En fait, on a beaucoup abordé cette nicotine dans les sujets sur les insecticides et je crois que c'est minushabens qui l'avait précisé sur les fils abordant la cigarette électrotonique (?).
http://www.inrs.fr/dms/ficheTox/Fich...cheTox_312.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicoti...%A9g%C3%A9tale
électrotonique ? (serait-ce un lapsus révélateur ?)Envoyé par myoper
Plus sérieusement : est-tu d'accord avec le fait qu'aux doses présentes dans les patchs destinés au sevrage des fumeurs (équivalentes à leur consommation quotidienne de nicotine par inhalation de fumée), la nicotine n'est pas (trop) toxique ?
et si c'était un grooooos biais:
"j'ai peur de ne pas être aussi bien soigné si je dis que je fume vu le manque de moyens, alors je dis que je ne fume pas."
Jusqu'ici tout va bien...
En tous cas, elle est considérée comme négligeable et, sauf intoxication ou incomodation, on ne la prend pas en compte.
A titre indicatif, en ce qui concerne un sevrage tabagique, on considère qu'un arrêt brutal est facteur d'échec, donc le tabac est continué et progressivement baissé alors que la supplémentation est mise en place.
Pas sûr que ça vienne à l'esprit des Chinois mâles dont plus de la moitié fument...
Pas plus que ça me serait venu à l'esprit dans les années 70/80 où on fumait autant en France qu'en Chine aujourd'hui. Maintenant non plus, d'ailleurs, mais c'est peut-être que je suis trop honnête, ou pas assez sensible aux campagnes culpabilisantes.
Et pas sûr non plus qu'un tel mensonge soit crédible face à des spécialistes à l'hôpital (?)
Mais bon, on verra quand on aura des stats sur ce sujet en France.
En chine ou en Angleterre ?
En France, c'est le contraire puisqu'en tant que facteur de risque, on s'attend à un certain nombre de décompensations qui seront plus surveillées et si elles surviennent, prises en charge.
Bonjour,
Il est bien possible que le confinement induise du tabagisme passif (qui fit le bonheur de mon enfance).
Sinon, ce qui me parait assez dangereux avec le geste du fumeur lui-même, ce sont ces allers-retours entre ses mains (potentiellement infectées) et son visage.
Pour ce qui est du facteur aggravant (pour la santé) du fait de fumer, je ne savais pas que cela faisait débat. Qu'il y ait des incertitudes à ce sujet, soit, mais de là à considérer les débits de tabac comme des commerces essentiels...
Vu sur Blomberg il y a deux semaines, un des effets de covid-19 sur le tabac, avec le début du "télétravail" au USA, les gens peuvent fumer chez eux alors qu'au boulot c'est compliqué, donc leurs actions devraient moins baisser....
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Même si le titre est ambigu, la discussion porte sur les effets du tabac sur le Covid-19, et non l'inverse.
Plus précisément, sur le rôle protecteur que pourrait avoir la nicotine, indépendamment de la manière dont elle est consommée; tout le monde étant d'accord sur le fait que pour un patient dans un état nécessitant une hospitalisation, le fait d'être fumeur (ou ancien fumeur) augmente le risque d'aggravation.
Merci de ne pas la faire dériver (ça vaut aussi pour le message précédent: il ne s'agit pas non plus d'une discussion générale sur les méfaits du tabagisme).
En fait, on ne peut rien en dire dans la mesure où aucune étude sur le sujet n'est réalisée. On dispose juste d'une statistique sur le phénomène, mais c'est tout.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
bonjour, C'est encore les cigarettiers qui soudoient des gens pour écrire de tels articles. Ils s'infiltrent partout.
Exemple, on ne peut pas regarder un film ou un téléfilm sans qu'un acteur s'allume une clope, alors qu'il avait été dit que ça serait supprimé.
Mais ils arrivent toujours à leur fin. On a même laissé les bureaux de tabac ouvert comme si la clope était un "achat de première nécessité". Certains médecins trouvent ça lamentable.
C'est très probable en effet! D'autant qu'à la lecture des articles initiaux le flou reste total. On y lit: "une compilation d’études intégrant le statut tabagique des malades (fumeur, ancien fumeur, non-fumeur) livre des résultats inattendus : près de 80 % des patients confirmés Covid-19 sont non-fumeurs." Elles sont où les études qui ont été compilées par qui?
Puis:
"D'autres chiffres, américains cette fois, montrent dans une série de 7262 patients hospitalisés, que seuls 1,3% étaient fumeurs, alors que ces derniers représentaient, en 2018, 13,4% des américain" quel est ce panel de 7262 patients quand il y a des centaines de milliers de positifs au covid-19 aux états-unis et des dizaines de milliers de morts? Une sélection sur quels critères?
Si quelqu'un a trouvé des sources sérieuses ca m'intéresse...
Bref c'est extrêmement suspect et de quoi faire perdre un temps précieux aux labos qui vont devoir tester ces effets potentiellement bidons.
Une méta analyse ici :
http://www.tobaccoinduceddiseases.org/COVID-19-and-smoking-A-systematic-review-of-the-evidence,119324,0,2.html
La vie trouve toujours un chemin
Merci.
La conclusion vague ne va pas dans le sens d'un effet favorable du tabagisme contre le covid-19:
"En conclusion, bien que des recherches supplémentaires soient justifiées à mesure que le poids des preuves augmente, avec les données disponibles limitées, et bien que les résultats ci-dessus ne soient pas ajustés pour d'autres facteurs qui peuvent influer sur la progression de la maladie, le tabagisme est très probablement associé à la progression négative et aux résultats indésirables de COVID-19."
On ne peut que décortiquer des statistiques, mais il est pratiquement impossible d'initialiser une recherche en laboratoire, car rien ne dit que l'effet provienne de la nicotine. Le tabac des cigarettes contient des milliers de molécules différentes. Qui va les tester toutes in vitro ? Et même, pour dire quoi au final ? Commencez tous à fumer ?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
