Bien sûr. Il est clair que l'administration de l'hydroxychloroquine ne peut se faire qu'en milieu hospitalier, ne fût-ce que pour le suivi des contre-indications. Quant à la chloroquine, elle serait souvent mortelle en cas d'auto-médication.Salut,
Avant de poster la question, as-tu au moins lu les messages précédents, le document (recommandations officielles en Belgique) dont j'avais mis le lien, et dont j'avais copié-collé un extrait ?
Les gens sérieux, même quand ils envisagent une utilisation pour traiter des cas "mild or moderate" (et/ou de sujets à risque de comorbidité), parlent de le faire uniquement à l'hôpital : "NB: stop hydroxychloroquine if follow-up at home". Et cela compte-tenu de toutes les inconnues qu'il y a encore sur ce traitement et sa balance bénéfice / risque.
Penses-tu que nos hôpitaux seraient capables d'accueillir les centaines de milliers de patients sous traitement si celui-ci était prescrit massivement à des patients n'ayant que des symptômes bénins ?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
donc vous avez vu ça a la télé et vous en déduisez qu'il y a réduction de la charge virale...je ne pretend pas apprendre aux medecins quoi que ce soit, mais quand un membre de son equipe, un imminent professeur, s'agace en direct de toutes vos tergiversations et insiste sur les résultats obtenus bien plus importants en nombre que ceux que veulent bien démontés vos medecins stars à la télé. je prefere écouter ceux qui agissent, que ceux qui réagissent et les me too et les faits ce que je te dis mais ne fais pas ce que je fais. enfin, concernant les resultats visibles de la charge virale sur des images de poumons au scanner, je ne pretend rien, je rapporte juste ce que le commun des mortels est capable de voir sur les images montrées par des medecins à la télé lorsque ils presentent des images de poumons en coupe presentés avant et aprés envahissement de l'infection. si vous n'avez pas vu ces images je vous conseille de changer de chaines d'infos.
avez vous au moins compris ce qui ne va pas dans les données de Raoult ?
La vie trouve toujours un chemin
Je pense qu'il s'agit de celui-ci, en tout cas le papier est chinois, publié le 9 Mars (soumis le 25 Février) dans une revue américaine d'infectiologie:
In Vitro Antiviral Activity and Projection of Optimized Dosing Design of Hydroxychloroquine for the Treatment of Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2)
https://academic.oup.com/cid/advance...searchresult=1
Mais comme le titre l'indique, c'est juste une étude in vitro, pas clinique.
Dernière modification par GBo ; 24/03/2020 à 17h08.
Il y a celle-ci, et ça c'est bien une étude chinoise clinique:Il y a quelque chose que je ne comprends pas : il y a 7 études cliniques en Chine, des essais en Corée : https://www.livescience.com/coronavi...reatments.html
Il serait intéressant d'avoir des résultats de ce coté là.
http://subject.med.wanfangdata.com.c...795de1c77c.pdf
En résumé, cette d'étude (de taille comparable à celle de Marseille mais bénéficiant de la randomisation), n'arrive pas à conclure sur l'effet de l'hydroxychloroquine dans la pneumopathie due à COVID-19.
visiblement, seuls les message à charge contre IUH de Marseille sont consevés le reste triés et jetés, c'est dire l'objectivité! une fois la crise passée si cet imminent professeur a eu raison les dtracteurs n'auront jamais existé
Le fait de rapporter qu'un test chinois sur 30 patients ne confirme pas l'effet miraculeux du même médoc sur la même maladie est un post à charge contre l'IUH de Marseille ?
Dernière modification par GBo ; 24/03/2020 à 19h33.
On est dans raison contre émotion, science contre croyance, "imminent" à la place de "éminent". Pour quelqu'un qui le perçoit comme un sauveur, il est clair que tu blasphèmes
Est-ce que tu as compris cette histoire de tracteurs qui rend les scanners magiques pour déterminer la charge virale ?
