de la fonction cellulaire dépend de la quantité produite, donc contenue dans la cellule durant toute la période de la défaillance.
Par contre, à quel rythme (vitesse) sont ils fabriqués et relargués ?
Quelle quantité (nécessaire à saturer le fonctionnement d'une cellule) suivant le type cellulaire ?
Suivant le tissus, quelle proportion de l'organe (quantité cellulaire) doit être infestée pour être en défaillance ?
Ensuite, à quelle "vitesse" les virus relargués dans la circulation générale se refixent à d'autres cellules et ne font plus mesurable dans la charge circulante ?
Ce que je veux dire, c'est que la virémie peut être modérée alors que l'atteinte tissulaire est importante.
Bien sur que tu as raison quand tu relèves qu'il y a corrélation, mais selon quelle proportion et surtout quelle cinétique ?
On peut donc avoir une virémie faible à une période ou les cellules finissent leur vie et ont une production (virémie) déclinante jusqu'au moment ou les cellules relarguent leurs dernières productions avant destruction (plus ou moins importante) et défaillance de l'organe.
HYCOVID
bonne nouvelle en effet
j' espere qu' il n' auront pas zappé le zinc ...
https://youtu.be/U7F1cnWup9M
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Intéressant. L'étude Coréenne, si j'ai bien compris, a été publiée en février 2020. Elle semble aller dans le même sens que celui préconisé par Raoult et, effectivement, quand on regarde le bilan du taux de mortalité Coréen, il n'y a pas photo.HYCOVID
bonne nouvelle en effet
j' espere qu' il n' auront pas zappé le zinc ...
https://youtu.be/U7F1cnWup9M
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Attention au fait que ce n'est pas beaucoup qui en sont morts mais plutôt peu (on rapportera exactement aux cas totaux mais on est de l'ordre du % qui est admis en réa).Il me semble que, dans un premier temps et en l'absence de traitement efficace, il soit logique de réduire la charge virale pour faire barrage aux complications ultérieures. Ne rien faire et attendre que le patient soit aux soins intensifs est criminel, et c'est ce qu'on a fait avec tous ces gens qui présentaient des symptômes bénins, qu'on ne testait même pas, et qu'on a renvoyé chez eux. Après, pour ceux dont l'état s'est aggravé, il était trop tard et beaucoup sont morts de cette façon.
Il faut aussi que diminution de la charge virale ne signifie ni guérison ni même diminution de mortalité ou des complications: dans la grippe, on a une diminution de la charge virale grâce à l'antiviral de référence et le seul effet qu'on met en évidence, c'est la réduction des signes cliniques de 12 à 24 heures sans autre effet sur la morbimortalité. Par contre, ils sont exposés aux effets secondaires qui, sur une masse de patient traités va faire émerger bien plus de problèmes que de bénéfices.
Au fait, comment est estimée ou est prévu d'être estimée la charge virale: sérologique, j'ai supposé ?
Le Dr. Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France, appelle aujourd'hui à ne plus perdre de temps et de permettre l'usage de l'hydroxychloroquine en dehors du cadre prévu initialement.
Un commentaire ?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Oui, il dit ça avec Douste-Blazy qui a donné une interview laquelle est un grand moment notamment parce qu'il fait exactement la même erreur de raisonnement qu'on a vu 100 fois.
Il pose à priori que le traitement marche et donc qu'il faut le donner. Sauf que bien entendu, on n'a aucune de preuve.
L'autre truc incroyable qu'ils font, c'est de faire une pétition. Là encore, on est dans une logique purement politique qui consiste à court-circuiter la démarche scientifique.
Pourquoi ne pas décider du confinement par référendum aussi ? On a une idée assez précise du résultat.
Au passage, revenir en permanence sur le sujet en ignorant l'ensemble des arguments donnés notamment par des gens qui semblent maitriser leur sujet (myoper et autres) est étonnant.
Il y a la position émotionnelle et permettre aux gens dans ce contexte d'en rendre le risque après leur avoir expliqué.
Il faudra une efficacité jamais constatée pour un anti-viral, un effet qui ne sera utile que sur moins d'un pourcent des patients, voire encore moins, qui verra son taux d'effets secondaires, s'il est utilisé à titre systématique, devenir prégnant dans la population visée, d’autant qu'ils seront multipliés avec l'antibiotique associé.