Ainsi que l'histoire qui raconte que si des gens en bonne santé supportent la chloroquine, des gens malades, voire très malades la supporteraient mieux-mieux ?
L'histoire qui nous dit que ce produit n'a plus de toxicité cardiaque et qu'elle ne va pas aggraver les problèmes cardio que le virus provoque aussi ?
Le test chinois n'a pas la même posologie (400 mg) au lieu de 600 mg. De plus, il se limite à 4 jours d'administration, alors que c'est vers 6 jours que la différence devient notable. Enfin, à Marseille, elle est associée à l'azitromycine, qui permet de contrer les surinfections bactériennes qui viennent compliquer l'état des malades : c'est dans ce cadre que le résultat est le meilleur.
À mon avis, les cellulles des poumons des malades, une fois épuisées par l'infection covidienne, succombent sous l'assaut des bactéries. D'où l'intérêt de l'azithrmycine.
L'azithro n'a été administrée en plus de l'Hydroxy qu'à 6 patients dans l'étude de Gautret et al. (2020) (les 6 du bas dans ce tableau) :
https://pubpeer.com/storage/image-1584748816474.png
bonjour, un petit mot sur les critères scientifiques a respecter par les journalistes (et les autres !) Il faut savoir qu'une publication d'un journal scientifique fera l'objet de réponses d'autres scientifiques si il est sujet à erreur ou critiques importante. Ce n'est pas le cas des publications asiatiques actuelles sur le covid-19. Une critique scientifique dans les médias n'a pas de valeur scientifique !
Le sujet qui me marque le plus est le fait que personne ne parle justement de ces publications scientiques chinoises. Pourtant elles sont très importantes et en-dehors du fait d'être écrite en chinois il n'y a pas de critique hors média. Pourtant elles sont très intéressantes et j'ai l'impression que Raoult a surtout pris la place de celui qui sait traduire de chinois en français. Et pourtant il est dit beaucoup de chose qui pourrait nous intéresser, exemple le comité de suivi européen des tests thérapeutiques semble envisager de ne donner de l'hydroxy-chloroquine que pour les cas graves alors que justement les chinois montrent que l'efficacité (en diminution de mortalité) est le plus efficace si les thérapies antivirales sont données précocément !
(source : www.nhc.gov.cn/xcs/yqfkdt/202002/f12a62d10c2a4 8c6895cedf2faea6e1f.shtml )
Et plus globalement ces scientifiques qui ont des mois d'avance sur nous (du fait du début de l'épidémie chez eux) ont fait consensus pour l'utilisation de l'hydroxy-chloroquine comme thérapie, (source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3207...y_1&from_pos=8 ) comment ne pas en tenir compte ?
Dans votre article vous dites << un manuel de prévention et de traitement du Covid-19 où l'on peut lire, page 40, que les données concernant la chloroquine sont insuffisantes pour la considérer comme un traitement >> alors que il n'y a rien de tel ! il y a juste indiqué "no relevant data" (sur les interactions éventuelles) mais page 24 ils conseillent l'hydroxy-chloroquine comme traitement si celui de base ne suffit pas.
Donc : De l'importance d'informer avec nuance et justesse
Si c'est le cas, un macrolide n'est pas le meilleurs choix, d'autant qu'il peut provoquer et particulièrement potentialiser les troubles du rythme que la chloroquine a tendance à induire, elles mêmes facilitées ou provoquées par les troubles que le virus induit (entre autres et pour simplifier: troubles ioniques et perturbations/ insuffisance rénale).Enfin, à Marseille, elle est associée à l'azitromycine, qui permet de contrer les surinfections bactériennes qui viennent compliquer l'état des malades : c'est dans ce cadre que le résultat est le meilleur.
À mon avis, les cellulles des poumons des malades, une fois épuisées par l'infection covidienne, succombent sous l'assaut des bactéries. D'où l'intérêt de l'azithrmycine.
Au mieux, cette classe est un second choix à spectre (plutôt) étroit et risque de résistance chez des patients qui sont, de plus, à risque de complications, (normalement à éviter dans cette population), alors que dans cette indication, ce devrait plutôt être une bêtalactamine à large spectre (voire une association) si on juge que les risques d'une antibiothérapie probabiliste sont acceptables plutôt qu'un suivi cyto-bactérien de prélèvements systématiques.
Par contre, s'il est utilisé pour son activité immunomodulatrice, entre autre sur la synthèse de cytokines, il pourrait avoir une utilité au stade du SRAS et de son induction et si on l'utilise aussi pour l'activité intracellulaire de la classe, il potentialisera l'effet antiviral de la chloroquine (on espère qu'il) en diminuant la réplication virale (en limitant lea production/libération endosomial des virions).
A priori, l'effet est quantifié par la réduction de la charge virale, ce que le traitement contre la grippe (oseltamivir) fait aussi sur le SARS-Cov-2 et ne veut pas dire guérison ni même amélioration (les virus peuvent rester strictement intracellulaires).
Je ne dis pas que c'est le cas ; je relève juste le fait.
Ce n'est pas tout à fait ça. D'après les publications sur Wuhan, les chinois disaient en février : <<la situation à Wuhan a également beaucoup changé. / Surtout récemment, grâce au diagnostic précoce et au traitement précoce, et grâce à l'observation continue après le traitement des patients légers, nous pouvons voir que la proportion de cas graves est passée de 38% au début à 18% actuellement .>> En dehors des chiffres : le traitement précoce vise la diminution des cas graves donc pas pour guérir les cas graves mais pour qu'ils n'existent plus ou le moins possible.
L’essai étant pris en charge maintenant par d’autres équipes dans le cadre d’un protocole rigoureux cette plaidoirie sur un forum n’a pas lieu d’être. On en saura plus quand des équipes indépendantes publieront leurs résultats. Tout ce qui donne espoir est bon à prendre mais pour le moment il n’y a rien qui puisse plaider en faveur de cet emballement médiatique sur la chloroquine ou son dérivé hydroxylé.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Quelqu'un m'a rappelé cette interview qui date de fin janvier, que j'avais vue mais oubliée et qui est effectivement un collector : https://www.mediterranee-infection.c...ntir-concerne/
Ce ne sont pas des études mais des résumés de ce qui est prévu de faire ou d'études en cours de réalisation...(source : www.nhc.gov.cn/xcs/yqfkdt/202002/f12a62d10c2a4 8c6895cedf2faea6e1f.shtml )
Et plus globalement ces scientifiques qui ont des mois d'avance sur nous (du fait du début de l'épidémie chez eux) ont fait consensus pour l'utilisation de l'hydroxy-chloroquine comme thérapie, (source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3207...y_1&from_pos=8 ) comment ne pas en tenir compte ?
Le sujet qui me marque le plus est le fait que personne ne parle justement de ces publications scientiques chinoises. Pourtant elles sont très importantes et en-dehors du fait d'être écrite en chinois il n'y a pas de critique hors média. Pourtant elles sont très intéressantes et j'ai l'impression que Raoult a surtout pris la place de celui qui sait traduire de chinois en français. Et pourtant il est dit beaucoup de chose qui pourrait nous intéresser, exemple le comité de suivi européen des tests thérapeutiques semble envisager de ne donner de l'hydroxy-chloroquine que pour les cas graves alors que justement les chinois montrent que l'efficacité (en diminution de mortalité) est le plus efficace si les thérapies antivirales sont données précocément !
je ne sais pas comment elle peuvent dire quelque chose, d'intéressant ou pas, si elles ne sont pas sorties ?