Il y aura les effets secondaires non graves qui vont conduire à un sur-usage de traitements symptomatiques qui auront leurs propres effets secondaires (les neuroleptiques pour le nausées, les problèmes des différents antalgiques, etc.).
Il y aura les effets secondaires sévères: si on a par exemple un AC sur 1000 patients traités (vu le profil des molécules et le contexte d'utilisation et en ne considérant qu'un des risques aigus provoqués), soit 1000 par Million induits directement par le traitement.
Je suis toujours étonné par la croyance en un médicament qui marche = 100% de gens sauvés. Du jamais vu en médecine ; c'est simple, il n'y aurait plus besoin de médecins.
Concernant l’efficacité: une efficacité "bonne" est évidente et saute aux yeux dans les études et ce n'est évidemment pas le cas, avec même des études négatives (à commencer par l'étude chinoise au départ de la rumeur) qui font toujours débat.
Quand on doit multiplier et regarder de multiples façons pour en sortir un résultat dont la significativité n'est pas évidente, c'est qu'on aura, en cas de positivité, une efficacité qui sera à peine supérieure à l'évolution spontanée. Et pour l'instant, en terme d'efficacité, on a que des déclarations d'intention... Mais ce n'est pas fini.
La balance avec les effets secondaires qui, eux, sont systématiques devient alors nettement défavorable en cas d'utilisation systématique.
C'est tout le boulot du médecin que de dégager une indication qui permette d'en dégager un bénéfice et je n'ai pas connaissance d'un traitement curatif ayant cette propriété. Même la prophylaxie antibiotique pourtant ciblée commence à être remise en question , juste au vu des effets des résistances.
Il sera donc peut être efficace mais il va forcément décevoir vu que les gens qui projettent leurs croyances dessus en ignorant ce qu'est une efficacité et négligent les effets secondaires.
En temps normal, on donne de la chloroquine à titre préventif, pour des gens qui ne sont pas malades mais qui se rendent en Afrique sub-saharienne, pour se prémunir contre le paludisme. Et là, plus de problème, plus de danger de contre-indication ? Si, bien sûr, et il faut effectivement s'entourer de précautions. Mais les effets secondaires sont bien connus depuis plus de 40 ans, et dés l'instant où les précautions nécessaires sont prises préventivement, cela ne posait, jusqu'ici, aucun problème.
Les Coréens ont rapidement vu que ça donnait des résultats encourageants. Résultat : 174 morts en Corée contre 6507 en France.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Tu as la référence d'une étude scientifique sur l'utilisation de la chloroquine en Corée ?En temps normal, on donne de la chloroquine à titre préventif, pour des gens qui ne sont pas malades mais qui se rendent en Afrique sub-saharienne, pour se prémunir contre le paludisme. Et là, plus de problème, plus de danger de contre-indication ? Si, bien sûr, et il faut effectivement s'entourer de précautions. Mais les effets secondaires sont bien connus depuis plus de 40 ans, et dés l'instant où les précautions nécessaires sont prises préventivement, cela ne posait, jusqu'ici, aucun problème.
Les Coréens ont rapidement vu que ça donnait des résultats encourageants. Résultat : 174 morts en Corée contre 6507 en France.
Les 174 morts en Corée, ça ne serait pas juste le résultat de leur politique de prévention (distanciation sociale, gestes barrière, masques, quarantaines) ?
Puisque tu t'intéresses au chiffres, ils n'ont que 10000 cas confirmés - et pas que des cas graves puisqu'ils testent tous les cas suspects. Sachant qu'il y a moins de 20% de cas graves, la létalité calculée uniquement sur ces cas ne doit pas être très différente en Corée et en France.
Faut arrêter avec les arguments bidon issus d'une interprétation biaisée de chiffres auxquels on ne comprend rien.
Bien sur que non: on en donnait à une époque ou la pharmacovigilance était pour le moins inexistante et malgré cela, justement, on a relevé tous ces dégâts.
On vous fait une liste des effets secondaires et vous dites qu'il y a pas de problèmes ?
Donc, non seulement ils existent mais ils sont très probablement sous estimés.
A l'époque, il y avait des contre_indications, des intolérances et des accidents et il n'est plus utilisé du fait de la résistance systématique (sauf en association avec le proguanil) avec toutes ces effets toujours notés dans la notice, constatés et pourvoyant les services de soins.