Concernant la chloroquine et son dérivé l'hydroxychloroquine, environ une vingtaine d'essais cliniques figurent dans les registres d'essais depuis début février 2020, surtout en Chine. Au 23 mars 2020, aucun résultat d'essai comparatif randomisé n'a été publié.
les atomes ne se promènent pas avec un caractère "dangereux" qu'ils transmettraient aux molécules; En mélangeant de l'acide chlorhydrique (produit dangereux) avec de la soude caustique (produit dangereux), tu obtiens du chlorure de sodium, c'est à dire le sel de cuisine, produit anodin (sauf si on te plonge entièrement dedans). Pire, la plupart des molécules biologiquement actives sont asymétriques et peuvent se trouver sous deux formes images l'une de l'autre dans un miroir (comme la main droite et la main gauche) , elles sont dites "chirales" (du grec chiros = main, qui donne aussi chiropracteur). Et les activités des deux formes peuvent etre totalement différentes car les récepteurs biologiques peuvent "s'adapter" à l'une et pas à l'autre, et pourtant elles ont la même formule chimique !La molécule quinine se trouve être "un sous-ensemble" de la molécule chloroquine
Si vous prenez de la glycérine, molécule inoffensive 1, et de l'acide nitrique , molécule dangereuse2, vous avez une molécule 3 qui devient un mélange explosif. Là, on sait que c'est l'acide nitrique qui rend la nouvelle molécule dangereuse(je sais que c'est un peu simpliste , car en réalité il faut un catalyseur pour que le mélange soit explosif,cependant , déjà avec le mélange molécule1 et molécule 2, il y a un commencement de réaction , je connais des personnes qui ont testé mélanges 1 et 2)
C'est pourquoi, dans la vie quotidienne, il est souvent recommander de se méfier des mélanges de 2 produits non dangereux apparemment qui réunis, forme une troisième molécule très dangereuse.
C'est pourquoi, j'ai demandé si c'est la molécule quinine qui réunie à, je pense, vu le nom, une molécule chlorée qui est le produit suceptible d'effets secondaires ou est-ce l'autre molécule chlorée associée à la quinine pour faire la chloroquinine.
Je fais de la chimie simpliste je sais, ne vous moquez pas s'il vous plaît...mille mercis
Pernelle
Les molécules biologiques sont souvent comme des "clés", ce qui compte est plus la forme de la molécule, et la position des sites actifs à la surface, leur activité peut changer complètement avec un modification minime.
On se croirait face à des terreplatistes pour certains...
C'est vrai que face à l'énormité du pb, les croyances "de protection" se développent facilement...
(bel article, (et pseudo de l'auteur ))
Jusqu'ici tout va bien...
Arrêtons de faire des fixations sur Raoult. Prenez Pubmed et tapez comme mots clefs <<covid chloroquine>> en suivant les liens vous avez accès au full text. Supprimez les références aux études françaises.
Si ce qui reste et particulièrement les consensus venait du groupe de scientifiques nommés par le gouvernement vous seriez d'accord et le traitement chloroquine + antibiotique serait déjà en application pour les cas non-grave ! (c'est une impression de ma part ! suite au rejet sans réflexion des consensus et conseils chinois.)
N'étant ni vous, ni moi des spécialistes de la question, la coutume et la charte de ce forum, veut de ne citer que des avis autorisées : avis de spécialistes de la question et Didier Raoult est un spécialiste mondialement reconnu de cette question.
Oui et il y a beaucoup plus de spécialistes parfaitement compétents qui démontrent que les études chinoises publiées, ainsi que celle de Raoult ne supportent absolument pas ses déclarations tonitruantes.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Il n’est pas le seul et quand un Nobel virologue le critique, on peut supposer que c’est à raison puisqu’on en est aux arguments d’autorité.
Au passage, on ne parle pas de virologie mais de respect des normes scientifiques de base. Et il en est tellement loin qu’il pourrait faire de l’astrologie. Ce qu’il a d’ailleurs fait au début de l’épidémie en expliquant que tout le monde était idiot de s’affoler alors que lui savait que ce ne serait pas grand chose après consultation des étoiles (ok, je force un peu le trait mais c’est le principe).
Bonjour,
J'ai reçu ce mail sur ma boîte mail pro
Avis relatif aux recommandations thérapeutiques dans la prise en charge du Covid-19
Source : Haut Conseil de la santé publique – 23 mars 2020
- L’hydroxychloroquine (spécialité uniquement disponible sous forme de comprimé pelliculé à 200 mg) est un médicament disponible depuis environ 60 ans et indiqué pour le traitement de certaines maladies articulaires d'origine inflammatoire, telles que la polyarthrite rhumatoïde, ou d'autres maladies telles que le lupus ou en prévention des lucites.
- Une étude récente documente l’activité in vitro de l’hydroxychloroquine sur le Sars-CoV-2. Les données cliniques disponibles pour sous-tendre l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans l’infection au virus Sars-CoV-2 sont détaillées infra. Le schéma à évaluer dans le Covid-19 est difficile à établir. Une dose de 600 mg par jour pendant 10 jours a été évaluée dans l’étude décrite infra.
- Dans le cadre de son libellé d’autorisation de mise sur le marché, il est rapporté que l’hydroxychloroquine peut provoquer des hypoglycémies sévères et entraîner des anomalies ou une irrégularité du rythme cardiaque pouvant engager le pronostic vital. Ces anomalies sont visibles à l’électrocardiogramme (ECG).
Les effets indésirables les plus fréquents sont des troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, diarrhées, vomissements), des maux de tête, une vision floue et des éruptions cutanées.
Des effets indésirables ont été rapportés notamment lors de l’utilisation au long cours de l’hydroxychloroquine chez les patients atteints d’affections rhumatologiques ou dermatologiques (notamment des atteintes de la rétine ou des cardiomyopathies).
Ce médicament comporte des contre-indications notamment en cas d’association à d’autres médicaments et des mises en garde et implique des mesures contraceptives qui sont détaillées dans le résumé des caractéristiques du produit et la notice, accessibles via la base de données du médicament (voir * ci-dessous). Il est souligné dans ces éléments qu’un surdosage peut entraîner des effets indésirables graves pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
- Dans une étude observationnelle, 26 patients hospitalisés pour Covid-19 confirmée par une PCR Sars-CoV-2 positive sur un prélèvement nasopharyngé ont reçu un traitement par hydroxychloroquine à la dose de 600 mg/j pendant 10 jours (parmi lesquels six patients avaient également reçu de l’azithromycine). Les résultats de six de ces malades n'ont pas été analysés (trois ont été admis en réanimation, un est décédé, deux ont arrêté le traitement dont un pour effet indésirable). Le critère de jugement était la négativation de la PCR Sars-CoV-2 sur les prélèvements respiratoires. Après six jours de traitement, huit des 14 patients traités par hydroxychloroquine seule avaient une PCR Sars-CoV-2 négative et six des six patients ayant reçu également de l'azithromycine avaient une PCR Sars-CoV-2 négative, ce qui a fait conclure à un taux global de négativation de la PCR à J6 sous hydroxychloroquine de 70 % (14/20). Chez 16 patients hospitalisés pour Covid-19 dans le même centre hospitalier et d'autres centres hospitaliers mais n'ayant pas reçu d'hydroxychloroquine, le taux de négativation de la PCR Sars-CoV-2 à J6 était de 12 %. Les auteurs concluent que le traitement par hydroxychloroquine est associé à une réduction/disparition de la charge virale Sars-CoV-2 chez des patients COVID-19 et que cet effet est renforcé par l'azithromycine.
Ces résultats exploratoires doivent être considérés avec prudence en raison du faible effectif de l’étude, incluant en partie des patients asymptomatiques, de l’absence de bras témoin, du critère de jugement uniquement virologique (pas de données cliniques). Ils ne permettent pas de conclure à l'efficacité clinique de l'hydroxychloroquine ou de l'association hydroxychloroquine + azithromycine, mais demandent à être confirmés (ou infirmés). En effet, ils s'intègrent dans le corpus de données précliniques qui justifient la poursuite de la recherche clinique. Ces investigations doivent se faire dans un cadre éthique et scientifique approprié, conforme aux principes des Monitored Emergency Use of Unregistered Interventions (MEURI), comme recommandé à l'issue de l'analyse systématique de la littérature récemment publiée sur le sujet.