Si, justement car on observe tous ces problèmes allant jusqu'à la mort en prenant ces précautions: ou avez vous vu que les effets secondaires disparaissaient de l'effet d'un médicament ?
C'est devenu magique ?
Une infection virale met la plupart des patients en position de contre-indication du fait ne serai-ce que de son atteinte rénale.
Alors avec un antibio qui potentialise ces problèmes et les atteintes neuro et cardiaques associées les multiplient carrément: en médecine, c'est ce qu'on apelle une utilisation des plus risquées.
Chiffres non contrôlés qui n'ont pas le moindre rapport avec ce traitement.
D'ailleurs: mortalité par chlorok: 12 millions ?
EDIT:
Votre raisonnement se base sur une absence d'effets secondaires et s'ils existaient quand même, on les ferait disparaitre en les surveillant. Ce qui est inepte.
En ce qui concerne les chiffre de la Corée, Yves vous montre que c'est, au mieux comme en France (1.7 %, un trrrrès mauvais résultat pour une infection dont l'évolution spontanée ne fait qu'un % de mortalité, donc ça prouve qu'il faut éviter ce traitement).
Encore un argument spécieux. On donne la chloroquine à titre préventif (et à des doses plus faibles) à des gens en général en bonne santé (pas cardiaques, etc.) parce que la balance bénéfice / risques est favorable.
Tu connais des gens qui ont chopé le paludisme (moi oui) ? Dans ce cas tu peux facilement évaluer le bénéfice d'un traitement préventif.
Et prendre un risque à titre personnel de 1 pour 1000 d'avoir des séquelles graves d'un traitement parce qu'on est motivé par un voyage en Afrique, professionnel ou touristique, ce n'est pas la même chose que de faire prendre le même risque à tous les malades du Covid-19 (puisque c'est ce que veulent Raoult and co), alors que pour la grande majorité d'entre eux le bénéfice, en plus d'être hypothétique, est statistiquement encore plus faible (à part les sujets à risque, la létalité du Covid-19 pour les moins de 50 ans est bien plus faible que 1 pour 1000).
Vaudrait mieux leur prescrire un traitement contre l'hypocondrie.
Bien sûr qu'un a priori est posé, le discours est en gros: "Il faut faire baisser la charge virale dès le début, on propose tel traitement, on a fait des "études", vous critiquez celles-ci, ok mais en attendant vos résultats, vous n'avez rien a proposer aux patients, et au vu des effets secondaires connus (cela fait des décennies que la molécule est administrée), il n'y a pas justification à "interdire" son emploi en attendant vos résultats dans x jours". En gros, comme si on disait à un malade, on n'a pas de traitement, certains disent que l'huile de foie de morue fonctionne, on pense que peut-être ou pas, donc prenez rien en attendant confirmation".
La demande d'une partie des médecins (qui prennent le côté urgent en compte) est le contraire, en attendant prenez ce truc comme on a rien de prouvé scientifiquement et il y a querelle, qui sera dissipée suite aux études, ça peut valoir le coup une diarrhée car si votre cas s'aggrave après ça sera au petit bonheur la chance...
Je schématise...et ne prends pas partie, juste un essai de traduction de la logique donnée par Pelloux et autres.
Oui, trouver moyen de faire pression...Dès fois c'est pour le moins perturbant., et d'autres fois peut sembler nécessaire. Une chose que je trouve incroyable, c'est à propos des tests, les labos vétérinaires proposent depuis la mi-mars leurs infrastructures et savoir faire à l'état pour pouvoir effectuer 150 à 300.000 tests quotidiennement, la réponse est à ce jour négative (problème réglementaires, on peut noter que nos voisins limitrophe eux ont accepté l'aide de leurs labos pourtant soumis aux mêmes règlements de l'UE).L'autre truc incroyable qu'ils font, c'est de faire une pétition.
Tout ça pour dire que la logique de certains citoyens peut être égale à la logique de l'état, que ce soit dans un sens ou l'autre.
+1Il y aura les effets secondaires sévères: si on a par exemple un AC sur 1000 patients traités (vu le profil des molécules et le contexte d'utilisation et en ne considérant qu'un des risques aigus provoqués), soit 1000 par Million induits directement par le traitement.