De plus, il n’existe actuellement pas de données permettant d’envisager l’utilisation hors protocole de l’hydroxychloroquine en prophylaxie du Covid-19.
En raison des très fortes réserves sur l’utilisation de l‘hydroxychloroquine liées au très faible niveau de preuve, tous les moyens nécessaires doivent être mobilisés pour la réalisation d’essai démonstratif. Dans l’attente, une analyse urgente des 30 à 50 premiers patients traités par hydroxychloroquine ou lopinavir/ritonavir dans la cohorte French Covid-19 selon un schéma standardisé constituera une étude exploratoire additionnelle, pour mieux encadrer l’utilisation de ces médicaments pour le traitement de l’infection à Sars-CoV-2.
La posologie maximale selon l’AMM est de 600 mg par jour pour un adulte.
La posologie utilisée dans l’essai européen Discovery, chez des patients hospitalisés avec une surveillance de l’ECG et des concentrations plasmatiques est la suivante : dose de charge de 400 mg deux fois par jour à J1, puis dose quotidienne de 400 mg en 1 prise par jour pendant 9 jours.
Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques chez les patients recevant ce traitement pour COVID-19 et d’assurer un monitoring cardiaque.
* Une information complète sur les contre-indications, mises en garde, interactions médicamenteuses et profil de sécurité figure dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) et la notice en vigueur des spécialités à base de lopinavir/ritonavir et d’hydroxychloroquine.
Il est impératif de bien en prendre connaissance avant toute prescription et que le patient/entourage en soit éclairé.
Il est nécessaire de prendre en considération, en cas d’utilisation de ces médicaments pour le traitement non encadré de tous les cas de Covid-19 confirmés ou présumés, le risque qu’une tension en approvisionnement ferait courir aux patients traités au long cours pour d’autres pathologies.
Seul argument qui vaut sur ce forum, en effet sortie des théories appuyées par des spécialistes de la question, on entre dans la théorie personnelle : qui est strictement interdit sur ce forum.
Encore une fois, sur cette question l'avis de Didier Raoult est plus légitime que le votre. Ensuite pour ce qui est des critiques sur l'étude faîtes par Didier Raoult, il me semble que l'étude de Didier Raoult ne se conclut par : voilà un remède contre..., mais voilà une thérapie prometteuse...
Et si les mots ont encore un sens, ce n'est pas du tout la même chose.
Non, pas d'aprés les étoiles mais d'aprés ses plus de 20 ans d'expérience sur les maladies infectieuses.
Tu sais si mon gagaragiste me dit que mon embrayage n'a aucun problème, ce n'est pas l'avis, négatif, d'un technicien en informatique sur l'embrayage de ma voiture qui me fera révisé la confiance que j'accorde à la parole de mon garagiste.
le journal officiel de ce 26 mars 2020 acte un virage à 180° sur l'hydroxychloroquine
source : journal officiel« Chapitre 7
« Dispositions relatives à la mise à disposition de médicaments
« Art. 12-2. - Par dérogation à l'article L. 5121-8 du code de la santé publique, l'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile.
[...]
effectivement ; sa délivrance est encore plus restreinte! les généralistes n'ont plus le droit de la prescrire sauf renouvellement de première prescription faite par un spé, et les pharmacies n'ont pas le droit de la délivrer hors ces prescriptions de spécialistes...le journal officiel de ce 26 mars 2020 acte un virage à 180° sur l'hydroxychloroquine
source : journal officiel
Bref ça n’officialise rien, ça barre les usages irresponsables. Voir mon message ici : https://forums.futura-sciences.com/a...ml#post6541893.
Dernière modification par JPL ; 26/03/2020 à 18h17.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Les discours de ces derniers jours du gouvernement quand à l'utilisation de ce traitement était clairement NON (même si peut-être pas acté dans le JO).
Maintenant, les médecins qui souhaitent l'utiliser seront certainement plus à l'aise.