Je suis toujours étonné par la croyance en un médicament qui marche = 100% de gens sauvés. Du jamais vu en médecine ; c'est simple, il n'y aurait plus besoin de médecins.
Voilà une étude (encore en preprint) sur les risques cardiaques potentiellement mortels de l'association hydrochloroquine avec l'azitromycine, risques majorés par la maladie COVID-9:
The QT Interval in Patients with SARS-CoV-2 Infection Treated with Hydroxychloroquine/Azithromycin
https://www.medrxiv.org/content/10.1...050v1.full.pdf
In this preliminary work we found that the in patients treated with HY/AZ QTc prolonged significantly. In 11% of patients, QTc prolonged to >500 ms, a known marker for high risk of malignant arrhythmia and sudden cardiac death [13-15]. Of note, recent guidance suggested screening of candidate patients for novel SARS-CoV-2 therapies, including HY/AZ based on baseline QTc [16]. Our data suggest that baseline QTc is not a reliable predictor of severe QTc prolongation in these patients. We suggest that QTc should be followed repeatedly in patients with SARS-CoV-2 infection treated with HY/AZ, particularly in patients with renal failure, a common complication in patients with SARS-CoV-2.
En résumé pour papy qui s'enferre dans la pensée magique (ce qu'on peut comprendre, mais on est sur un forum scientifique quand même):
Chloro = danger
Chloro + Azi = danger+
Chloro + Azi + COVID-19 = danger++
Dernière modification par GBo ; 04/04/2020 à 14h18.
Ce n'est pas ce qui le fera changer d'avis...Il y a t-il un médecin qui administre un médicament qu'il sait potentiellement mortel si son patient est atteint d'une maladie incompatible avec le médicament en question (car, sauf erreur, c'est bien ça qui rend celui-ci potentiellement mortel)?
J'en connais un à Marseille, d'ailleurs on ne sait pas de quoi est mort le patient de sa cohorte, ni pourquoi d'autres sont partis en soins intensifs.
En fait, il n'y a pas de médecins qui sont contre l'usage. Ils précisent simplement que, juste vis à vis de ce discours:Bien sûr qu'un a priori est posé, le discours est en gros: "Il faut faire baisser la charge virale dès le début, on propose tel traitement, on a fait des "études", vous critiquez celles-ci, ok mais en attendant vos résultats, vous n'avez rien a proposer aux patients, et au vu des effets secondaires connus (cela fait des décennies que la molécule est administrée), il n'y a pas justification à "interdire" son emploi en attendant vos résultats dans x jours". En gros, comme si on disait à un malade, on n'a pas de traitement, certains disent que l'huile de foie de morue fonctionne, on pense que peut-être ou pas, donc prenez rien en attendant confirmation".
La demande d'une partie des médecins (qui prennent le côté urgent en compte) est le contraire, en attendant prenez ce truc comme on a rien de prouvé scientifiquement et il y a querelle, qui sera dissipée suite aux études, ça peut valoir le coup une diarrhée car si votre cas s'aggrave après ça sera au petit bonheur la chance...
Je schématise...et ne prends pas partie, juste un essai de traduction de la logique donnée par Pelloux et autres.
- Ce n'est pas de l'huile de foie de morue.
- C'est d'ailleurs un toxique à la notice bien fournie.
- Qu'il n'y a pas "aucun traitement".
- Outre le traitement de référence, il y en a d'autres aussi prometteurs, peut être plus.
- Que rien ne prouve que faire baisser la virémie va éviter un SRAS qui pourrait être une réaction inflammatoire indépendante de celle-ci (du type allergique).
- Ça fait des décennies qu'on donne aussi des antiinflammatoires: non seulement ils ont tués plus de gens que tous les scandales sanitaires connus mais ils sont même contre-indiqués dans ce cas.
- Rien ne montre non plus que la virémie va baisser in vivo.
- On reproche à certaines études de se focaliser sur certains critères secondaires: on se moque de la virémie si le patient ne guérit pas.
Bref, ceci réglé, tous les médecins utiliseront un traitement.
, je suis même d'accord pour que quiconque en fasse la demande, obtienne son traitement désiré: situation de crise, réponse de crise.
Par contre, une fois expliqué, le patient prend ses responsabilités et signe un refus de prise en charge hospitalière et médicale pour tout motif que ce soit durant les 6 semaines suivantes.